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La conscience par Slavia

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Assez ! J’ai mal de vivre Au bord du cœur Trop de souffrance gicle sur l’onde Les corps pantelants gisent et se fondent Dans l’incertain des brumes d'oxyde L’ingratitude au bord du vide Ouvre ses portes chancelantes L’absurdité qui m’égratigne Suinte d’un sang exténué Sur l’océan d’un port noyé Je vois des regards égorgés Assez ! J’ai mal de vivre Au bord du cœur Tant de sourires seront percés Sous des ogives parfumées Trop de violence sème la peur Aux vents d’un monde crucifié Marées d’acide aux fumées âcres Les âmes se tordent dans la nuit Je bois l’élixir des maudits Le poète est un condamné Aux ailes rognées par la nausée Assez ! J'ai mal de vivre Au fond du coeur Les fleuves sont rouges d’encres livides L’humanité a dévalé Le long des collines de la mort Tant de beauté fut mutilée Les galops fauves de la folie Sur les steppes frissonnantes prient Le poète est pris par une transe Dans cette lumière qui l’atteint Au grand festin d’éternité Assez ! J’ai mal de vivre Et de mourir... Slavia Novembre 2014

Aimer ? par Sysy melody

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"Aimer ? C'est... oublier... qu'on doit mourir." Il n'y a plus de temps pour personne quand l'été devient l'automne. Nous avons passé tout ce temps à nous écorcher vifs sur de l'immatériel... Où vas-tu ? Nul ne le sait. Où je vais ? Nul ne le croit. Vouloir des caresses sans aucune promesse. Où allons-nous ? Vers une étoile à décrocher, une autre bouche à embrasser. Laissons encore un peu d'espace pour un sourire virtuel, un sourire ailé, qui nous amène toujours au-delà de la ligne, entre le ridicule et le sublime. Où allons-nous ? Nul ne le voit. L'un pour l'autre, Nous oublierons.

L'éternité par Slavia

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Si je suis maladive en cette âme troublée, Ô vie ! C’est que tu fis de moi une écorchée. Dans le silence ocré où scintille le passé Défilent les visages de mes êtres aimés. L’âcre odeur des instants glissent dans le hasard Et ce qui fut hier, demain ne sera plus. Cette seconde qui tremble déjà a disparu. Mon cœur se noie sans cesse où s’irise le regard. De vivre je me meurs, chaque jour est damné. La douleur est conscience d’un désespoir qui né. De l’aube au crépuscule le vertige m’enlace. De vivre je me meurs, la nuit est condamnée. L’heure est douce et pourtant, déjà la mort efface Tout ce qui fut si beau, laissant l’éternité. Slavia 13 novembre 2014 " Elle est retrouvée. Quoi ? — L'Éternité. C'est la mer allée Avec le soleil ..." Arthur Rimbaud

A l'abordage, moussaillons ! par Mars1329

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"Par le producteur Jerry Bruckheimer". Le nom seul, ainsi que la bande annonce, avaient de quoi m'allécher, et c'est avec entrain que j'étais allé voir au cinéma ce "Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl" réalisé par Gore Verbinski, qui a à son actif le film d'épouvante "Le cercle : the ring". Côté casting, Johnny Depp que l'on ne présente plus, Orlando Bloom (tout auréolé de son rôle de Legolas dans le "Seigneur des anneaux") et la très charmante Keira Knightley. Donc, tout pour que je puisse passer un excellent moment. Cruelle désillusion tout au long du film, car me voici non pas devant un film d'aventures un peu "dark" et effrayant comme j'étais en droit de m'attendre avec ces pirates morts-vivants, mais devant un banal film d'aventures estampillé "Disney", familial doté d'une bonne dose d'humour, comme j'ai pu en voir des milliers de fois auparavant. Johnny Depp grimé en travesti en guise de pirate, je crois rêver, mais non il s'agit bien du film proprement dit ! "Pirates des Caraïbes" peut clairement se vanter d'être le seul film qui m'ait fait endormir une partie pendant la projection, tellement l'ennui pointait clairement le bout de son nez ! A la fin de la projection, j'eus vraiment le sentiment que Gore Verbinski était passé à côté de la plaque, se trompant clairement de genre. Pas le sentiment apparemment de la presse, ni des spectateurs, qui ont encensé ce film très surestimé à mon goût, à tel point qu'il accouchera de 3 suites tout aussi mauvaises (mention spéciale au 2nd volet où les pirates font office de calamars ambulants, à tel point que j'eus l'impression d'avoir été convié à la journée "portes ouvertes" des fruits de mer en tout genre, la foire de l'agriculture version océanique !!). Vous l'aurez compris, "Pirates des Caraïbes" premier du nom fut une des plus grosses déceptions ciné de cette année 2003 (je parle en mon nom bien sûr) et le seul que j'ai pu voir dans une salle obscure. J'ai eu beau donner multitude de chances à cette saga en visionnant le 2, le 3 et le 4, mais rien n'y fait : la mayonnaise ne prend pas et l'indigestion aux fruits de mer se fait vite ressentir ! A moins que je n'apprécie pas les films de pirates tout simplement.... !!

Amincissement programmé par Jules Félix

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Le constat provient d’un homme qui s’est souvent trompé dans ses pronostics économiques (ce qui rend ses conseils paradoxalement fort onéreux !) mais qui, néanmoins, a quelques connaissances en économie. Conseiller de nombreux patrons d’entreprises et d’hommes politiques (Jojo, Niko, etc.), il est donc réputé pour ses avis à ne surtout pas suivre à la lettre : en général, il se passe toujours le contraire de ce qu’il avait imaginé. Ce qui en fait, effectivement, un conseiller indispensable. Une contre-madame Soleil, en quelque sorte. Auteur de nombreux bouquins, des essais, dont un sur Spinoza qui lui a valu, le 28 novembre 2001, une condamnation par le tribunal de grande instance de Paris pour « plagiat, reproduction servile et contrefaçon » car il avait recopié partiellement la biographie d’un autre auteur (vu l’affaire PPDA sur Hemingway, il semblerait que ce soit une pratique relativement fréquente). Je l’ai entendu très furtivement par mon zapping vespéral : il était l’invité d’une émission sur France 5 animée par un journaliste que j’apprécie peu car assez imbu de sa personne (comme beaucoup dans la profession, mais pas tous heureusement !), Franz-Olivier Giesbert, qui avait invité le 13 novembre 2014, entre autres, Jacques Julliard, Marcel Gauchet et donc, Alain Minc, pour papoter du monde. Ce Minc n’a pas hésité à dire que le pays vivait dans une économie quasi-soviétique car l’État et tous les services publics assimilés (hôpitaux, régions, départements, communes, etc.) dépensaient plus de la moitié du produit intérieur brut. Ce qui est vrai. Et même si le gouvernement prétend que les dépenses diminuent, la réalité est qu’elles sont toujours en hausse pour différentes raisons dont la principale est bien sûr le chômage (qui continue à croître), les retraites (avec les babyboomers), et la santé. Le vieillissement coûte très cher en soins médicaux. Ce seraient les six derniers mois d’une vie qui coûtent le plus cher, d’où d’ailleurs, sans trop le dire, l’idée d’encourager ou même de légaliser l’euthanasie pour des raisons budgétaires qui, bien sûr, ne seront jamais invoquées. Étrangement, ce même Alain n’avait pas hésité non plus, il y a quelques années, à instrumentaliser son pauvre père centenaire en trouvant presque révoltant que l’État lui eût fourni des soins gratuitement alors qu’il avait les moyens de se soigner à ses propres frais. Il avait expliqué que l’hospitalisation de quinze jours de son père qui allait très bientôt mourir (sept mois plus tard) avait coûté à la collectivité cent mille euros. Or, lui ou ses enfants auraient pu les payer, parce qu’ils en avaient les moyens. Ainsi, il avait proposé que les frais médicaux pour les très vieux, à partir d’un certain niveau de patrimoine, ne fussent plus pris en charge par la sécurité sociale mais par le patrimoine du patient ou par celui de ses héritiers ! Cette proposition qu’il avait faite il y a quelques années reviendrait à une américanisation des soins, avec le risque, pour une personne atteinte d’un cancer, de devoir renoncer à un scanner, voire à une chimiothérapie car il n’aurait pas assez d’argent. Pourtant, Minc considérait cette proposition comme une mesure …sociale (supposée de gauche) et dans l’objectif de percuter les esprits, il avait même volontairement majoré les frais concernant son père qui n'avaient été réellement que de vingt-cinq mille euros (ce qui est déjà pas mal). Par ailleurs, les plus vieux ne coûtent pas plus cher que les très jeunes : les soins pour les enfants de moins de dix ans coûtent aussi cher que ceux pour les personnes de plus de quatre-vingt-cinq ans. Et puis, toujours la même question : que signifie être riche ? Jusqu’où mettre le curseur, une fois qu’on le crée ? Comme pour la CSG, commencée avec un très faible taux, l’outil peut ensuite exploiter discrètement la pleine puissance de ses effets en modifiant les conditions sans crier gare, dans le secret des cabinets ministériels. Faire payer les vieux riches, cela pourrait donc être séduisant (pour les jeunes pauvres entre autres), mais on est toujours le riche et le vieux de quelqu’un, pour paraphraser une formule sur un autre qualificatif plus vulgaire. D’ailleurs, les personnes qui ont des revenus importants paient déjà plus cher leurs cotisations sociales. Heureusement, il est écouté pour ce qu’on sait, à savoir qu’il se trompe toujours ! Il est bien un bon indicateur pour ce qu’il ne faut pas faire. À moins que certains, en mal d’imagination, soient maintenant prêts à reprendre n’importe quelle idée, du moment qu’elle ferait faire des économies à l’État ? On a déjà commencé avec les allocations familiales… Paroles Mincéennes : http://www.dailymotion.com/video/xd7y9s_parlons-net-alain-minc-la-crise-et_news Rapport sur la Sécurité sociale 2010 : http://www.securite-sociale.fr/IMG/pdf/hcaam_rapport2010.pdf (Diagramme de la page 69) Rapport sur la Sécurité sociale 2012 : http://www.securite-sociale.fr/IMG/pdf/rapport_annuel_2012_hcaam.pdf Rapport sur la Sécurité sociale 2013 : http://www.securite-sociale.fr/IMG/pdf/rapport_annuel_2013.pdf (Diagramme 28 de la page 251)

Mort d'Alexandre Grothendieck, mathématicien de génie hors norme par Taupa_z

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Alexander Grothendieck est né le 28 mars 1928 à Berlin d'un père anarchiste russe, tué par les nazis, et d'une mère femme de lettres, réfugiée en France. Il passe sa licence à la faculté des sciences de Montpellier, puis passe une année en 1948-1949 à l'École Normale Supérieure à Paris, avant de migrer en 1949 à l'université de Nancy. Il y devient l'élève, en analyse fonctionnelle, de Schwartz et Dieudonné. Ce dernier le trouve un peu prétentieux, et lui propose de travailler sur des questions que ni Schwartz, ni lui n'ont su résoudre. Voilà ce qu'en dit Schwartz dans son autobiographie : "Dieudonné, avec l'agressivité (toujours passagère), dont il était capable, lui passa un savon mémorable, arguant qu'on, ne devait pas travailler de cette manière, en généralisant pour le plaisir de généraliser. [...] L'article s'achevait sur 14 questions, des problèmes que nous n'avions pas su résoudre, Dieudonné et moi. Dieudonné lui [Grothendieck] proposa de réfléchir à certains d'entre eux qu'il choisirait. Nous ne le revîmes plus de quelques semaines. Lorsqu'il avait réapparu, il avait trouvé la solution de la moitié d'entre eux !". Rapidement, Grothendieck rédige sa thèse intitulée Produits tensoriels topologiques et espaces nucléaires, et devient le spécialiste mondial de la théorie des espaces vectoriels topologiques. Il devient alors membre du célèbre groupe Bourbaki auprès de ses aînés. Il est confronté à la nécessité de trouver un poste dans la recherche. Apatride, il ne peut accéder à un poste dans la fonction publique française, et il ne désire pas se faire naturaliser car il refuse de faire son service militaire. Il part alors enseigner à Sao Paulo (Brésil), à Lawrence (Kansas), à Chicago (Etats-Unis). Au début des années 1960, il obtient une charge au tout récent Institut des Hautes Études Scientifiques (IHES), institut nouvellement créé par l'homme d'affaires et mathématicien Léon Motchane sur le modèle de l'Institute for Advanced Study (IAS) de Princeton. Son centre d'intérêt s'oriente vers la géométrie algébrique. Il y réalise des travaux gigantesques, qui révolutionnèrent la discipline, et qui lui valent la médaille Fields en 1966. Toutefois, Grothendieck refuse de se rendre en URSS pour la recevoir, afin de protester contre la répression de l'insurrection hongroise en 1956. On la lui remet plus tard, mais il l'offre au Viêt-nam, afin qu'il utilise son or. Il y enseigne d'ailleurs plusieurs semaines sous les bombardements américains. Vers la fin des années 60, Grothendieck, qui a perdu l'habitude de rédiger (Dieudonné a rédigé des années durant son séminaire), devient de moins en moins clair. Il ne pardonnera jamais aux autres mathématiciens de ne pas le comprendre et de "dénaturer" ainsi ses idées. Si ses relations avec la communauté mathématique n'avaient jamais été faciles (il travaillait énormément en solitaire, ses journées faisaient 27 ou 28H, de sorte que parfois il lui arrivait de se décaler - Il méprisait légèrement Dieudonné, séquelle du premier coup de gueule de ce dernier - ses prises de becs avec Weil causèrent son départ de Bourbaki...), elles sont plus tendues que jamais... Il abandonne peu à peu les mathématiques, pour se consacrer à ses autres convictions. En 1970, il fonde avec deux autres mathématiciens, Claude Chevalley et Pierre Samuel, le groupe Survivre et Vivre, pacifiste et écologiste. A la même époque, il découvre que l'IHES est partiellement financé par le ministère de la défense. Il quitte l'institut, d'abord pour le Collège de France, puis pour l'Université de Montpellier (il a été naturalisé en 1971), avant de terminer sa carrière au CNRS de 1984 à 1988. Il s'est alors retiré dans sa maison de Lasserre, dans les pyrénées ariégeoises, où il vécut quasiment en hermite jusqu'à sa mort. Grothendieck a écrit en 1985 une sorte d'autobiographie, Récoltes et semailles, sous-titré "Réflexions et témoignage sur un passé de mathématicien" qui ne trouve pas d'éditeur, mais que l'on peut désormais trouver sur internet. Elle contient de nombreuses attaques contre la communauté des mathématiciens. Un témoignage intéressant concernant la vie de Grothendieck est la correspondance Serre-Grothendieck publiée en complément des œuvres complètes de Jean-Pierre Serre. Source : bibm@th.net On trouvera ci-dessous la copie de la dépêche AFP de ce jour (14 novembre 2014) Alexandre Grothendieck, l'un des plus grands mathématiciens du XXe siècle, est décédé à l'âge de 86 ans à l'hôpital de Saint-Girons, dans l'Ariège, département où cette personnalité hors norme vivait en ermite depuis près de 25 ans. Le mathématicien est mort jeudi, a indiqué vendredi sans plus de précision le Centre hospitalier Ariège Couserans, à Saint-Girons. François Hollande a salué vendredi la mémoire de "l’un de nos plus grands mathématiciens", qui "était également une personnalité hors du commun dans sa philosophie de la vie". Alexandre Grothendieck était né le 28 mars 1928 à Berlin d'un père russe anarchiste de confession juive et d'une journaliste très engagée. Ses parents avaient fui le nazisme vers l'Espagne, puis la France où il devait les rejoindre en 1939. Il avait été naturalisé français en 1971. Il avait reçu en 1966 la médaille Fields, l'équivalent du prix Nobel pour les mathématiciens. Mais, savant hors norme, il avait refusé cette consécration et avait rompu avec son milieu, pour fonder une version radicale de l'écologie politique. Il avait quitté le Collège de France en 1972 pour retourner donner des cours à Montpellier. Il s'était par la suite retiré en Ariège, à Lasserre, un petit village des Pyrénées d'à peine 200 habitants non loin de Saint-Girons, une retraite dont il avait fait en sorte que le nom fût tenu secret. "Il avait quitté la scène publique dès sa retraite et personne, depuis son choix de couper avec son passé tant professionnel que familial, ne savait ce qu’il était devenu. Cela remonte à 1990", témoigne Alain Bari, le maire de Lasserre. "J’ai découvert l’existence d’Alexandre Grothendieck lors de mon élection à la mairie en 2001", a raconté à l'AFP le maire, enseignant en mathématiques dans le supérieur à Toulouse. Peu après son élection, l'édile a eu un premier contact avec M. Grothendieck lors de l'incendie de sa maison: "Il refusait que les pompiers interviennent et voulait qu’ils laissent brûler sa maison. Après réparation, il y resta finalement. Je l'ai revu quelque temps plus tard car il refusait de couper des arbres menaçant la propriété voisine en cas de chute. Un comportement qui démontrait son refus de vivre en société. Il était une sorte d’ermite moral, proche du village mais n’y ayant aucun contact". Alain Bari a tenté en vain de nouer le dialogue mais il a reçu une lettre du mathématicien, où il expliquait "qu’il ne voulait avoir de contact avec personne et d’aucune nature qu'elle soit professionnelle, officielle ou privée". Il n'avait plus de contact avec ses quatre fils et sa fille, selon le maire, qui est également conseiller général UMP. Ses enfants, alertés de la santé de plus en plus précaire d’Alexandre Grothendieck sont quand même parvenus à le joindre, prévenant les services sociaux que leur père nécessitait des soins. "Ils sont tous venus, pendant un mois environ pour l’assister. Une présence discrète, respectueuse de la volonté de celui qui, jusqu'à sa mort, conserva son secret et son silence. Tout le village de Lasserre a d’ailleurs fait de même pendant près d’un quart de siècle", selon le maire.

Dana verlanise... par Sysy melody

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Ecrivain, poète, conteur ou marginal, Il est pionnier du slam in France Un papelard, un bic, un micro Et l'esprit anar proche de la punkitude Sur une tribune inédite Il exprime tous ses états d'âme Autour d'un One man slam Terreau de tous ses élans artistiques Homme libre, lover in black, lonesome killer Il est temps que le film se crypte Que je joue de son corps comme un accord distors Sur un morceau de choix qui serait Prometteur Ecrivain, poète, conteur ou marginal, Sur une musique de mots lumineux Son ton monocorde, sensible et glauque Se fend d'une litanie métaphorique Pure transfiguration de sa vie par l'écriture, Depuis cette scène poétique et littéraire Dans le moule huilé de culture et d'art Dana est l'extra-terrestre rédempteur Homme libre, lover in black, lonesome killer Il est temps que le film se crypte Que je joue de son corps comme un accord distors Sur un morceau de choix qui serait le Meilleur.

eden eden par Ymca

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Touche sur le clavier du songe au delà est ta vie demeure en voix la page si telle est en sa nuit si parfait que ce jour qui feu tarde à te dire que le masque s'entrouvre que le chant là te guide ad Te. L, en souvenance du mur et des deux gens, des paroles dites et des pensers absents ... amin ?

Culture Paysanne par Ashke

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CULTURE PAYSANNE Du candide maraicher il faut cultiver le jardin. Son champ donneur de maïs sème le citadin. Ses haricots verts de terre ont un grain de folie. Son blé s’enrichit face aux avoinées de la chienlit. Du verger, le râteau du pote âgé s’est débiné. En tête bêche, outils et pioches sont donnés. Sa brouette roule sur les pelles entremêlées. Sa tondeuse rase les hautes herbes refoulées. Le laboureur piétine les plates bandes en friche. Les choux du planteur frisent pour des postiches. Ses salades racontent leur frayeur des citrouilles. Ses tomates rougissent des poivrons en vadrouille.

La Gloire de mon oncle et le Chateau de ma tante par Annaconte

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Les fenêtres ouvertes depuis le matin furent fermées à l'heure de la sieste, soit-disant à cause de la chaleur de l'été, et de la trop forte luminosité dans la chambre. C' était tous les jours la même chose. Après le repas de midi, copieux comme il se devait,- viandes, charcutailles, légumes, sauces, gratins,- cuisiné avec passion par la tante pour ses hommes rentrés de la terre ou de l'atelier, harassés de fatigue et morts de faim, c'était rituel, l'oncle basculait tout son corps en arrière sur sa chaise de paille, se frottait le ventre, étirait ses bras au-dessus de la tête, satisfait, arborait un sourire content, et en clignant les yeux cherchait la tante de la main et lui tapotait la croupe d'un air complice. Tout en débarrassant la table, elle le laissait faire en s'exclamant, prétextant la vaisselle à finir, les assiettes à ranger...Elle faisait celle qui n'avait guère de temps pour ça. Il fallait d'abord que les petits soient endormis, et les aînés sortis, dans la rue, à jouer. Ils ne rentreraient plus avant le goûter. On pourrait être tranquilles. Et puis il fallait encore servir le café. Nettoyer la nappe cirée. Bientôt elle serait toute à lui. C'est ce que provocante, elle lui faisait comprendre à chaque fois, penchée sur la bassine d'eau mousseuse, les reins bien cambrés, en ondulant des hanches. Alors lui, renversé sur sa chaise, en fin connaisseur, il jaugeait ses formes, approuvait de la tête, puis fermait les yeux, et finissait par s'endormir là, au bout de la table vide désormais, les bras ballants le long du corps abandonné. C'est ainsi qu' après s'en être allée fermer les fenêtres de la chambre, contre la fameuse chaleur de l 'été, la tante revenait dans la cuisine, et trouvait son homme en plein somme, qui soupirait en ronflant comme un bienheureux. Elle n'osait pas le réveiller. Bon, ce n'était pas grave. On ferait la sieste ce soir.... avant le coucher.

Potimarron mon ami par Christa23

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On m’a offert, quelle drôle d’idée, un potimarron ; l’intention tenait plus à la bonne éducation qu’à la séduction ; mes remerciements furent chaleureux et L’invité confus m’expliqua qu’ayant un peu d’avance sur l’horaire prévu, il avait fait un tour au marché, et l’idée de m’apporter ce joli légume lui était venu. J’avais à faire à un poète nul doute. Il dut retomber sur terre lorsque, pratique, je lui expliquai qu’il devait me le couper en quatre, car déjà le potiron me posait problème à la découpe, alors le potimarron il n’est pas question, pour moi faible femme, de m’y attaquer dans son entier. Il s’exécuta, et je crois que cette expérience l’aida à regagner la terre ferme ; le légume coupé en quatre fut remisé à la cuisine, car un autre plat était prévu pour le repas. L’invité reparti, je me retrouvai seule et perplexe face au cucurbitacée ; que faire de ce légume souvent vu sur les étals du marché, mais jamais acheté. Je décidai malgré tout de ne pas gâcher et je m’attaquai à ce frère du potiron. Cuisinières/iers émérites, arrêtez là votre lecture ! Car la suite ne mérite que votre dédain. Sans aller consulter les sites marmitons, et autres, je m’armai d’un économe et attaquai le potimarron. J’ai cru l’avoir entendu rire tant l’ustensile sembla inutile face à la peau dure du légume ; l’un des deux devait avoir la peau de l’autre. La fuite n’était pas concevable, toute la coutellerie de la cuisine fut donc convoqué, ils entamèrent la peau du bien nommé, un quart fut épluché. Il fallait que je fasse une pause, mes forces diminuaient, un peu de réflexion était nécessaire. Était-il vraiment utile de l’éplucher, pourquoi pas un petit tour dans l’eau bouillante 10/ 20 minutes ….. Peut-être. Après ce bain, oh miracle, la peau me parut comestible, je n’en laissai pas trop sur le légume, c’était mes premiers pas vers le potimarron et le coup de téléphone m’informant de la comestibilité de la peau du cucurbitacée arriva trop tard. Il fut servi le lendemain agrémenté de crème fraîche, de parmesan, gratiné au four et remporta auprès de mon fils un joli succès. Pfuit …..tout ça pour ça, fait la/le cuisinière/ier émérite. oui je sais…… je devrais passer plus de temps sur certains sites culinaires, mais un autre site monopolise mon attention.

Aimons les syllabes par Syllabique

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Nous , les syllabiques, on aime les syllabes. Pourquoi ? Entre les caractères et les mots , il y a les syllabes. Les mots sont des significations , les caractères des ponctuations ou des intonations. L'autre jour j'étais en Auvergne. Pas loin , une amie de mon ancien temps, s'y était installée. Je me décide à lui envoyer un SMS pour lui demander si elle serait disponible pour qu'on se voit. Comme je sais qu'elle aime qu'on communique en anglais, ( je peux pas vous raconter pourquoi sinon il me faudrait dix pages rien pour l'introduction), je lui écrit : « Hi Chris , available for a talk ? Si yes answer no, if no answer yes, if you dont know, answer why » Pour un syllabique , « no » « yes » « why » sont des syllabes qui se confondent avec une signification parce qu'ils existent des cas comme ça. Pourtant , la plupart du temps, les mots ou les significations comportent plusieurs syllabes , pour se constituer , prendre du sens et signifier quelque chose. Par exemple : je t'aime, je thème C'est les mêmes syllabes, mais avec un arrangement différent de lettres. Mais l'intonation est la même, enfin pour certains, puisque je n'arrive pas à entendre la différence entre les tons , alors que d'autres le pourront. Maintenant peut être que je pense qu'on aime sur un thème et pas sur un autre ? Et que l'amour se présente à nous sur un thème , sinon il n'y a pas d'amour. Avec Chris, dans notre quarantaine florissante, on a eu un histoire d'amour qui a mal fini comme la plupart des histoires d'amour qui étaient uniquement guidées par la passion – alias le sexe-. Aujourd’hui vingt ans après, il reste une histoire de sentiments comme une reconnaissance d'avoir vécu quelque chose de l'ordre d'un moment privilégié que nous offre la vie. Maintenant on a régressé , on ne se dit plus des mots mais des syllabes. On a contracté le temps, les mots , les sentiments, les émotions Elle m'a répondu « ok » Bien sûr , nous eûmes des orages, Bien sûr, nous eûmes des tourments Belle chanson de Brel, on peut les réécrire en syllabes : Bi In Sur Nou Eum Dé O Ra Ge Bi In Sur Nou Eum Dé Tour Man En pensant à elle me viennent des syllabes : Je Ban De En Cor Pour Toi Une variante Je Ban Dans Corps Pour Quoi ? Une autre Jeux Band En Cor Pour Toi ? Quand on signifie quelque chose à quelqu'un qu'on aime encore, il y a intérêt à dire les phrases qu'on veut lui dire en mode syllabique. La liste des syllabes vient facilement à l'esprit, Est-ce à dire que les syllabes sont orphelines de sens ? Et qu'on ne les aime associer à d'autres ? Faisons le parallèle avec les notes de musique, il faut qu'elles soient associées à d'autres pour faire une mélodie. Les syllabes sont des notes de musique dont les mots sont la mélodie, et les phrases la mélodie des mots. Mais alors le rythme dans la musique , c'est quoi dans le langage ? La syntaxe et derrière la syntaxe le style. Comme en musique , la mélodie se rythme suivant le style de musique, Jazzy, Blues, Classique, Orchestral. Finalement la musique et la parole se ressemblent, elles provoquent toutes deux des émotions , des sensations, des images. A condition d'en revenir aux syllabes http://www.youtube.com/watch?v=m1ZWKanqrsQ&feature=related

Tout n'est... queue ronron. par Sysy melody

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Tout en elle est suggestif, doux, gratifiant, parfois excessif. Elle prend son temps, ralentit, suit ses instincts et goûte la sensualité d'Edoné au quotidien. L'attachement aux plaisirs des sens est son unique religion. Elle aime chatouiller du bout du nez les pétales de lys. Le duvet nasidoux, tremblant sous les à-coups parfumés de la fleur, anesthésie son âme de délicieux picotements... nerveux. Tout n'est... que frisson. Elle aime la richesse du lait gourmand qui glisse sur sa peau. Ses chairs sous le palper-rouler de ses doigts agiles livrent généreusement toute leur grâce... pulpe. Tout n'est... que tâtons. Elle aime aussi, accroupie sur les draps moelleux, enrouler moulées ses hanches torrides contre les coussins aux tissus de soie brillante. Velours, miroir, onctuosité, veloute et vagina, douceur... clitorine. Tout n'est... que soupçon. Mais ce qu'elle aime par dessus tout, c'est tremper ses doigts fins dans le chocolat fondu. Il coule le long de sa gorge quand elle fond sa main dégoulinante à sa bouche offerte. C'est bon, divin, moelleux, noir, puissant... crémeux. Tout n'est... que succion. Miss Sysy voue toute sa vie au Royaume des Sens, entre profondeur, caresse, satisfaction, suggestion, séduction, somptuosité et soie. Tout n'est... que passion. Sysy loves Sensuality... Tout n'est... queue ronron.

Madame par LeTempsDesOranges

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Madame attend sa ponction qui l'emmènera vers d'autres horizons Madame se mure dans le silence et vibre de ses folles expériences Madame me demande gentillement comment allez-vous aujourd'hui? Et vous Madame? Je vais bien, merci. Madame ne se plaint jamais alors je m'attarde sur son visage triste et toujours très fardé comme pour dissimuler un naufrage Madame mange de bon appétit nous élaborons des menus sushis de menus aiguillettes de canard et de pommes sautées au lard Madame est alitée le crabe visite sa moelle épinière y déposant de larges sphères à jamais retirées Madame tricote avec les mots et me dit qu'elle devient folle je souris et lui tend son étole pour réchauffer ses frêles os Madame dort d'un sommeil presque voulu elle pense à ses enfants qui vivent au loin ouvre les yeux, fixe le sol en recoins et me prie de chasser ce chat tout poilu Madame ne mange plus seule je m'assieds à sa bouche hésitante allonge mon geste précis en gueule qui se referme fausse-routante Madame broie du noir elle ne se mire plus dans le miroir je la regarde, me fonds en elle lui prends sa main qu'elle serre Madame va mourir elle sait que bientôt elle lâchera prise je lui invente une histoire surprise que nul Dieu ne pourrait convenir Madame est entourée de ses enfants revenus autour du lit dernier soupir profond elle s'est tue Madame vous dire seulement ce que vous m'avez apporté de votre courage et dignité .. ils peuvent être fiers vos enfants. A Genevière S. avec toute mon affection

Mauvais sang ? par Mouettes

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Extérieur nuit – « Un soir de pluie » - Réverbères, ruelle sombre, trottoirs défoncés Il n’aurait pas du être là. Il ne devait pas passer par cette rue, mais juste en quittant la bande à Fred, il avait aperçu un gyrophare de voiture de flics et avait préféré tourner et marcher vers le quartier nord par un autre chemin. Il avait longé les entrepôts et s’était éloigné. En entendant marcher derrière lui, il avait remonté le zip de son blouson et allongé son pas. Mais ils étaient déjà sur lui. Il avait juste vu la lumière sur la lame, un cutter sûrement. Ca ne lui avait même pas fait mal, bizarre. La tête calée contre le bord du caniveau, il soufflait un peu avant de se relever. Un réverbère à l’envers dans les yeux, sentinelle désarmée. Mais il devinait sous ses doigts quelque chose de chaud, un peu visqueux qui imbibait son blouson. Son sang. Il n’aurait pas du être là. Rouge fatal. Intérieur jour - Scialythique sur carreaux de faïence blanche, toiles de coton vert chirurgical, blouses bleues, masques blancs On y est presque… Allez-y, poussez Madame… C’est ça, c’est bien… Allez-y, encore, encore, encore, c’est bien… Soufflez… A la prochaine contraction, on recommence et ce sera bon… Vous la sentez arriver? Alors on y va. Allez, allez, allez, c’est bien… Je vois sa tête… j’ai ses épaules… Cri guetté. Chair et sang. Rouge naissant. Intérieur nuit – Chuchotements, froissements - Coulisses, pénombre Mais qu’est-ce qu’ils font là !? Ils ont passé toute l’année à préparer ce moment. Ils se sont investis totalement, tous, unis vers ce but. Dieu sait combien de fois ils se sont retrouvés pour travailler ensemble et tout envisager. Cette soirée doit être l’aboutissement de tous leurs efforts. Ils ont monté, essayé, lu, relu, répété. Cette fois ils n’ont plus le choix : le rideau lourd tressaille et commence à balayer la scène. Les deux pans de velours cramoisi s’écartent doucement sur le noir vertigineux de la salle. La lame rentre dans le manche. Le sang est factice. La victime se relève pour venir saluer. La troupe commettra le même crime demain. Trompe-l’œil et velours. Rouge théâtral. Extérieur jour – Sonnerie, « Melody Nelson » - Sortie de collège 17 heures, elle sort avec son amie Elo et tous leurs potes de la 5èmeB. On rit, on glousse, on se bouscule. Tom a chipé le bandana de JP. Ils se coursent autour d’elles. Ils sont chiants, elles adorent. Mais là, elle est seule. Elle est unique. Elle est porteuse d’un secret. Tout à l’heure, elle a zappé la fin du cours de Madame Dubillard. Elle devra récupérer les notes d’Elo si elle veut connaître la fin de l’histoire des plaques et de leur tectonique. Elle s’y attendait. On lui en avait parlé. Sa mère bien sûr, Elo. N’empêche ! Tout à l’heure elle a grandi d’un coup. Tout à l’heure elle a senti ce sang chaud, étonnant et inconnu. Rouge intime. Rouge promesse. Rubis, vernis à ongles, Mercurochrome, grenadine, coquelicot… Tous les rouges sont dans la nature, comme les goûts. Mais le sang est notre point commun, fondamental, précieux. Protégeons-nous ________________________ Il s'agit ici d'une urgence, encore et encore. Petit com réchauffé par Mouettes, un rien paresseuses, mais surtout désespérément tristres de voir qu'année après année, la "journée mondiale de lutte contre le sida" est toujours autant nécessaire.

Juste pour rire par Repassera

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Ca y est, le Bac 2014, c'est fini. Et alors que l'on attend nos résultats avec impatience, voici le moment de découvrir les "perles" des élèves ! Au programme : mots venus de nulle part, citations hilarantes, lapsus... Culte ! Après des mois de révision, des milliers d'élèves de Terminale ont passé leur Bac il y a une semaine. Et comme chaque année, il semblerait qu'il y ait du bon et... du moins bon ! En effet, comme chaque année, les "perles du Bac" viennent d'être dévoilées et c'est très drôle. Entre blagounettes, avis bien tranchés, lapsus grossiers ou absurdités incompréhensibles, il y a de vraies pépites. Que ce soit en philo, Histoire ou français, voici quelques-unes de nos perles préférées cette année ! LIKE ET PARTAGE ! Perles du bac de philo "Pour des personnes c'est trop compliqué de faire les choses pour être heureux, donc ils laissent tomber et se disent qu'il vaut mieux être malheureux." "Je dois dire que je n'ai objectivement aucune connaissance sur Kant." "Je peux avoir le choix entre un baba au rhum et une forêt noire, mais si le docteur me dit pas de fraises, j'ai toujours le choix sans la liberté de manger celui que je veux." "Comme disait l'autre, je pense donc je suis !" "​On peut comparer Descartes à un philosophe." "On vit pour être heureux, mais des gens voudraient qu'on soit pas heureux ( Etat, parents, professeurs, SNCF... )" ""Il en faut peu pour être heureux", comme le chantaient les 7 nains de Blanche-Neige." "Se connaître soi-même nécessite une bonne connaissance de soi." "Pour vivre dans la joie et l'allée graisse, il faut faire des sacrifices." "Pourtant, pour être heureux, certains font des actes très méchants : violer, tuer, massacrer, torturer, découper, écorcher... Mais il n'est pas nécessaire toujours d'en arriver là." Perles du bac d’Histoire "Les chinois étaient comme les nazis : ils ont juste génocidé moins de gens." "Un monde multipolaire est un monde où il fait très froid." "Mao Zedong a envoyé un ultime atome à ses opposants." "L'Europe est devenue géographiquement étendue, avec notamment six fusées horaires". "Au fil des années, la méfiance des européens fait qu'il sont devenus antisceptiques." "En conclusion, l'Europe politique n'a rien à voir avec ce que tout le monde imaginait en 1948 : comme sur les brochures, il fallait sans doute bien lire les petites lignes en bas !" "L'Europe reste très liée aux USA, vu qu'il ne sont séparés que par une étendue d'eau." "La population chinoise mourrait de faim, surtout dans les grandes villes : Shanghai, King Kong ou encore Pékin." "On peut presque comparer la Chine à la France, sauf au niveau de la taille, de sa puissance financière, du nombre d'habitants et de la langue." "La Chine a commencée en 1949. Avant, elle n'avait pas fait grand-chose." Perles du bac Français "Cette rencontre va être décisive, car sans vouloir vous spoiler la fin du roman, Fabrice ne va pas rester dans cette prison." "Lorsque je lis un poème, j'entends les cigales qui chantent." ​ "Depuis la fenêtre de la salle d'examen, je vois des oiseaux et des nuages dans le ciel. Mais je vois surtout ma maison. Et ça me rend nostalgique rien que de penser que j'y étais encore ce matin." "Si on découpait les mots à la hache et qu'on comptait les morceaux, on s'apercevrait que le nombre de syllabes est à peu près égal." "Devant de tels vers, on ressent une émotion comprise entre le néant intégral à l'incompréhension." "Victor Hugo est un écrivain et un poète du 19ème siècle. On lui doit notamment Notre Dame de Paris ou encore Les Minables." "Amis lecteurs, les thèmes abordés par les poètes ne sont pas toujours sérieux et graves : ils sont parfois chiants aussi !" "Comment s’exprime le sentiment amoureux dans les trois textes du corpus ? De façon très impénétrable." "L’émotion que l’on ressent à la lecture d’un texte poétique est la satisfaction de savoir comprendre des oeuvres que les autres ne comprennent pas." Adorable :D

J'ai pu venir jusqu'à vous. par Syllabique

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Voilà , je vous explique. Il y a longtemps , j'étais un enfant , né d'un hasard de l'histoire, dans un autre pays, où à travers les fenêtres la nuit, on voyait l'espace immense avec des myriades d'étoiles, dont Orion, avec Bételgeuse, 950 fois plus grande que le Soleil. Comment peut-on imaginer quelque chose de 950 fois plus grand que le soleil ! Pour un enfant, c'est facile , d'imaginer d'être 1000 fois plus grand que sa mère et son père. Il suffit de rêver aux choses, au monde, et de s'en détacher pour le survoler comme Super Man, allongé dans l'espace, les bras tendus, volant à la vitesse de la lumière pour aider les pauvres, les malheureux, les en-dangers de mort. D'ailleurs on en vient même à se demander si à la clinique, ils ne sont pas trompés, en te collant ces parents là , alors que tu ne peux qu'être généré que par des êtres exceptionnels, genre le roi de Hongrie ou d’Afghanistan. Sauf que vers 12 ans, les poils apparaissent sur le pubis et sous les aisselles et quand on court ça commence à sentir le musc et que tu entends des trucs comme « tu as pris ta douche aujourd’hui ? » Ton petit engin devient dur tous les soirs , jusqu'au matin et tu rêves à des trucs impossibles à raconter. Par exemple, que ta maîtresse d'école, celle d'avant, parce que maintenant je suis au lycée, en 3 ème – un peu en avance parce que je connaissais Orion sûrement – qui pour me punir me pend sur le fil qui sèche le linge, avec des pinces à linge, dont l'une pinçant mon zizi sur le fil tendu. Puis un soir, pendant une nuit profonde, le rêve a dérapé, j'ai expulsé une sorte de liquide poisseux en ayant un plaisir puissant et j'ai été terrorisé d'avoir fait une sorte de pipi au lit. Je me suis levé et j'ai regardé par la fenêtre , la constellation d'Orion, 950 fois plus grande que le soleil, ce plaisir que j'avais eu était lui aussi 950 fois plus grand qu'aucun des plaisirs que j'avais eus jusqu'à présent. Cinquante ans après, mon truc est toujours fonctionnel, le plaisir qu'il me procure est beaucoup plus cérébral et a toujours un objet féminin , soit réel, soit fantasmé. Je me suis posé la question de savoir pourquoi le désir et le plaisir naissent au départ de notre imaginaire et à mesure que la vie avance, se transforme en un désir vers une personne, dans mon cas féminin, puis revient à l'âge où on n'est plus bankable, comme ils disent, c'est à dire que les femmes de nos âges n'ont plus de désir et les plus jeunes sont occupées à d'autres activités plus de l'ordre de la consommation rapide de plaisir. Cette question, j'y ai apporté une réponse qui me va bien, je sors dans mon jardin et je lève les yeux aux ciel pour regarder Orion et imaginer encore que je suis devenu 950 fois plus grand que je n'avais jamais osé espéré l'être. Mais comment ? En écrivant les trucs de ma vie, mes sentiments, mes souvenirs, qui ne seront jamais lus comme je les lis moi même, c'est à dire avec l'infini reconnaissance que la vie m'ait permis de le faire. Je vous aime. https://www.youtube.com/watch?v=-qYqi-EMErU

Le pélerin du Chemin des Dames par THEO1890

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Le pèlerin du Chemin des Dames, Il y a vingt ans, un 14 octobre 1994, tu nous quittais, dans ce presbytère de Roucy, où tu avais choisi en 1981, de te retirer. Vingt –ans après ton dernier adieu, ton dernier geste de la main, quelles sont les images qui nous restent, qu’il me reste de décliner au quotidien, quand de chevauchées salutaires, en promenades inlassables autour et près du Chemin des Dames, je revois ton beau regard, de grands yeux bleus, un sourire triste, une barbe blanche de grand- père et une voix douce exprimant souvent une révolte juvénile. Cette révolte tu me l’as transmise, elle couve au fond de mon être quand mon regard arpente ces collines, ces vallées, ce pays de trous à hommes, partout, partout ! « On en a la nausée, les boyaux, les trous d’obus, les débris de projectiles et les cimetières… On est si près Français et Boches que l’emploi des bombes est démesuré et qu’il n’y a guère besoin de montrer sa tête pour être tué (….) « en ces mots Guillaume Apollinaire, ce poète combattant disait en mots vrais ce qui t’animait et te faisait revenir inlassablement sur ces terres nues, à présent, comme un fantôme qui revient sur les traces de son enfance. L’éternel était ton souci, sur ces chemins escarpés, où l’on peut aisément imaginer ces jeunes hommes, leur barda sur le dos, peinant à gravir, embrassant le calcaire du sol avec espoir d’en revenir, mais qu’un tir « ennemi » contraria au moment de l’ultime ascension, l’ultime sursaut de gloriole… et c’est là, que tu recherchas inlassablement la tombe de ton papa, que tu ne connus jamais…..comme celle de René Dalize, auquel Apollinaire dédia son roman « Le Poète assassiné «, lequel, pour l’anecdote, ne recueillit aucune voix lors de l’attribution du Goncourt en 1916, qui revint à deux « hommes meurtris « eux – aussi, Henri Barbusse et Adrien Bertrand. Je me souviens, lors de ces promenades au travers de ces champs nus du Chemin des Dames, ta silhouette qui se découpait si élégante, notre dialogue s’appelait l’apprentissage du silence, le regard se perdait au loin dans les vastes horizons de ces lieux, et nous plongeait dans une intense méditation, seul le cri habituel des geais, ce « herrsch « sonore évoquant un tissu déchiré, tout proches, interrompait sans scrupule notre communion au monde des reliques enfouies. De ces instants de plénitude, nous ramenions ces objets : fragments d’obus, morceaux de barbelés, insignes, simples ustensiles de la vie courante des soldats… ceux –là allaient enrichir ce sanctuaire de la mémoire, ton grenier du presbytère qui était à l’antipode d’une manie de collectionneur…. Au travers de ces humbles fragments de vie que la guerre avait abandonnés dans son vaste sillage, tu exprimais bien autre chose qu’un cri d’indignation à l’endroit d’un commandement militaire borné et inhumain. Me l’as – tu transmise, ou l’avais –je ancré dans mon tréfonds, car si jeune baigné dans cet antre aux griffes tentaculaires, par cet aïeul au regard profond, dont tu étais le prolongement , cette communion que nous dispensions avec ces centaines de milliers de combattants des deux bords qui avaient vécu en ces lieux les épreuves les plus inhumaines, et pour beaucoup d’entre eux , le sacrifice suprême, en tout cas. Oui, nous leur tendions la main et, saches –le, celle-ci est inscrite dans le marbre de la vie. Aujourd’hui encore, je reprends ce flambeau celui de ton esprit, si présent en ces lieux, en ces cimetières, où les noms de chaque croix, ces noms si simples évoquent un destin personnel, un coin de France ou de tout autre pays précis, et tout un entourage familier propre. Tu aimais à les épeler et à m’en faire découvrir cette douce beauté salutaire. Ces noms qu’anéantit l’horreur des guerres. Tu cultivais ce maintien d’un autre âge, et me renvoyais l’image douce et belle de cet aïeul, qui nous rapprochait, et dont tu portais l’élégance, nous étions en pays de connaissance, lorsque des larmes nous venaient lors d’évocations de scènes d’un quotidien de douce romance… le silence était ta vertu, et tu ressemblais à ce comédien, effrayé de monter sur scène mais pourtant habité par elle. Tu me contais la blanche tranchée au cœur creux et blanc, ceux armés de fusils, de crapouillots, de bombes, de grenades, et qui jouent silencieusement. … ces mots étaient ceux de mon enfance, il te plaisait, à toi de les perpétuer, afin de raviver en moi ces traits ancrés comme des diamants aux facettes multiples… Tu étais ce prolongement dans ma vie, après l’aïeul dont les traces sont encore comme scellées dans ces forêts d’Argonne, ces champs sans fin tout proches de Valmy, ce Bois des Buttes , et ces pentes du Chemin des Dames, là où tu reposes désormais , ce lieu qui te hanta pour me l’avoir expliqué, ce flanc oriental où la falaise s’affaisse brusquement dans la plaine de Champagne, comme l’étrave d’un bateau allant vent debout, là dans ce vieux cimetière de Craonne…. D’aucuns de tes frères de plume, ont choisi un cimetière marin, comme Paul Valéry ou Victor Hugo, toi tu reposes au calme, dans ce lieu forestier, où les ronces ont pris peu à peu la place des chrysanthèmes, où les bouquets fanés sont autant de simulacre désuets et sans fondement, où les dernières tombes tels des amoncellements de pierre laissent deviner un siècle d’abandon… Ici, les vents d’Est t’apportent toutes les rumeurs, celles d’un quotidien où le silence cache toujours une parole retenue, ce silence que tu semais de peur de n’être pas entendu… Là, mes pas reviennent pour cueillir le bruissement de ton regard, en silence. Sur ta tombe j’ai déposé un sarment de vie… Chemin_Des_Dames_Cimetière_Du_Vieux_Craonne_2014_10_14

Ariane et Orion ont un enfant… par Jules Félix

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Ce n’est pas un mariage mais l’actualité parle d’eux cette semaine. Orion, d’abord, qui est le nom d’une capsule, pas d’une capsule de canette mais d’un véhicule spatial. Il aurait dû décoller jeudi mais finalement, les conditions météorologiques ont reporté le départ au vendredi 5 décembre 2014 à treize heures cinq, heure de Paris. Donc, si vous regardez en l’air pendant votre pause sandwich, vous verrez peut-être une capsule s’envoyer en l’air. En fait, c’est plutôt important comme étape du jour. Depuis qu’ils ont remisé dans les hangars du musée toutes leurs anciennes navettes spatiales, les Américains n’ont plus aucun moyen d’envoyer des humains dans l’Espace. Il resterait donc à demander à une compagnie américaine privée ou à la Russie pour emprunter leurs propres fusées (comme les Soyouz). Orion est justement la technologie qui permettra à la NASA de redevenir indépendante. Délaissant la technologie de la navette qui était trop coûteuse et pas forcément plus sécurisée (deux explosions de navette à son actif, ça pèse pas mal sur le bilan humain et matériel), l’établissement a donc repris ses bonnes vieilles fusées comme à l’époque d’Apollo avec la technologie évidemment du vingt et unième siècle, en ce qui concerne l’informatique, l’électronique, les télécommunications, l’énergie solaire, etc. Le vol de vendredi est donc le premier vol d’essai, sans personne à l’intérieur, juste pour savoir si ça marche ou pas. Enfin, si ça vole. Plan de vol : http://minilien.fr/a0ne3d L’objectif du premier vol est de vérifier que les boucliers thermiques tiennent la route lorsque la capsule rentre dans l’atmosphère à quarante mille kilomètres par heure (vitesse pour une mission lunaire) et que les parachutes se déploient bien correctement. La hauteur de la capsule est de sept mètres, pour un diamètre de quatre mètres. En tout, vingt et une tonne, avec un fonctionnement essentiellement à l’aide de panneaux solaires qui apportent une autonomie de vingt et un jours (suffisant pour aller sur la Lune). Elle pourra héberger quatre personnes dans neuf mètres cube d’atmosphère pressurisée (soit le double d’Apollo), à la vitesse de mille trois cent quarante mètres par seconde. Au contraire des vieilles fusées, la capsule devrait revenir sur Terre en tombant dans la mer et elle est récupérable, réutilisable pour des vols ultérieurs. Le matériau est un alliage aluminium-lithium. Le vaisseau a été baptisé à l’origine "Crew Exploration Vehicle" (CEV) mais le 24 août 2006, "Orion" fut adopté en souvenir d’un vaisseau du film "2001 l’Odyssée de l’Espace". Le premier vol habité d’Orion devrait avoir lieu vers 2020 ou 2021 (dans seulement six ans !). Auparavant, Orion inhabité aura tourné autour de la Lune vers fin 2017. L’idée serait de retourner sur la Lune puis, vers 2030, d’aller sur Mars. Bref, il faut imaginer Orion comme un …gros drone. Et Ariane alors ? Ben justement, l’Europe a pris une décision exceptionnelle cette semaine, mardi 2 décembre 2014, en décidant d’investir quatre milliards d’euros (qui seront certainement comptabilisés dans les trois cent quinze milliards d’euros d’investissements proposés par la Commission européenne) dans la conception et le développement d’un nouveau lanceur européen, Ariane 6. Les choix technologiques ont été également faits ce jour-là. La résolution adoptée le 2 décembre 2014 : http://minilien.fr/a0ne3g Cette décision était rendue nécessaire en raison des difficultés d’Ariane 5 à rester concurrentielle dans le marché des lanceurs de satellites. Conçue il y a plus d’un quart de siècle, Ariane 5 était très concurrentiel jusqu’à récemment, notamment parce que le lanceur pouvait envoyer deux satellites en même temps pour une masse totale de dix tonnes. Malheureusement, les satellites à lancer sont de plus en plus lourds, si bien que si un satellite dépassait cinq tonnes, il était impossible pour Ariane de trouver un autre satellite de quelques tonnes seulement pour l’embarquer avec le premier. Des lanceurs plus légers et plus souples pour un seul satellite sont actuellement plus rentables, qu’ils soient russes ou indiens. En gros, il faut compter cent soixante millions d'euros pour un lancement d'Ariane 5 double, et cent millions d'euros pour un lancement d'un autre lanceur mais simple. Si Ariane 5 ne peut plus envoyer deux satellite à la fois, malgré sa fiabilité (plus grande que la plupart des lanceurs, sauf Soyouz), alors elle devient beaucoup trop chère sur le marché. Excellente analyse sur le besoin d'Ariane 6 (9 mars 2009) : http://damdam07.blogspot.fr/2009/03/terrestar-1-networks.html Heureusement, les problèmes de fiabilité des fusées russes Zenit et Proton ont apporté quelques années de respiration à Ariane 5 mais seulement de façon provisoire, d’autant plus que la Chine propose aussi des prestations très économiques et va se doter très prochainement d’un lanceur équivalent à Ariane 5, au nom éloquent : Longue Marche 5. Historique du lanceur européen : http://minilien.fr/a0ne3j La proposition de développer Ariane 6 vient d’un rapport remis le 18 mai 2009 (cela fait plus de cinq ans et demi !) qui préconisait de concevoir un nouveau lanceur consommable (comme les précédents), un lanceur réutilisable coûtant beaucoup trop cher et n’étant pas moins coûteux globalement, de n’envisager toujours aucun vol habité car l’Europe n’a pas cette technologie contrairement aux États-Unis et à la Russie, et de renoncer aux lancements de deux satellites simultanés, pour revenir à des lancement d’une seule charge de l’ordre de trois à six tonnes en orbite géostationnaire. Rapport du CNES du 18 mai 2009 : http://minilien.fr/a0ne34 Comme dans toute technologie, sans évolution, la position dans un marché très concurrentiel n’est pas tenable. Ariane 6 ne sera donc pas en concurrence avec Orion, puisqu’il ne s’agit pas des mêmes finalités (Ariane 6 pour lancer des satellites, Orion pour faire des vols habités), mais avec les lanceurs que plusieurs pays développent, en particulier la Chine, l’Inde et même le Pakistan. Longue vie aux heureux époux ! Quelques documents intéressants… Plan de vol pour Orion : http://minilien.fr/a0ne3d Historique du lanceur européen : http://minilien.fr/a0ne3j Excellente analyse sur le besoin d'Ariane 6 (9 mars 2009) : http://damdam07.blogspot.fr/2009/03/terrestar-1-networks.html Rapport du CNES du 18 mai 2009 : http://minilien.fr/a0ne34 Décision de poursuivre Ariane 6 : http://minilien.fr/a0ne3g

Punk attittude par Felinexa

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Je les ai vus en vrai lors de mon premier voyage à Londres en 1979. Ils étaient en plein boum. Lames de rasoir, clous, femmes en laisse marchant debout certes mais aussi quelquefois à quatre pattes. Notre prof nous avaient déconseillés d'aller voir les Hooligans à la sortie d'un match de foot alors nous avions commencé par les punks. Étranges créatures, cherchant les lieux les plus laids pour rester assis et aborder les passants. Ils se sont vite montrés pacifiques malgré leur accoutrement très belliqueux et si j'en rencontre encore de temps en temps dans la rue , le soir, je n'ai pas vraiment peur. Il faut seulement les traiter comme tout le monde. Il y a quelques années de cela, ma fille avait 14 ans et avait le droit de sortir jusqu'à 22h le samedi soir, mais n'eut le droit d'acheter de bière qu'à partir de 16 ans. Pourtant quand nous allions la chercher en ville, pile 22 h elle avait une lègère haleine de "céréales fermentés" alors que les cafés et les bars étaient très surveillés sur le règlement de ne pas vendre d'alcool à un jeune de moins de 16 ans. Puis un jour, nous fûmes très gentiment salués par un jeune homme, très blond, mais très punk qui semblait nous connaître. Après quelques investigations, je l'aperçus ma fille et lui, assis par terre et buvant une bière à deux devant l'établissement où elle allait danser jusqu'à 22h. Ma fille n'avait pas du tout ce look et cela m'étonnait. Il me vit et me salua franchement. Nous ne fîmes pas vraiment sa connaissance, car ma fille changea d'école et il y avait des garçons dans cette classe, contrairement au premier lycée de filles où elle avait voulu expressement aller à l'âge de 10 ans. Nous en reparlons de temps en temps, elle nous raconta un jour que ce punk lui avait fait plus ou moins la morale, de ne pas fumer de choses illicites ni de boire trop de bière... Il faut toujours aller voir derrière les apparences...
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