Pour ce qui est de rénover PCC, quelques idées , par exemple :
pourquoi ne pas afficher le réseau social des amitiés ? X est ami avec Y qui est amie avec Z avec un beau graphe qui nous permette de se balader de membre en membre
pourquoi ne pas publier des stats par uvres aimées ? Par exemple le livre de Camus la peste 175 % des uvres aimées
pourquoi ne pas créer une zone photo interdite -l'enfer dans les bibliothèque - pour adulte consentant à condition d'avoir mis un commentaire érotique avec paiement évidemment sauf pour les contributeurs
pourquoi ne pas faire une rubrique cruciverbiste où on pourrait publier des cases à remplir en un minimum de temps avec un score et un top mot croisé pour les cases les plus fréquentées ?
pourquoi ne pas avoir un moteur de recherche dans les textes ? Par exemple je cherche le mot « banane » et je tombe sur tous les articles avec le mot banane, bien sûr il faut proscrire des mots qui mettent à plat le système genre s....
pourquoi ne pas autoriser les membres à mettre d'autres rubriques dans la zone « je lui envoie une dédicace » évidemment avec le contrôle du modérateur
Enfin que des trucs normaux sur des sites sociaux pour nous aider à avoir à nouveau du désir, les femmes savent bien que maquillées, avec un peu de provoc , le désir renaît malgré les années...
Si vous avez des idées merci de contribuer à notre bonheur (plaisir ?) en les suggérant ici....
A chaque bonne idée, j'écris un commentaire érotique ou alors je désigne un membre pour le faire
Rénovons PCC notre site favori Faut qu'on se bouge par Pechnologie
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Plaisir automnal par Cypou
Plaisir automnal
Le soleil décline
qui me pousse a lintérieur
vers le feu de bois
qui crépite et toujours me fascine.
Jaime quand la flamme lèche ma peau
au rythme lent des sapes mouillées que je balance a tes pieds.
Mon corps meurtri des douleurs du labeur
séveille à la douceur de ta silhouette,
dune longue robe vêtue,
qui se balance au son de la musique.
Musique de relaxation me dis tu
qui nattends que le temps qui ségraine
avant que mes mains ne frôlent par-dessus ta robe
tes hanches qui balbutient en cadence
.
Désormais libéré de mon accoutrement
je sens tes jambes se plaquer aux miennes.
Non je nai pas froid !
Il fait tellement beau près de toi.
Le nud de la ceinture de ta robe ample joue avec mon nombril ;
frôlement presque imperceptible dun ruban soyeux
avant quil ne sécrase doucement contre mon ventre
de lambeaux froissés par cette éreintante journée.
Froissés comme le sont les plis de ta robe
sous laquelle jaime glisser ma main.
Parfois trop froide, tu men éloignes
et me plaques au mur gelé qui me repousse.
Alors je men écarte pour massoir sur le rebord de la table
tiède de la chaleur de la cheminée toute proche.
Là est ta place lors des repas
Comment ne pas te dire que jadore quand, par trop calorifique,
Les buches séchées de bois de chêne, comme aspirants à mes vux,
se déchainent avant la fin du repas
pour tobliger a te dévoiler a la lumière des timides bougies.
Pour lheure je vais prendre la place du plateau gourmet.
Tu aimes quand je mallonge sur le dos, fatigué,
la tête sur cet oreiller brodé de fleurs
que parfois tu déposes comme décoration
Décoration ?.....
Plus que cela, complices,
je vous soupçonne de quelques manigances
quand il me chuchote a loreille
quen cette position je pourrai faire taire mes froides mains.
Alors je vais te laisser faire.
Embrasse moi, délivre moi,
Extirpe moi ce sang figé,
humeur du temps de froidure.
Ô mon amour !
Ressuscite en moi ce désir fou du plaisir
que mon corps soffrant a toi, nu, nose encore.
Tes épaules ondulantes réchauffent mes pieds.
La lave tiède sécoule en mes veines.
Accord ultime pour un repas frugal
comme ultime délivrance
..
Cypou le 14/11/2014
http://www.youtube.com/watch?v=js3t51n3EQc
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Torrents d'amour par Repassera
L'amour est enfant de bohème
Si tu ne m'aimes pas je t'aime,
Et si je t'aime, prends garde à toi
Amour, fontaine inépuisable
pour ceux qui savent donner
et pour ceux qui n'ont rien
pour ceux qui sont mal nés
Amour, puits irrémédiable
dans lequel se jeter
quand d'amour on est privé
Se contempler
dans le regard
de qui vous aime
n'est que l'amour
de soi-même
Non, le vrai amour
n'est pas ça
pas ça
Ego qui trop souvent
exclue l'alter
Amour de soi
haine de soi
Amour éternel manque
Amour, Jupiter
voulut te supprimer
pour les troubles
que tu allais causer
Amour éternel manque
Puits d'amour
éternelles agapes
aime ton prochain
comme toi-même
Et puise, puise à la fontaine
Mais moi
j'irai danser la séguedille
car je ne t'aime plus
mon amour
Aimer c'est prendre
et reprendre
c'est prendre ou donner
c'est prendre et donner
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Mamma Roma par Repassera
"J'aime la vie si férocement, si désespérément, que je ne peux en tirer aucun bien. Je parle des données physiques, telles que le soleil, l'herbe, la jeunesse : c'est un vice bien plus redoutable que la cocaïne, il ne coûte rien et il y en a une abondance sans limites. Et je dévore, je dévore : comment cela finira-t-il? Je n'en sais rien..."
Pier Paolo Pasolini
Politiquement engagé à gauche (il se montre très critique envers la société consumériste), il prend cependant ses distances avec l'esprit contestataire de 1968.
"J'ai passé ma vie à haïr les vieux bourgeois moralistes....Les enfants à papa se révoltes contre leurs papas....ils sont profondément conformistes".
"Mamma Roma" est le second film de Pasolini (1962) qui est attaché au néo-réalisme. ("le cinéma me permet de maintenir le contact avec le réel").
C'est l'histoire d'une ancienne prostituée qui réussit à reprendre son fils, adolescent oisif qui traîne avec d'autres dans des terrains vagues.
Les libres improvisations par moments ne sont pas coupées au montage non plus que les éclats de rire alors que mère et fils s'effondrent pendant une valse qu'ils dansent dans leur appartement étriqué.
La fin du film est un inoubliable coup de point dans l'estomac.. En référence à cette scène, Pasolini a écrit un poème en l'honneur d'Anna Magnani:
Presque un emblème
Désormais le cri de Magnani
Sous les mèchess en désordre absolu
Résonne dans les panoramiques désespérés
Et dans ses cous d'oeil vifs et muets
Se concentre le sens de la tragédie
Un grand réalisateur
Une grande actrice
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noir... blanc ...et gris :) par Repassera
Je m'éveillai ce matin-là l'âme joyeuse et contemplai l'alternative du jour, heureux d'un choix sans cesse renouvelé, parce ce que je demandais si peu et que j'avais assez pour vivre. Je décidai de me rendre au zoo et comme il était assez loin je pris un bus
Il y avait dans mon emploi du temps dénormes espaces consacrés au farniente qui faisaient de moi un homme équilibré, du moins c'était ce que je voulais croire. Je regardais avec commisération les hordes qui saffairaient autour de moi et létat de précipitation permanente dans lequel vivaient la plupart de mes congénères memplissait de stupéfaction.
Jétais assez fatigué et bientôt les bruits du moteur appesantirent mes paupières. Je navais pas prêté grande attention aux gens qui mentouraient quand jétais monté dans le bus. A quelques rangées de moi un gendarme à la moustache épaisse redressait de temps à autre la visière de son képi comme si elle lui dérobait lhorizon. Je me serais volontiers assoupi si les vagissements dun bébé ne men avaient empêché. Il se mangeait le poing avec avidité et son il noir contemplait le monde autour de lui dun air si maussade que javais envie de détourner le regard.
Quand je dis quil vagissait je donne aux sons quil produisait un avis subjectif, car daucuns nauraient vu là que charmants gazouillements. Je veux bien admettre que la vie a fait de moi une véritable brute, mais je ne puis associer ce bruit à celui que font les oiseaux ou au doux murmure des fontaines. Je jetterai également un voile pudique sur la salive qui sortait de la bouche de ce monstre. Un cahot me jeta soudain sur mon voisin, octogénaire pétrifié dans les songes de son passé. Jagrippai vivement mon accoudoir pour ne pas perdre léquilibre, et ce faisant, mon regard fut à nouveau happé par cet il noir...Quelle ne fut ma surprise quand je constatai que ce qui entourait cet il navait rien de la peau dun bébé mais tout de celle dun chat!
Cétait en effet un énorme chat gris que je contemplais et qui pointait la tête hors de son panier, au pied de sa propriétaire, la mère de lenfant. Oserais-je le dire ? Eh bien oui, chat et enfant avaient exactement le même regard courroucé ! Jamais on ne vit il plus rond et surtout plus noir, de cette noirceur qui reflète celle de lâme. Quant à la femme elle était vêtue dun corsage à carreaux noirs et blancs et dune jupe noire, et elle se tenait la tête penchée vers lenfant. Par moment elle murmurait quelques mots, agitait vaguement un hochet dans lespoir quil lattrape. Elle avait lair fatiguée, indifférente.
Un nouveau cahot fut suivi cette fois ci dun coup de frein brutal. Je regardai vivement dans la direction du chauffeur qui marmonnait de furieuses injures, Il y eut toutes sortes dexclamations, des cris dhorreur et quand je pus mapprocher de la fenêtre, ce qui ne fut pas une mince affaire en raison de la bousculade et de lémotion générale, je mimmobilisai frappé dhorreur : une femme gisait sur le bas-côté. Elle avait été heurtée de plein fouet et baignait dans une mare de sang qui tachait son corsage. Le chauffeur se mit à gesticuler et force nous fut de regagner nos places. Le cur encore battant je jetai un coup dil sur le trio qui avait accaparé mon attention et je restai médusé, car tous trois avaient disparu.
5 novembre
De plus en plus noir :)
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Dana verlanise... par Sysy melody
Ecrivain, poète, conteur ou marginal,
Il est pionnier du slam in France
Un papelard, un bic, un micro
Et l'esprit anar proche de la punkitude
Sur une tribune inédite
Il exprime tous ses états d'âme
Autour d'un One man slam
Terreau de tous ses élans artistiques
Homme libre, lover in black, lonesome killer
Il est temps que le film se crypte
Que je joue de son corps comme un accord distors
Sur un morceau de choix qui serait Prometteur
Ecrivain, poète, conteur ou marginal,
Sur une musique de mots lumineux
Son ton monocorde, sensible et glauque
Se fend d'une litanie métaphorique
Pure transfiguration de sa vie par l'écriture,
Depuis cette scène poétique et littéraire
Dans le moule huilé de culture et d'art
Dana est l'extra-terrestre rédempteur
Homme libre, lover in black, lonesome killer
Il est temps que le film se crypte
Que je joue de son corps comme un accord distors
Sur un morceau de choix qui serait le Meilleur.
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eden eden par Ymca
Touche sur le clavier du songe
au delà est ta vie
demeure en voix la page
si telle est en sa nuit
si parfait que ce jour
qui feu tarde à te dire
que le masque s'entrouvre
que le chant là te guide
ad Te. L, en souvenance du mur et des deux gens, des paroles dites et des pensers absents ... amin ?
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L 'homme brisé par Lo_la
J'ai 50 ans, hier soir j'ai réussi à bander sans avoir bu.
La première fois que j'ai avalé une gorgée de vin c'était au Centre, maintenant ils disent Institution, entre gosses on disait Centre, cest vrai normalement nous aurions du être au centre des préoccupations, des attentions, des considérations et pourtant la plupart du temps nous étions des laissés pour compte, zéro + zéro = zéro.
Je m'en souviens encore, Nico avait piqué une bouteille au réfectoire à la table des éducs et l'avait ramenée dans le dortoir, calée entre ses cuisses, une couverture recouvrait le tout : ses jambes maigres, la bouteille et presque les roues du fauteuil, il a bien failli se prendre la couvrante dans les rayons ce con là, il s'en foutait un peu Nico de se prendre des gamelles cétait un dur à cuire.
Quelques mois auparavant je fumais ma première cigarette, oh ! la douce brûlure de la clope, le tabac et lalcool allaient devenir mes tuteurs, ma famille daccueil, mon père et ma mère.
jai su lorsque le liquide un peu épais a tapissé le fond de ma gorge puis les parois de mon estomac que rien dautre ne me procurerait cette chaleur, ah ! la bouffée de rouge aux joues du vin !
Jai 50 ans, hier soir jai réussi à baiser sans avoir bu.
Quelques années plus tard jai découvert leuphorie procurée par le shit, et comme rien dautre ne mintéressait que de me réchauffer et rire, je nai plus cessé ni de boire ni de fumer.
Je suis né à lhôpital comme la majorité des individus mais je nen suis jamais sorti, je suis tombé malade par négligence médicale, jai été ballotté de mains en mains, langé, nourri, manipulé sans tendresse, scruté, harnaché, sanglé, attaché, plâtré, corseté, découpé, mon corps ne ma jamais procuré que douleurs et contraintes, il ne ma jamais vraiment appartenu, je ne me regarde pas, jévite les miroirs. Livresse ma donné un corps, livresse ma fait sentir et connaître le plaisir, la bouteille comme unique assurance dune compagne fidèle.
Jai tout enduré, le froid, la faim, les privations de liberté, le manque damour, la solitude épaisse et gluante, le rejet, la honte, le deuil, les sévices, les humiliations, les viols, la crasse, je naurais jamais pu supporter sans lalcool et mes minables copains d'infortune et de boisson.
Jétais un enfant terrifié, jai endormi la terreur et lhorreur a pris sa place.
Lhorreur du manque, du comportement des hommes et de la solitude glaciale, encore.
Mais jai 50 ans et hier soir jai réussi à faire lamour sans avoir bu.
Ce texte comme support pour vous faire part d'un documentaire très intéressant en rediffusion sur le Bacloflène sur ARTE et Jean Claude Pirotte mort en mai dernier, auteur à découvrir !
http://www.arte.tv/guide/fr/plus7/?em=047927-000
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Ambiance cosy... par Lilianeandree200
Entre nous deux, je le sais, au premier regard, lors de ce premier rendez-vous, c'est une belle histoire d'amour qui s'amorce...
Je rentre dans sa pièce à vivre, à se détendre et se reposer.
Avec un sourire magnifique garanti à toutes épreuves, pas crétin du tout, des yeux rieurs, il m'invite à m'installer confortablement dans ce fauteuil accueillant d'un bleu intense, en forme de coquillage, qui me tend les bras.
Musique de fond, lumière tamisée, un grand lampadaire au-dessus du fauteuil, ambiance cosy...
Il a décelé mon trouble et me dit pour me rassurer que ce ne sera pas la mer à boire.
Dommage car j'ai très soif soudainement.
Je jette un coup d'il craintif vers la porte au cas où j'aurais besoin de me sauver en courant.
Ainsi qu'il m'y invite, je m'allonge... Il met ses lunettes en plexiglas aux reflets bleus qui lui va si bien. Il a habillé ses mains longues et fines de gants blancs... Un peu comme pour une cérémonie.
Il me demande de fermer les yeux, de me détendre, et d'ouvrir grand la bouche...
Je m'exécute fébrilement mais avec sagesse...
Et là, il commence son ballet trépident. Il me roule, me fraise, m'aspire, me fait vibrer au rythme de son outil. Il s'acharne dans ma bouche grande ouverte.
Quel chantier ! J'en attrape des crampes dans les mâchoires !
Je sens sa détermination d'en finir, rien ne lui résiste ! Le temps me paraît long...
Au bout de quarante minutes de ce manège infernal, je me remets sur mes deux pieds, un peu chancelante.
Je sens qu'il a envie de me revoir, il me dit, tout content de lui et de sa prestation, à mardi prochain.
Malgré tout, encore un peu inquiète, je lui demande, histoire de me rassurer, s'il a fait le plus gros du travail... Il me répond que oui en souriant et me tend sa main enfin dégantée.
Je retrouve doucement mes esprits... et m'engouffre vers la sortie.
J'espère qu'il ne me ment pas comme un arracheur de dents sinon je pourrais bien garder une molaire contre lui et l'envoyer aux fraises !
Qui sait !
http://www.youtube.com/watch?v=kXrGtrLBXXw
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Plaisir automnal par Cypou
Plaisir automnal
Le soleil décline
qui me pousse a lintérieur
vers le feu de bois
qui crépite et toujours me fascine.
Jaime quand la flamme lèche ma peau
au rythme lent des sapes mouillées que je balance a tes pieds.
Mon corps meurtri des douleurs du labeur
séveille à la douceur de ta silhouette,
dune longue robe vêtue,
qui se balance au son de la musique.
Musique de relaxation me dis tu
qui nattends que le temps qui ségraine
avant que mes mains ne frôlent par-dessus ta robe
tes hanches qui balbutient en cadence
.
Désormais libéré de mon accoutrement
je sens tes jambes se plaquer aux miennes.
Non je nai pas froid !
Il fait tellement beau près de toi.
Le nud de la ceinture de ta robe ample joue avec mon nombril ;
frôlement presque imperceptible dun ruban soyeux
avant quil ne sécrase doucement contre mon ventre
de lambeaux froissés par cette éreintante journée.
Froissés comme le sont les plis de ta robe
sous laquelle jaime glisser ma main.
Parfois trop froide, tu men éloignes
et me plaques au mur gelé qui me repousse.
Alors je men écarte pour massoir sur le rebord de la table
tiède de la chaleur de la cheminée toute proche.
Là est ta place lors des repas
Comment ne pas te dire que jadore quand, par trop calorifique,
Les buches séchées de bois de chêne, comme aspirants à mes vux,
se déchainent avant la fin du repas
pour tobliger a te dévoiler a la lumière des timides bougies.
Pour lheure je vais prendre la place du plateau gourmet.
Tu aimes quand je mallonge sur le dos, fatigué,
la tête sur cet oreiller brodé de fleurs
que parfois tu déposes comme décoration
Décoration ?.....
Plus que cela, complices,
je vous soupçonne de quelques manigances
quand il me chuchote a loreille
quen cette position je pourrai faire taire mes froides mains.
Alors je vais te laisser faire.
Embrasse moi, délivre moi,
Extirpe moi ce sang figé,
humeur du temps de froidure.
Ô mon amour !
Ressuscite en moi ce désir fou du plaisir
que mon corps soffrant a toi, nu, nose encore.
Tes épaules ondulantes réchauffent mes pieds.
La lave tiède sécoule en mes veines.
Accord ultime pour un repas frugal
comme ultime délivrance
..
Cypou le 14/11/2014
http://www.youtube.com/watch?v=js3t51n3EQc
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Marilyn spleen par Sysy melody
Je veux être loved by you... susurre Marilyn
un coeur toujours inondé
et un corps encore ennuyé,
elle a l'âme inerte en même temps
y'avait de l'uniformité en plan,
de la pensée en boîte
sur toute sa vie plate
Je veux être loved by you... susurre Marilyn
ses charmes sont uniques
et elle rêvait de porno chic,
mais ça n'existait pas pour autant
romantic incurable elle écouta le vent,
dénudée sous son pull rouge
elle rêvait au bord d'un mirage
Je veux être loved by you... susurre Marilyn
couvert d'un seul soupir
le mensonge même le pire
semblait vrai, aussi elle a tout dit au vent
il portait le sourire de l'amant,
il posa une main sur son front
sur ses seins blancs entiers et ronds
Je veux être loved by you... susurre Marilyn
c'était presqu'un amour parfait
sans insultes en toute moralité
plus calme que les phoques l'été,
qui tapent leurs nageoires
pour montrer leurs émotions câlines
Je veux être loved by you... susurre Marilyn
ravie en somme de mourir d'amour
elle aimait se battre en duel sourd
contre les courants d'air de l'amour,
mais elle vous préfère ici, lui offrant
à tour de bras des joyaux scintillants.
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L'éternité par Slavia
Si je suis maladive en cette âme troublée,
Ô vie ! Cest que tu fis de moi une écorchée.
Dans le silence ocré où scintille le passé
Défilent les visages de mes êtres aimés.
Lâcre odeur des instants glissent dans le hasard
Et ce qui fut hier, demain ne sera plus.
Cette seconde qui tremble déjà a disparu.
Mon cur se noie sans cesse où sirise le regard.
De vivre je me meurs, chaque jour est damné.
La douleur est conscience dun désespoir qui né.
De laube au crépuscule le vertige menlace.
De vivre je me meurs, la nuit est condamnée.
Lheure est douce et pourtant, déjà la mort efface
Tout ce qui fut si beau, laissant léternité.
Slavia
13 novembre 2014
" Elle est retrouvée.
Quoi ? L'Éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil ..."
Arthur Rimbaud
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Au café des désirs par Cypou
Au café des désirs
Cest ainsi que je la vois.
Il fait temps de froidure.
La porte est fermée je crois,
point besoin dessayer de briser son armure.
Elle cache son visage de verre fumé
pourtant point de soleil ne brille
qui viendrait faire ses yeux pleurer
dans la fumée de la nuit des cigarettes qui scintillent.
Dans la vitrine se reflètent de doux nuages
aux contours tels festons.
Serait ce le doux présage
que se cache derrière la porte un tapis de coton ?
Comme pour calmer mes interrogations,
un jour de mistral elle a ouvert la porte.
Les volutes de café en fusion
ont dessiné sur son visage des traits en cohortes.
De noir et blanc son visage mapparut
flanqué de rides senteurs qui,
au détour de chemins disparus,
a mes yeux révélaient un sous bois receleur.
Nul ne comprendra pourquoi,
de ces rides par trop longtemps ignorées,
mon cur dun branlebas se mit en émoi
quand soudain je les vis par la porte séchapper
.
Ravage dun courant dair balayant lécran,
aujourdhui elle nest que silhouette.
La porte du café est ouverte en grand ;
séchappent seules encore le souvenir de ses pommettes.
Plus rien nest comme avant.
Jaimerai quelle se rhabille,
fusse telle avec une vitrine de verre blanc
pour que delle je devine la jeune fille
..
quelle cache sous ses traits de crayon noirs et blancs
que jaime tant.
https://www.youtube.com/watch?v=jTMA37bgqtU
Cypou le 13/11/2014
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vieux ou sénior? par Rolando68
Vous voulez que je vous dise? passé 60 ans c'est foutu! Changement de paradigme, loi éternelle de l'entropie, accélération de la dégringolade... chute des cheveux, des dents, muscles flasques, seins et verge en bernes comme la libido, érections difficiles, sècheresse vaginale, baisse de la vue et de l'ouïe, baisse de l'énergie... Eros s'incline devant thanatos...
Pas de quoi se réjouir si je puis dire.
Ah! jouir! encore et encore de la vie et de ses petites choses! boire sa tisane près du feu, promener son chien, papoter chez le marchand de journaux, voter Bayrou, sommeiller devant TF1, dormir toujours du même côté du lit près de celui du mort ou de l'absent ou pire encore près de l'autre qui ronfle déjà!
Je plaisante,bien sûr! Mais ce qui est terrible et pathétique c'est que dans la tête, derrière la vitrine des yeux, l'horloge interne, elle, s'est arrêtée... à 30 ans par exemple quand ce n'est pas à 18... Ca veut encore (dans le meilleur des cas) ça a encore faim de tout et de rien... mais plus personne n'y croit vraiment ou alors fait semblant... Ah pouvoir aller au-delà des apparences, vivre comme quand on était jeune avec le corps d'un vieux ou d'une vieille... pardon je veux dire avec un corps de sénior à défaut de seigneur...
Enfin comme le disait Coluche: " Les vieux faudrait les tuer à la naissance"...
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Armistice par Repassera
Tout habillé de blanc
La manche au coude
Repliée
Sur la Croisette il marchait
Hiver comme été
Chaque jour il allait
Au bout de la jetée
La manche repliée
Il marchait
Hiver comme été
Sur son habit blanc
Le regard des passants
Glissait
Et lui continuait à marcher
En se brossant les dents
La tête penchée au sol
Il méditait, seul
Sans parler
Le long de la Croisette
Hiver comme été
Sa main allait et venait
D'un mouvement régulier
Pensivement il marchait
Sur la Croisette
D'un pas rythmé
Un jour il disparut
Avec son coude
Et sa main levée
Il disparut de la Croisette
C'était un soir d'été
16 novembre
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Je m'envole par Repassera
Étendu sur mon lit de bruyère
Au fond de la sombre plaine
J'écoute le murmure
D'un torrent qui divague
Et gronde après la pluie
Je suis seul et je pleure
Les temps maudits
Où les cohortes de l'enfer
Mirent à feu et à sang
Le ciel et la mer
J'ai aimé j'ai souffert
J'ai ri. Hier j'avais faim
J'ai mangé. j'avais soif j'ai bu
Je me suis couché à terre
Et la tête lourde
Je me suis endormi
Aujourd'hui vers l'éternel
Je m'envole, et mes ailes
Au soleil brûlent
Je hais la vie je hais la mort
L'une m'a fait souffrir
L'autre m'a choisi
11 novembre
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L'amour apprivoisé par Slavia
Je tends vers toi mes mains au hasard dun chemin.
Il serpente tranquille le long de la rivière
Où je vois la beauté des arbres. Tout séclaire
Du parfum de la vie dans le ventre divin.
Je danse sur le sentier que nous avons suivi
A lheure florissante quand la lumière est douce.
Farouche et enivrée jai recueilli la mousse
Sur laquelle tu maimas sous la voûte dinfini.
Jarrive à notre source qui tremble de pureté.
Assise sur une pierre jentends le bois chanter.
Grisée par une folie, menvoûtent nos caresses.
Je tattendrai toujours, rien nest plus beau quaimer.
Sur ma peau blanche je sens lappel de ta hardiesse.
Dans la forêt nous sommes lamour apprivoisé.
Slavia
Novembre 2014
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Le manifeste de MARINETTI par Minos36
" On n'a que peu de reconnaissance
pour un maître, quand on reste toujours élève" NIETZSCHE
CHER AMI de PCC
vos derniers encouragements à approfondir les sujets et à faire moins de satire, m'ont poussé à m'attaquer à un sujet difficile rarement traité de nos jours.
Il s'agit du Manifeste du Futurisme de Marinetti, publié sur le figaro en 1909.
Que proposait Marinetti dans son manifeste qui influença Mussolini, fondateur du fascisme, et par ricochet Hitler et la Phalange espagnole ??
J'en fait une brève énumération :
Incendier les Bibliothèques,
Préférer la beauté d'une voiture rapide à la victoire de Samothrace,
Démolir les Musées,
Jouir de la poésie des gares et des usines, du sport et des chantiers,
Exalter la guerre, le danger, et les gestes violents,
Mépriser les femmes.....
Hitler, Mussolini et Franco, malgré les guerres et la mort, semées dans le monde entier , ne réalisèrent pas grand chose de ce manifeste ..... Alors que la société marchande et la mondialisation, aidées par la Publicité et le marketing, sont parvenues à réaliser presque tout le projet du Futurisme.
Quelques constats :
Incendier les Bibliothèques, démolir les Musées... avec de sapins en forme de sexe, les graffiti sur les murs, le prix exorbitant de la dernière merde consacrée art moderne, voilà la prophétie réalisée.
Préférer la beauté d'une voiture rapide .... voyez les dégâts que l'automobile a fait au corps et à l'esprit.
Jouir de la poésie des gares... voyez la place qu'on donne à la vraie poésie
Exalter la guerre, le danger, et les gestes violents .... voyez ces jeunes ados qui s'en vont en Irak et en Syrie, ou les violences gratuites dans la rue "fesse bouquée"
Mépriser les femmes ... voyez ces ados qui apprennent l'amour par la pornographie..
Quand j'écris de tout cela, je ne peux pas m'empêcher de penser aux écrits de Pasolini, notamment Ecrits Corsaires et Lettres Luthériennes, je pense aussi à Guy Débord, à Marcuse, au fétichisme de la marchandise de Marx, à la lutte que livre la publicité pour détruire le MOI et le SURMOI freudiens .....
Mais connaissant votre vaste culture et votre amour du débat, votre pondération de la critique, je ne peux que vous inviter à me faire part de toutes vos remarques qu'il vous plaira de formuler.
Au plaisir de vous lire
MINOS dit DEM
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Alice au pays de la Matrice... par Mars1329
Notre société est composée de plusieurs milliards d'individus... comme tout un chacun, nous croyons être maîtres de notre destin, nous nous identifions tout d'abord socialement par rapport à notre travail, les plus nantis sont propriétaires de plusieurs maisons, possèdent plusieurs véhicules, se croient à juste titre indépendants. Mais la réalité est tout autre : nous croyons être indépendants, mais nous sommes en fait esclaves, esclaves d'un système qui nous contrôle, qui nous gouverne, esclaves d'une poignée d'élites qui nous manipule, tels des pantins... et quel formidable outil que la télévision pour façonner ainsi les modes de pensées des individus, qui fatalement, vont exprimer des opinions "forgées" et non plus personnelles.
Formidable métaphore de la société contemporaine, la saga "Matrix" marque également une date dans l'histoire de la science-fiction, au même titre que "Terminator" dans les années 80. Avec des références très appuyées à "Alice au pays des merveilles", sur fond de christianisme (Noé est appelé l'Elu, le Messie et il doit libérer l'ensemble des êtres humains du joug de la Matrice), il va de soi que la trilogie avait tout sur le papier pour faire un gros carton au box-office, et les jumeaux Andy et feu Larry Wachowski (maintenant on l'appelle Lana) ont engrangé le jackpot, permettant ainsi de récidiver plus tard avec le formidable "V pour Vendetta" (décidément ils aiment égratigner quelque peu l'ordre établi).
Le premier se distinguait bien évidemment par la force de son propos, et ses effets spéciaux révolutionnaires. La surprise quelque peu estompée, le deuxième volet intitulé "Matrix Reloaded" (un titre très "jeu vidéo") regorge de scènes anthologiques et réellement impressionnantes, même 10 ans (je pense bien évidemment à la scène de l'autoroute avec la sublime Carrie-Ann Moss ou encore le combat de Noé contre une centaine d'Agents Smith... le geek que je suis a réellement ressenti des frissons tels que j'en ai rarement éprouvé dans un film de cet acabit, au niveau technique, on est très proche de la perfection).
Je le dis et je le répète, il faut un méchant qui tienne la route pour faire un bon film, et "Matrix" ne déroge pas à la règle, avec un Hugo Weaving absolument remarquable, et bluffant dans son rôle d'un Agent dont la haine envers les humains est d'une violence extrême, nous comparant ainsi à des virus qu'il faut exterminer (cf le 1er volet de "Matrix").
Et pour la French Touch, n'oublions pas également Monica Bellucci (qui rivalise de beauté avec Carrie-Ann Moss) et Lambert Wilson qui joue un rôle de vilain.... hé oui, c'était la décennie où les personnages français étaient les méchants dans les productions hollywoodiennes (un petit pied-de-nez par rapport à notre désengagement de la politique de l'Oncle Sam en Irak sans doute...)
Inutile d'en dire plus, vous avez compris que j'ai adoré le deuxième opus de "Matrix Reloaded"... et nul doute que si vous avez le malheur de traîner les pieds dans cette Matrice, vous ne verrez plus le Monde de la même façon.... ! ^^
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Comment parler à un poète par Felinexa
Cette gente que nous avons tendance à aimer tout de suite, développe après une observation détaillée et objective un égocentrisme aigu.
L'un d'entre eux que j'ai très bien connu ne parle que de bulles, de gouttes de pluie, de grain de sable. Ils interviennent dans chacune de ses compositions.
Pour les gouttes de pluie, j'imagine un petit complexe de sa part à un endroit où il aurait peut-être préféré avoir le jet dont les pompiers ont à leur disposition pour éteindre les incendies. Le grain de sable me rappelle ses derniers mots, ou ce grain crissait entre ses dents et effaçait une bouche pourtant sensuelle et nerveuse.
Et puis la bulle est celle dans laquelle il s'est enfermé à mon insue et que je pourrais faire éclater si je le souhaitais. Composer un numéro de téléphone lui occasionnant une bonne dispute avec son monde réel, hors poésie. Mais je ne suis pas comme ça! Alors j'attends qu'il manque d'air pour qu'il veuille en sortir lui même et qu'il veuille bien nous laisser boire ce fameux breuvage où baigne une feuille de menthe....
De Felinexa à C......
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