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Channel: Les commentaires de Pointscommuns.com
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monstre ! par Petit_chemin

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Petit chemin qui mène au tombeau des regrets, voilà toute ta vie, ta route et ton histoire : ci-gît un monstre froid, calculateur et laid ; personne pour te pleurer tant tu fis peine à voir ! Considère, petit monstre, le parfait de ton crime : avoir laissé ici des vers par trop médiocres, le vol tuant du génie en ses bruines qu'irrumine la médiocrité lasse des communs d'un vieux Docre et ses muses si jeunes, si nouvelles en leur cours , ne te l'ont justement pardonné, sois-en sûr ... Petit chemin, naïf quémendeur de l'amour dont tu es incapable, arpente donc ton calvaire et va mendier pardon en ta si lente allure , peut-être une âme errante te rendra un peu clair ? A Sainte Rita ...

Pascal ! par Kinedimo

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Quand tu liras cette lettre je serai partie. J’espère que tu sauras pourquoi. Depuis 5 ans, tu n’es plus le même : cette promotion au rang de chef boucher au Carrefour de Bellegarde t’a vraiment rendu inexorablement invivable, écoeurant même ! Quand je t’ai rencontré sur Mystic.com tu te présentais comme le complice idéal…. Tes centres d’intérêt se sont amenuisés peu à peu, jusqu’à ce que tu ne parles plus que de lardons, de boudins et de salade de museau ! Aujourd’hui ta tête de veau ne me ravigote plus du tout ! De te voir encore, c’est pire que tout ! Toi, ta calvitie, ton air maussade, tes pieds sur la table, ton vieux mégot écrasé dans une boîte de pâté … tout ça me dégoute. Je ne peux plus avoir de rapport avec toi sans avoir l’impression d’être un jambon que tu découennes ! Maintenant que j’ai décidé de m’inscrire sur un site hautement culturel, j’espère enfin rencontrer l’âme sœur grâce à de réels points communs dûment identifiés. Faut quand-même que je complète mes goûts, paraît-il et que je mette ma photo (ça, c’est trop facile). Seule ombre au tableau, il me faut placer avant minuit, aujourd’hui (le cachet du post’ faisant foi ) les 10 mots : obole, obscène, concupiscent, conscient, chevaucher, cholagogue, insérer, irréfragable … et … insénescence, irrumation, qui ne sont même pas dans mon misérable petit dico Hachette ! Une fois passée cette épreuve, je vais pouvoir augmenter mes affinités culturelles avec ceux ce qui s’intéressent avec passion pour la trans-avant-garde piémontaise et l’abstraction hyperréaliste suédoise, sans dépenser un rond. Ca va me changer, j’te dis pas ! Et maintenant que j’ai découvert le pot aux roses, grâce à PCC, je peux au moins te citer du Victor Hugo dans le texte : "Il y a des gens qui vous laissent tomber un pot de fleurs sur la tête d'un cinquième étage et qui vous disent : Je vous offre des roses." PS : ne compte pas sur moi pour que je te donne mon nouveau pseudo, ANDOUILLE !

Méli-mélo galant. par Christensem

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Le soleil se traine derrière les cheminées et ma bière tangue sous sa mousse. C'est bien ma veine!... moi qui ne supporte pas les tables bancales ! Comme un gouvernail j'empoigne l'insoumise et tente de dompter le rafiot avant que Margot ne déboule. Il est bientôt 5 h. La terrasse du Boytak fait le plein. Elle ne va plus tarder... Pas question de prendre la mer dans de telles conditions. J'angoisse. A la seule idée de passer une heure à regarder ma chope jouer les funambules mes tempes bourdonnent. Je flageole de partout. Les mains moites, je chope mon carton à bière et plonge sous la table maudite. Empêtré entre le pavé du trottoir et la fonte instable, je ne l'ai pas entendu arriver ... Ses deux souliers rose bonbon m'observent. Je ne me souviens pas qu'elle eut d'aussi grands pieds ! La mèche en épouvante, je me redresse... Éviter les commentaires. Esquiver son sourire goguenard. Quatre bises claquent dans le brouhaha de la terrasse. Ses joues glacées me ressuscitent un peu. Elle se balance vaguement. D'un pied à l'autre. Hésite à se poser. Les motifs de son manteau ondulent furieusement... Un chaos de pieds de poule en vrac qui me noue les tripes et me colle sérieusement la nausée... Je la débarrasse sans ménagement et retourne prestement l'infernal vêtement sur le dos d'une chaise... C'est le geste qu'elle attendait pour s'installer ... Une heure qu'elle me raconte les dernières saisons de sa vie. Les musiques qui bordent son sommeil. Les mystères qui la fascinent et les couleurs du ciel lorsqu'elle se recroqueville sur le banc des parcs. Et moi je ne comprend rien à ses histoires, à ses humeurs. Patraque, je l'écoute sans rien dire. Je la laisse me bercer au rythme du roulis qui fait danser le citron de son Perrier. Je guette le frémissement de ses narines et n'en fini plus de me concentrer sur le contour irréprochable de ses lèvres, pour oublier... Pour oublier que ses maudites lunettes sont de traviole. Pour oublier que sa frange se contrefout de l'horizontale . Et surtout pour triompher de cette satanée table qui gigote à chacun de ses élans. Me perdre au fond des verres qui défilent sur ce pont qui tangue. Me rassasier du brouhaha qui nous cerne. Et m'assoupir entre ses bras... Jusqu'à ce qu'un tumulte venu du fond de l'avenue suspende toutes les conversations. D'un même mouvement toutes les têtes se dévissent vers la rumeur. Spectacle insensé ! Bourré de salades jusqu'au pont, un vieux cargo s 'arque boute et remonte la rue au milieu d'un monstrueux cliquetis de machine à coudre... Quelque chose me dit qu'il n'arrivera jamais au pied du Sacré-cœur. Trop de légumes dans les cales. Trop de ketchup sur le bitume. Devant sa proue torturée par la rouille et les berniques, un flot de pavés écumants jaillit des remous du macadam. Plus loin, invisibles sous la nuée des pigeons, les escaliers de la Butte ondulent. Les premières marches déferlent et se dressent en récif de granit. C'est foutu. Dans quelques instants le rafiot va s'y répandre. Les chaudières vont péter et nettoyer le trottoir de ses badauds frileux. Réduire en steaks tous les passants. Découper la smala du dimanche en rondelles de mortadelle. Je me jette à plat ventre et rentre la tête dans les épaules..... Rien. Pas la moindre explosion. Juste une odeur bizarre. Persistante. Celle du vinaigre. Je tente un coup d'œil entre mes doigts. Étrange. La nuit est déjà là ! Dans la pénombre, un bocal d'ognons blancs me lorgne en dégueulant sa cargaison sur les lames du plancher. Juste devant moi. Pas le moindre cargo en perdition. Dans le ciel une petite lumière contrarie l'obscurité des lieux. Et lentement le voile se lève sur les environs. Sur ma gauche un concombre famélique dispute un camembert à un string présomptueux . Derrière ce dépotoir pétri de pots de yaourt, de carottes et de saucisses sous-vide un immeuble blafard se dresse. Vertigineux. Les balcons croulent sous des boites de lait format Butagaz, des poireaux palmiers et des œufs pastèques. Bref un super-market de chez Gullivert. Au premier étage, juste derrière une gigantesque pizza délavée, le cliquetis mécanique a repris. Sourd et lancinant comme le bruit d'un fr ... Je reconnais enfin mon frigo. Porte grande ouverte. A ma droite, une feuille de salade gémit. Lamentablement empalée sur le talon d'un soulier rose bonbon, elle se tortille en me suppliant de l'achever. Tendre la main. Lentement. Vers ce râle bestial qui me ruine le crâne. Tordre le cou à ce con de légume qui me vrille les tympans. J'ai du mal à décoller la joue du sol. Ma tête se cramponne au bien-être illusoire d'une tranche de gouda un peu trop amoureuse. Mes doigts fébriles atteignent enfin la braillarde végétale. Et alors que je l'achève d'un coup de poing rageur, le soulier se met à hurler et me charge immédiatement comme un phacochère en furie. J'esquive de justesse. Complètement dégrisé je me redresse. En même temps qu'elle... Elle patauge du regard dans les vestiges de nos ébats. Et tout me revient en bloc... Notre rendez-vous rue Utrillo. La nuit qui s'étire de bar en bar. Le monde qu'on refait dans le silence des portes cochères et la valse des marches qui grincent jusqu'au seuil de ma tanière. Il faisait une chaleur étouffante sous les toits ! Dans le dessein puéril de l'inciter à se dévêtir, avant de filer vers mon rancart j'avais poussé le chauffage à fond ! Un peu trop au regard de la minuscule tabatière dont jouissait ma pauvre chambrette. C'est ainsi que nous nous sommes aimés. Juste devant le frigo. Béant de fraicheur...

Un coeur aveugle par Lemignon65

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Ah!si on peut deviner notre autonomie sur terre et/ou celle au ciel!le bout de ficelle qui mène à bien notre vie sur cet univers nous déterminera la démarche appropriée à suivre. Dans ce cas;les organes de notre corps ne discordent plus.Ils obéissent tous aux ordres du pc(poste de commandement)qui est le cerveau par ordre de mérite. LE CŒUR.CE NONCHALANT .qui ne cesse de violer la hiérarchie.a tant été source de malheur surtout quand il se laisse céder par les yeux tout en oubliant ses siens. S' il souffre;il fait souffrir le reste du corps même le cerveau il devient influencé.Aussitôt perturbé;celui-ci perd l'équilibre ;par là; le contrôle et devint subordonné. (le déséquilibre et le manque de contrôle impliquent un devenir aux souhaits de l'autre). ce que veut le malin le cœur;le meneur du corps entier!gâté;il se régale de sa manière . une auréomycine est à lui proscrire !!

Tarte à la crème… rance par Jules Félix

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Il est des saines colères, je n’ose pas dire des saintes colères car la colère redoublerait probablement. C’est tout l’intérêt de l’élection présidentielle, tout l’intérêt de ces micro-candidats qui ne sont pas connus mais qui ont pourtant des choses à dire, et c’est vrai, j’ai pensé que ce qu’ils disent aurait pu être dit par d’autres, dont l’accès aux médias est plus facile. Le lundi 16 avril 2012 en fin de soirée, il y avait un "Mots croisées", l’émission d’Yves Calvi sur France 2, assez particulier : c’est la première fois et la seule fois qu’il y a un débat (un vrai débat !) entre les dix candidats. Les cinq premiers candidats ont dédaigné le jeu mais pas les cinq autres. Ainsi, Nathalie Arthaud, Jacques Cheminade, Philippe Poutou, Eva Joly et Nicolas Dupont-Aignan ont fait le déplacement (les autres se sont fait remplacés). Au bout d’une petite demi-heure de débat, vers les vingt-trois heures, est venu le sujet de l’immigration. Franchement, qui trouve que c’est le sujet prioritaire numéro un en France ? J’avais fait part d’un excellent reportage sur "Soir 3" qui montrait que l’immigration a fait revivre un petit village de Calabre. http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=102411 Dupont-Aignan a eu quelques mots intelligents en disant qu’il n’existe pas d’immigrés mais des étrangers ou des Français, quelle qu’en soient leur origine (en revanche, ensuite, ça n’allait pas très bien). Après le papotage du représentant de la marine nationale, voici que Nathalie Arthaud est sortie de ses gonds, et avec raison. En disant qu'elle en a marre qu'on les montre du doigt, les immigrés, qu'ils ont déjà beaucoup trimé et on leur dit qu'ils sont de trop et qu'il faut se barrer. Et elle est partie d’un truc très concret. Elle a dit que les étrangers, on est bien content qu’il y en ait, dans les entreprises automobiles, du bâtiments ou même de l’entretien. Et elle a demandé aux autres invités s’ils ont remarqué quelques minutes avant le début de l’émission quelle dame avait balayé le studio. Bizarrement pas vraiment franchouillarde. Elle a alors tout lâché : les immigrés n’y peuvent rien de tout le malheur des Français. Hélas, ensuite, en défendant les immigrés injustement boucs émissaires de certains, elle a ciblé d’autres boucs émissaires, les sales capitalistes alors que le réel problème, c’est qu’on est bien incapable de vendre correctement à l’étranger notre excellente valeur ajoutée. Le riche n’y peut pas plus que l’immigré. Ce qu’il faudrait plutôt, c’est se mobiliser pour l’éducation (surtout les langues étrangères), pour l’innovation et pour le commerce extérieur. Cela dit, cette colère m’a paru très saine. C’était la première fois que je voyais quelqu’un dire correctement ce que je pensais : immigration, faux problème, en somme. Et cela me fait sens avec un vieux reportage fait en préparation des élections législatives de mars 1978 où Le Pen père était filmé un soir chez lui autour d’une table. Bon vivant, n’hésitant pas à faire de l’humour et à chanter, il est passé à un moment du dîner à du brain-storming. Il avait dû faire dans les 0,7% à la présidentielle de 1974 et il voulait monter un peu ; c’est là qu’est né le thème de l’immigration avec des phrases du genre : je crois que ce sera un thème porteur, les communistes commencent à protester contre les immigrés qui prennent le travail des Français, etc. Toute l’habileté du populiste homme politique à dénicher les vraies cacas qui sentiront encore après plusieurs décennies. Bref, ce thème n’avait rien d’idéologique, juste un belle tarte à la crème électorale. Qui a excellemment bien marché jusqu’à atteindre le second tour d’une présidentielle et près d’un électeur sur cinq. Apparemment, trente-quatre ans après, la tarte à la crème fonctionne toujours aussi bien. Merci Naty de ce coup de gueule ! Épisode précédent : http://www.pointscommuns.com/c-commentaire-lecture-102369.html

Chant éternel par Botticella

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La danse du vent entre nos cils A chassé les douleurs de titane Passé de marbre aux ailes forgées de glace J’ai couru vers ton astre Portée par la clameur douce des fontaines Nébuleuses de vie J’ai tracé le sillon vers ton cœur Prière du soir au creux d’instants moirés Tu as bercé ma main Collant ma chair tiède sur ton âme Tu embrassais mes doigts en flammes Ils allaient dessiner ton sourire tragédien Peindre tes yeux glaneurs de mon regard Brûlure d'aimer La transe du vent entre nos corps A créé la tendresse d’un amour éponyme Moi gitane Toi nomade L’errance a subi le feu de notre loi Tu voulus traverser l’espérance A la source d’un rêve drapé de fruits Folie d’aimer En tes rivières d'algues Caresses d'herbes Tu enserras mon cœur De mon eau vive à ta bouche embrasée Tangua la trace de nos cris Vagues des lys Force d’aimer Lac des délices Gorgé de feuilles D’arbres chevreuils De fleurs oiseaux De mousses lézards Sève pourpre Baisers de l'aigle Louve des sources Tu m’as happée de ton ardeur de moi Nacre d’émoi Chair en fusion d’un nouveau ciel Sous les lueurs de l’infini Ombre fuselée des dunes Nous étions l’être universel Rythmant nos pas A l’amble des nuages L’élégance a jailli Perlée de cette douceur du temps comblé Dans le songe du vent Conscience des désirs fastueux Au creux du coquillage Plissé par nos orages de frissons Râle du sang Renaissance d'aimer Au creux de ta chaleur Mon corps lin soulevant Tu fus Toi et Moi Ô vie de Nous ! Lumière d'aimer Espace réinventé Instinct des fleuves cosmiques Au fond du miel des anges L’harmonie fut inscrite dans le chant éternel. Botticella

L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours par F_for_fake

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"F for Fake" est le titre d'un vrai faux documentaire de Orson Welles. Le maître y déroule un canular, où le spectateur est pris malgré lui tant ce peut être une histoire vraie. En 1990 André S. Labarthe, le cinéaste biographe des cinéastes, a tiré un film hommage de la démarche de Welles : "L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours" - l'ours étant une expression figurative qui désigne le bout à bout des plans d'un film dont le montage n'est pas encore achevé. Il y filme notamment un cinéaste à sa table de montage : s'agit-il de Welles ? Ou de son "fake" avant la lettre ? Une incontournable leçon de pastiche, projetée à certaines occasions en salles : http://www.acrif.org/fr/document.asp?rubid=22&docid=33 On peut déguster dix minutes de "F for fake" en suivant ce lien : http://www.youtube.com/watch?v=NYjRQrSKBdI Un commentaire de bloggueur pour en savoir plus : http://artcrossroads30.over-blog.com/article-f-for-fake-1974-un-film-d-orson-welles-65595621.html @@@@@@@@@@@ Ce com est une petite explication à l'usage des PCCistes qui n'avaient pas compris que mon pseudo était pensé et se revendiquait, d'une manière artistiquement assumée - bien que certainement imparfaite - de l'esprit de ce site dédié à la rencontre. L'idée était saugrenue : L'homme qui a vu l'ours se trouvera-t-il sur ce site ? Certains savent aussi que je suis venue en alliée d'une abonnée de longue date, et donc pas en simple "fake", si tant est que nous sommes des êtres aux capacités, aux masques, et aux potentiels multiples ! Je compte sur leur discrétion pour préserver ce masque joueur !

une vie sur la romance de l'amour par Petit_chemin

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A toi seule, qui cherches ton poème en deçà de nos jours enclins à oublier le printemps des murmures séjour des fées marraines & des vers bien peu sûrs que quatre arpents de vivre entre nous alentours ont séparé de vrai ainsi que deux signaux le rouge que tu mis comme moi au tombeau et le vert du départ pour un cheval d'orgueil qui semble un insensé parmi tous les recueils que nos âmes ( comédiennes ) apprennent de par leur coeur ainsi que les baisers qui séparent les lignes et les deux heures solaires ou lunaires par deux fois nos deux pauvres soucis de vivre et de mourir, petite soeur inconnue, m'ont doté de la foi de celle qui anime la matière en nos coeurs à l'oeuvre qu'en toi de même tu recèles depuis tout le début de ton âge avec pour seule demeure un don de ta mémoire où le vivre est partout cela que toi lumière et splendeur très antique tu vêtis en ton rire et pétris de tes mains tes mains de pèlerine aux printemps telluriques qui demandent à parler et narrer un dessein oui, pour le peu que j'en sache je te vois prophétesse d'un jeune rêve très ancien, mais qui pourrait renaître en un esprit de vie, cet élixir d'ivresse que ton nom que tu sais reconnaîtrait du mien en cela deux syllabes illuminent une seule ont même signifiance si de deux origines en nos jours de Babel les oiseaux de passage se rient bien des humains dans leur foireux babils, or qu'en est-il de vrai en ce chemin de halte de prière et de feu, mais Qui pourrait venir sinon pour le demain un même lieu pour le dire ?

Lettre à mes enfants et aux enfants du monde à venir par Oups1

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Il y a peu de temps j'écrivais à ma fille au cours d'un échange par courriel «je voudrai vous laisser à toi, à ton frère, et à tous les enfants du monde, l'espoir en héritage » * Et me voici arrêtée mardi dernier comme par un fait exprès, au cours de ma dernière virée en librairie, par le plus récent écrit de Raoul Vaneigem : « Lettre à mes enfants et aux enfants du monde à venir » , paru début mars 2012 aux éditions du Cherche Midi. (Inévitablement, je l'ai ramené à la maison.) Certains d'entre vous se souviennent peut-être du «Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations », issu de l'internationnale situationniste qui l'a fait connaître au prémices des années 68. Hé bien, Raoul Vaneigem est resté le même incorruptible penseur. Par cette dernière brochure, car il s'agit tout juste d'un concentré d'une grande clarté, l'auteur reconsidère une fois de plus les grandes lignes de ce qui a été la pensée de toute une vie. Il y revisite l'ensemble du fonctionnement du système social et politique de notre civilisation en mal existentiel (dont nous sommes les victimes parfois inconscientes, parfois désespérées, parfois révoltées..) avec le brio et la lucidité qu'on lui connaît. Il résume dans ce court développement, toutes les idées dont j'aimerai débattre ici, tout ce que je voudrai avoir le talent de dire, un petit livre qui synthétise l'essentiel de ma pensée sur ce qui me tient au cœur. Et que j'aimerai moi aussi léguer à mes enfants. Tomber là dessus dans cette étape de ma vie, c'est comme retrouver par miracle un vieux vêtement qu'on avait cru perdu et qui vous va soudain comme un gant. Plutôt que de prendre le risque d'en dénaturer l'essence par maladresse, je prendrai celui d'extraire quelques citations de ce livre qui instille espoir et bonheur de vivre. Mais ces petits extraits sont là juste à dessein d'éveiller en chacun le désir d'en entreprendre la lecture complète ...ils ne peuvent en aucun cas résumer la généreuse pensée de son auteur ni la pertinence de ses analyses. «Une civilisation s'effondre, (..)Une nouvelle société sort peu à peu des brumes. »  « La culture est un lieu confiné, une prison conceptuelle qu'il faut ouvrir. Comment nous émanciper de son caractère aliénant si ce n'est en libérant ce qu'elle encage dans sa volonté de dominer ? » « L'intellectuel est simplement celui qui fait primer l'intelligence de la tête sur l'intelligence sensible du corps tout entier.( ..) La pensée arrachée à la vie a l'ambition de régner sur elle. Originellement revêtue des habits de la religion, elle s'est exhibée, dans sa modernité, sous les accoutrements profanes de la philosophie et de l'idéologie. » « L'exploitation de l'homme par l'homme a entravé le processus de dépassement de l'animalité ». « Comment n'a-t-on pas compris que le mouvement de refoulement et de défoulement, provoqué par la transformation de la force de vie en force de travail, aboutissait au triomphe d'une barbarie qui, du néolithique à nos jours, a réduit l'histoire à une longue traînée de viscères sanguinolents ? La pensée arrachée à la vie emporte avec elle des lambeaux, dont elle se nourrit. La souffrance existentielle n'a pas d'autre origine. » « L'homme du ressentiment jugerait-il l'Autre intolérable s'il n'y voyait le miroir reflétant l'image trouble qu'il se fait de lui-même ? Il a besoin d'une malfaisance fabriquée pour exorciser ses propres fantômes. Pour lui, l'important n'est pas de redouter la menace intrusive de l'étranger, ni d'être convaincu de sa nuisance potentielle. Il veut qu'il en soit ainsi afin que l'anathème jeté sur l'Autre le déleste de sa propre insignifiance. » « Nous sommes les pionniers d'une société fondée sur la nouvelle alliance de l'homme avec son corps, avec la terre, avec les éléments naturels et les espèces animales,végétales et minérales. Nous réinventons le temps. » « Le délabrement planétaire et la disparition programmée des espèces, voilà le vrai néant. Où passe la grande faucheuse du profit, l'herbe ne repousse pas. La dictature financière ne prétend laisser à ceux qui rêvent d'ensemencement et de fertilité que les stériles indignations du désespoir. » « Mais quelle inconséquence que de nous en indigner alors qu'une occasion extraordinaire nous est précisément offerte. Celle de nous immiscer dans la fissure qui se creuse et s'accroît entre un capitalisme déclinant et la garde montante, résolue à le supplanter ? «La vie est pure gratuité. Elle se donne et n'exige rien en retour. Elle n'est pas seulement incompatible avec l'économie, qui la réduit à la triste survie, elle est capable de nous en libérer. » « Cessons de mépriser notre capacité d'inventer une vie nouvelle. Tout est offert, rien n'est dû, car il nous appartient de donner ce qui nous a été donné. Tel est le principe qui fonde la générosité humaine.  En tant que vie économisée, la survie est assujettie aux lois de la marchandise. C'est pourquoi le droit de survivre implique nécessairement des devoirs. La vie, en revanche, ne connaît que des droits sans contrepartie. Sa souveraineté signifie la fin de la tyrannie économique, la révocation de l'«avoir», qui tend la main pour recevoir la monnaie de sa pièce. L'être humain survit en nous dans l'attente de vivre enfin. La révolution du genre humain n'est rien d'autre que la réconciliation de l'homme avec son devenir." «Que la poésie de la vie soit notre arme absolue! Car elle captive sans capturer, donne et ne s'approprie pas, propage une vocation du bonheur, qui révoque la nécessité de tuer. » « Alors qu'une civilisation, alliant développement technologique et sous-développement humain, agonise dans la boue et le sang, de nouvelles valeurs se font jour et se substituent aux anciennes. J'ai été sensible à ce souffle nouveau qui stimule, non seulement chez mes enfants et mes petits-enfants, mais aussi chez un nombre croissant de jeunes gens – une volonté d'instaurer de véritables valeurs humaines (solidarité, créativité, générosité, savoir, réinvention de l'amour, alliance avec la nature, attrait festif de la vie), en rupture avec les valeurs patriarcales (autorité, sacrifice, travail, culpabilité, servilité, clientélisme, contention et défoulement des émotions), essentiellement axées sur la prédation, l'argent, le pouvoir et cette séparation d'avec soi d'où procèdent la peur, la haine et le mépris de l'autre. » *http://www.pointscommuns.com/meres-et-filles-commentaire-cinema-102086.html

Je suis venue te dire...... par Chris bis

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Je suis venue te dire que je m’en vais Les temps des rendez-vous se sont achevés... Plus rien ne me maintient à ces scènes Qui deviennent peines… Mes étranges attentes au refrain d’un désarroi Paralyse mon Amour pour Toi Je ne sais plus deviner ta chaleur Je sens au loin ton âpre douceur Sournoisement venant frôler mon cœur Alors, non, je ne veux pas être celle qui meurt Moi, Je veux me lever vers la vie Pour attraper au vol de mes envies Toutes les joies, et les gaietés Et les offrir à une âme préférée Non jamais plus je ne tomberai Dans mes zones attristées Pour la cause d’un Amour perdu Pour la cause d’un Amour déçu J’appelle en moi l’Amoureuse Pour fuir la fatalité malheureuse Ma dépêche se lit inévitablement Dans mes yeux restés scintillants Pour dire et redire Oui, Je viendrai partager mes rires Puis proposer mes désirs Et tous mes plaisirs… A celui qui saura avec finesse Me chérir avec tant de délicatesse… Autant de fois pour déifier L’ivresse d’aimer Alors oui, pour vous…l’Être presque parfait Vers vous je m’avancerai Vers vous que je ne connais Je veux vous glorifier Bien plus fort que vous ne le pouvez… Chris N.B: Ces lignes écrites semblent être une préparation à l’atmosphère de l’Amour en « finitude » On ne sait jamais comment une magnifique histoire peut se terminer…. Un homme averti en vaut bien deux… Alors Je devance mes ressentis si un jour, quelqu’un me dit des " Je t’aime " furtivement sans s’impliquer totalement dans une belle relation… Et surtout pour laisser la place au presque parfait….

L'Ours blanc sur la Banquise par Tsuk les fraises

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Ça faisait déjà deux heures qu'on était ensemble. J’avais été convié à un repas organisé autour d'un plan de table par affinités et j'avais trouvé agréable que les hôtes choisissent pour vous la personne avec laquelle vous deviez, si les affinités le confirmaient, repartir bras dessus bras dessous, voire bas dessous, ne mégotons pas sur l’espérance. On m’avait installé à côté d’une grande perche un peu maigre aux yeux bruns délavés qui m’évoquait la salière, appelée également cocotte en papier, pouet pouet ou coin coin. Elle paraissait si gauche et si repliée qu’on avait envie de la défroisser et de la mettre à plat pour savoir si elle avait réellement des questions et des réponses cachées dans les plis de ses intimes convictions. C’était donc ma voisine d’assiette, et tandis qu’on entamait le « chiffon de salades et ses tremblottes en croûte » que notre hôtesse avait mis toute son imagination à mettre sur des menus en papier, ma voisine et moi n'avions encore pas échangé un mot. S'ensuivit ensuite une "farandole de rognons glagla" (en gelée), qui ne nous incita pas plus au bavardage. La situation devenait critique. Je ne l’aidais pas beaucoup. J’aurais préféré que ce moment de mon existence fut plus facile, j’étais paresseux, je n’avais pas grand chose à dire mais j’aurais volontiers eu des choses à écouter, pour peu qu’elles fussent intéressantes. Un des murs de la salle à manger était couvert de cadres vides et placés volontairement de travers, tel que l’hôtesse l’avait vu chez des amis quelques jours auparavant, et tels qu’eux mêmes l’avaient vu chez d’autres amis, et ainsi de suite jusqu’à une source assez floue qui consistait à promouvoir l’art minimaliste après Whiteman, dont on pensait pourtant avoir touché la substantifique moelle avec "l’Ours blanc sur la banquise" et "Pause déjeuner dans la mine", dont deux copies d'une excellente facture étaient suspendues sur le mur nous faisant face, "La solitude du tapis de salle de bain", pourtant célèbre, n'ayant que très moyennement plu à notre hôtesse. Alors qu’on servait un «petit givré en tutu», plus communément appelé trou normand mais que notre hôtesse avait jugé bon de tarabiscoter d’imagination en dentelle, je décidai que le moment était venu pour moi de me lancer à l’assaut d’une réplique à envoyer à Pouet Pouet (elle avait déjà son petit nom) afin qu’avant le dessert nous ayons l’air d’être à peu près comme tous les autres convives, chacun menant avec brio une conversation animée avec son voisin ou sa voisine, et Dieu sait que les sujets ne manquent pas. Pour peu qu’on ait des connaissances communes, en dire du mal ouvre toujours de bonnes perspectives d’avenir pour les heures qui viennent. C'est donc sans fioriture ni préambule que je lui posai une question qui chatouillait ma curiosité : - Chère madame, puisque nous en sommes au petit givré en tutu et que le trou normand est un moment propice pour combler d’une ivresse débutante et timide les blancs néants de nos silences, permettez moi de vous demander pourquoi, à votre avis, notre hôtesse a jugé bon de nous placer l’un à côté de l’autre. En avez-vous la moindre idée ? Avons nous quelque point commun ? Pouet Pouet leva les yeux de son assiette, regarda le mur pensivement puis d’un seul coup se tourna vers moi et répondit : - Je n’en ai pas la moindre idée et je m’en fous comme vous n’imaginez même pas. Vous voyez le titre de ce tableau, l’ours blanc sur la banquise ? Avant d’arriver ici je n’en avais jamais entendu parler, je ne savais même pas que ça existait. Moi, l’art, ça ne m’intéresse pas du tout. Et tous ces gens non plus ne m’intéressent pas. Ils vont tous bien et moi je vais très mal, il y a dix ans j’ai commencé à prendre du Zoloft pour soigner un début de dépression nerveuse, puis ensuite j’ai pris de l’Anafranil, puis du Surmontil, puis du Norset, puis du l’Humoryl, là j’en suis au Deroxat, je n’ai pas l’intention de passer en revue toute l’encyclopédie des anti dépresseurs, j’ai essayé de me suicider cinq fois et je compte bien recommencer. En dehors de moi rien ne m’intéresse, je suis la voisine du dessous et j’arrose les plantes de l’hôtesse lorsqu’elle n’est pas là. Elle m’a invitée pour une raison que j’ignore et dont je me fous comme du reste, alors n’essayez pas de m’emberlificoter dans vos combines de drague à deux balles. » D’un seul coup la cocotte en papier que j’avais eu un temps envie de déplier se referma en elle même, et lorsque le dessert arriva (des «farfelues du verger enlacées sur leur coulis de noces », du grand, du très grand n'importe quoi) mon dépit était de plus en plus visible. Un an plus tard Pouet Pouet devint ma femme, et presque aussitôt après mon boulet. C’est toujours une grande perche un peu maigre aux yeux bruns délavés qui m’évoque la salière, plus communément appelée cocotte en papier ou pouet pouet. Elle est toujours aussi gauche et toujours aussi repliée, mais je n’ai plus envie de la défroisser et et de la mettre à plat pour savoir si elle a réellement des questions et des réponses cachées dans les plis de ses intimes convictions. Je sais qu’elle n’en a pas, que son intimité ressemble au dimanche sec d’une fin d’été sans pluie dans la Creuse et que son tuyau d'arrosage est définitivement défaillant. Lorsque je me rends chez notre hôtesse qui sut si bien et si mal nous réunir, je ne peux m’empêcher de penser, planté devant la "pause déjeuner dans la mine", qu'il y a là un signe que je n'ai pas su voir à temps, bien que j'aie eu le tableau en face de moi durant tout le repas. A moins que je ne sois dans la grande "solitude du tapis de salle de bain", auquel cas il n'y avait rien à voir d'autre que ce qui est : la réalité d'un destin minimaliste, incontournable et médiocre. C'est ce qu'on appelle avoir le Pouet Pouet au derrière. Albert Whiteman : http://lepetitfrancofun.com/?p=126

Comm' en l'air par Cyn0484

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Les jours où je me tue, je me retrouve dans une sorte d’état ectoplasmal avancé. Ceci rend fort propice l’exploration aérienne de contrées habituellement parcourues les pieds bien trop sur terre et la tête tellement sur les épaules qu’elle aurait tendance à s’y enfoncer. Ainsi donc me retrouvai-je un de ces jours récemment advenus, dans la position de mirer tout ce beau monde d’en haut. A ce jeu on risque de s’empaler sur quelque obstacle d’un peu trop près approché, grisé par la sensation combinée du flottement et de la vitesse. Entre jouer les Casper casse-couilles ou discrets, j’hésitais encore, quand je percutai, droit dans la face, ce passant malencontreusement occupé à remplir ses fonctions de passant. Si la chutaison fut rude, ce n’était rien comparé à la baisse d’altitude générale qui s’ensuivit. Moi qui voulais m’envoyer en l’air, je me trouvai prise dans un quiproquo fort préoccupant. Le mécréant affublé d’une solidité sans faille se croyait indéfectiblement palpable, tandis qu’il toisait ma transparente pâleur avec torpeur. J’entrepris alors de le convaincre que sa chair ne valait pas plus tripette que mon trip en éther. O ciel, que n’eussé-je rien dit, il prit la mouche. Tentant de se faire justice et de démontrer ses thèses, il commit un forfait au moment où il entremêla nos membres. Je me vis ainsi écharpée en filets de barbe à papa de bras et autres doigts, échouant à chacune de mes tentatives de reprendre un envol ardemment désiré. L’effronté s’effara de la situation, tandis qu’un troupeau de badauds penauds et ne chiquant mot de ce qui se déroulait sous leurs yeux, se formait peu à peu autour de nous. Craignant que la situation ne dégénère davantage, je tirai, poussai, souquai ferme pour me libérer de l’emprise gluante et tenace de la réalité corporelle à laquelle ce satané souhaitait me réduire, pour ne pas devenir rachitique lui-même. Je m’arrachai finalement, non sans peine, de ce piège affligeant. En repartant, fantôme boiteux et famélique, je jurai bien que plus jamais on ne me reprendrait à fricoter avec la sphère terrestre, lorsque, par chance, celle du cran du dessus m’ouvre ses bras.

jubilatoire par Oups1

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J'ai découvert avec jubilation ce petit bouquin que m'a envoyé Emma à moi aussi. (merci Emma !!): »Souriez vous êtes parents d'adolescents ! » de Virginie Dumont. Je ne connaissais ni l'auteure ni la collection. J'ai hésité à faire un petit commentaire dessus quand bien même je m'y étais engagée avant la réception, parce que d'autres comm. déjà parus me semblaient avoir dit l'essentiel avec beaucoup plus de talent que je n'en ai pour ce genre d'exercice. Son grand mérite c'est surtout de nous faire sourire (j'ai même carrément rigolé à certains passages) sur un sujet qui est trop souvent traité ou perçu de façon un peu dramatique, générant inquiétudes voire angoisses, dès l'apparition de votre premier adolescent dans la maison, qui vient occuper de manière souvent inattendue, la peau de « Trésor », comme dit l'auteure. Quand ma fille "est tombée" dans la puberté, à mon grand désarroi, nous avons l'une et l'autre plongé tête baissée dans la plupart des clichés (pas tous , ouffff ! ) de la relation mère-fille à cette période clef, et ce, malgré mes lectures préventives...J'aurais bien apprécié ce petit texte libérateur à l'époque, qui m'aurait fait le plus grand bien. Rien de tel que le rire et l'auto-dérision pour désamorcer l'inévitable désarroi lié à la transformation des relations parents-enfants à cette période de la vie de famille. Inutile donc, de chercher dans ce petit livre d'une centaine de pages, d'autres choses que les grands clichés et les lieux communs qu'on peut trouver sur ce sujet un peut partout. La différence essentielle réside dans la façon d'aborder le sujet. Le sujet de la crise c'est le PA (parent d'adolescent) et tous points de vue y sont retournés comme de vieilles chaussettes, donnant sur le sujet un regard qui ne manque jamais de pertinence. Je conseille cette lecture à tous les parents qui soupçonnent l'annonce des premiers symptômes de la « crise » du PA...au moment fatidique où leur petit premier commence à les menacer de devenir vraiment un jour un adulte responsable... Mon fils, qui a seize ans cette année, s'est beaucoup amusé lui aussi à la lecture de quelques passages. (il n'a pas tout lu, n'en demandons pas trop non plus) Ne pas attendre, et rire un bon coup !

Objet de pouvoir, pouvoir sous influence. par Moleskine pdf

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Le 8 mai 1988, François Mitterrand, au soir du second tour de la présidentielle, est réélu avec 54,02 % des suffrages. Quelques mois plus tôt, sa cote de popularité était au plus bas (45 % d’opinions défavorables en mars 1987). Défaite de la gauche en 1986 (248 sièges contre 290 pour la droite « républicaine » ; pour mémoire, 35 sièges pour le FN), cohabitation avec le gouvernement Chirac, le Président Mitterrand semble ronger son frein, s’investissant avec un talent certain dans le « domaine réservé du président », certes, mais la droite gouverne. Et soudain, les courbes s’inversent, rapidement s’envolent vers des cieux présageant un deuxième mandat inéluctable… aboutissant à une victoire frisant la correction face à Chirac. Comment expliquer cette assurance retrouvée, cette remise en selle, cette embellie non annoncée par les pythies modernes que sont les instituts de sondage ? Certains personnages sont intimement liés au pouvoir –supposé ou avéré- d’un objet leur étant indissociable. On citera entre autres la chevelure de Samson, le sou fétiche de l’Oncle Picsou, ou encore le trombone de Mc Gyver… Privés de ces objets, de leur objet, leur pouvoir, quel qu’il soit, s’étiole telle la fleur d’un coquelicot séparée de sa tige en terre. Parmi les accessoires vestimentaires indissociables de l’image de François Mitterrand, figure bien sûr l’écharpe rouge, mais surtout, surtout, le feutre noir à larges bords. Un chapeau (fût-il feutre noir à larges bords) peut-il avoir une influence sur le comportement de celui (ou celle) qui le porte ? De là même, peut-il influencer son destin ? Parallèlement, le porteur de ce couvre-chef peut-il transmettre quelque matière à l’accessoire par lui porté ? C’est ce que nous amène à découvrir Antoine Laurain dans ce roman, au travers de quatre personnages détenteurs successifs du feutre noir Mitterrandien, depuis sa « disparition » en juin 1986, jusqu’à sa « restitution » au début 1988. La possession, même éphémère, du galure présidentiel a considérablement modifié le lendemain de chacun des récipiendaires successifs, leurs succès, leurs desseins, leurs talents, leur pouvoir, leur vie de "mortels communs"… Au détour d’une page ou d’une autre, on tombe sur une pépite d’humour grinçant. Je cite notamment un dîner mondain, empli de couples à particule et autres officiers de haute lignée, lors duquel l’un des invités (« non-noble » et porteur présent du feutre noir) a l’incongruité de reprendre sèchement l’un des convives qui, évoquant le Président en exercice, le nomme «Mitrand ». Scène qui m’a rappelé, dans un registre certes différent, celle du « Subway » de Besson (pas Éric, Luc), lorsqu’une Adjani complètement barrée en punkette haute-couture vient mettre sa pointure 40 dans les plats d’un parterre de queues-de-pie corvidéennes… C’est vif, malin, dans un style enlevé et plein d’esprit ; en outre, prévoyez quelques heures de disponibilité, car ça se lit d’un trait… « Je crois aux forces de l’esprit, et je ne vous quitterai jamais » (F. Mitterrand, « Vœux aux Français », 31 décembre 1994)

Le petit St Jean par Cypou

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Le petit St Jean (suite commentaire du 15/06/2011) Etrange sensation! La porte était entrouverte ce jour. Le cœur de la vieille Dame avait besoin d’évasion alors il était parti faire un tour. Très certainement charmé par l’intelligence de celui qu’elle appelait son « namoureux » il s’était éclipsé pour rejoindre le nord de la France ; Nul doute que s’affine désormais cette relation entre eux deux. Alors la vieille Dame était restée seule durant la froideur de l’hiver hostile. Les larmes de la fontaine s’étaient figées en un linceul ; alentour, fragile, la forêt d’épicéa était resté immobile. Porte entrouverte, printemps revenu, présage d’une rencontre avec l’imaginaire. L’antre de la vieille Dame éperdue respirait encore l’humidité de l’air. Ses entrailles s’étaient embarrassées de meubles épars ; refuge en lieu et place d’un cœur évadé, elles étaient devenu un grand bazar comme pour me dire : assez ! Dus je comprendre qu’à cet instant, ne pouvant à peine qu’entrevoir la cheminée et l’évier, il y avait bien plus important que d’ailleurs je n’aurai retrouvé sans me laisser guider. La vieille dame pointait du doigt la forêt de l’autre côté de la route. Du haut de ses 195 ans le vieil arbre, dominant la forêt jouxtant, m’invitait à ne pas faire déroute malgré l’accueil peu engageant des épicéas ébouriffés sous le vent frissonnant. Résolu à m’enfoncer dans la pénombre je dus écarter les branches sèches pour me frayer un passage vers cet ombre, ombre d’un souvenir revêche…. Un muret de pierres soutenait la terre et délimitait un sentier entre deux rangées d’arbres. Mon cœur palpitant d’émotion, tel pris dans un tourbillon je me serai fracassé la tête, même s’il y en eu, dans un candélabre alors la vieille Dame m’ordonna de m’arrêter avec injonction. Toutes branches hérissées, un arbre devant moi coupant le sentier et surplombant le mur de pierres sèches. Initiative délibérée de mère nature envers moi pour que point sur ce parcours je ne trouve la brèche ? Elle n’avait de lui laissé nu de branches que le tronc se balançant dans le vide telle une canne à pêche suspendue, pensant que certainement m’avançant sur cette peau glissante serait un affront. Je dus m’y résoudre pour ne point interrompre ce voyage attendu. Ce passage obligatoire qui ne fut point un fardeau me laissa entrevoir au loin une clairière de murs entourée. La marque du temps qui rend beau avait laissé des rides dans le crêpi fissuré. Avide de la vue de ce que depuis plus de quarante ans j’avais oublié. désormais plus rien ne pouvait arrêter ce pèlerinage. Ma vision devint trouble et mes pas cadencés. J’étais désormais seul au monde pour ce qui allait être le plus beau des partages Merci à toi vieille Dame de m’avoir indiqué le chemin. Un portail de bois impossible à ouvrir pour mieux les protéger me fit comprendre que ceux que je cherchais pour mieux vivre demain accepteraient que j’escalade le mur qui les encerclait. Je retrouvais alors les cœurs de ceux qui battirent en ton âme, ceux qui naquirent en ton sein alors que maman n’était pas encore femme et celui qui vint plus tard, par l’union, parmi les tiens. O toi grande Dame, dont je remercie le nouvel occupant, saches que c’est grâce à toi et avec émoi qu’enfin, et pour avoir croisé un cœur aimant, j’ai retrouvé un peu de mon sang sans effroi. Tu n’as pas à t’inquiéter ; la nature a rendu un tapis de douces aiguilles bien au delà des cinq monticules de terre devinés afin qu’ils ne restent nus et que nous puissions dormir tranquille. A bientôt vieille dame ; souvenir de mon enfance. Je reviendrai te voir dans un peu de temps quand tes entrailles, rangées dans une dépendance, découvrirons la chaleur de ton âme restaurée à mes yeux impatients. Cypou le 23/04/2012

Douche froide par Jules Félix

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On pourrait parler de gueule de bois mais c’est de douche froide dont il pourrait s’agir. Pauvres journalistes qui doivent maintenant faire de la moto sous la pluie pour apporter des images complètement inintéressantes. Le journalisme est un véritable calvaire. Cale-vert même… Tout cela parce qu’un soir de mai 1995, un journaliste de la télévision publique a eu l’idée de filmer toute la soirée la voiture du nouveau Président. Dimanche soir, sur TF1, on a préféré montrer sur l’écran des grosses taches rouges et floues débordantes de l’objectif de la caméra mouillée plutôt que la binette des différents débatteurs sur le plateau. Ces figures rougeoyantes qui dansaient sur l’écran n’apportaient rien de factuel et ramenaient le journalisme au niveau zéro, celui de la stupidité. Énervant comme le crissement d’un couteau sur une assiette ou d’une craie sur un tableau noir. Je ne pointe pas du doigt la première chaîne : dix motards-cameramen coursaient laborieusement la grosse voiture noire à vitres teintées du président du conseil général de Corrèze qui quittait son bureau pour aller voir ses fans dans une salle de la ville de Tulle dont il fut encore récemment le maire. Pourquoi n’était-il pas présent à Paris, là où ses cohortes de militants et futurs ministres l’attendaient sans passion ? mystère… Même déconvenues pour les malheureux motards-journalistes qui attendaient péniblement devant le Palais de l’Élysée pour ne pas rater la voiture présidentielle se rendre du siège du pouvoir républicain à la Mutualité se faire un petit bain de drapeaux. Il pleuvait juste un peu moins. La pluie mouille le visage jusqu’à fluidifier les traits de la face, à irriguer les canaux de larmes qui avaient quelques raisons d’être en crue. Car la douche froide, finalement, ce n’était pas la pluie, ce dimanche soir. C’était cette déferlante de vagues marines vaguement bleues qui tapent sur les nerfs comme le roulis de la marée et qui attisent les violences de la pensée. Rien ne se passera désormais comme avant ? Chaque jour est ainsi fait, inéluctablement irréversible. Avant, c’était quand même mieux…

Maître ou pas maître, telle est la question par Sablaise1

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Eté 2010. Depuis le temps que je rêvais d’habiter tout près de la mer, j’avais enfin trouvé une opportunité : une petite maison délabrée vendue au prix du terrain, qu’il fallait démolir pour reconstruire. Plusieurs amis, dont un connu sur PCC, m’ont aussitôt mise en garde : « est-ce que tu réalises bien dans quoi tu t’engages toute seule ? ». Je n’ai écouté personne et je me suis lancée. Tout a très mal commencé. L’ancien propriétaire, malade d’Alzheimer, était sous tutelle et la vente devait passer par un juge submergé de dossiers en instance. Je n’ai pu acheter le terrain qu’en janvier 2011, déjà six mois de perdus. Entre temps j’avais trouvé une entreprise de bâtiment et c’est à ce moment précis que j’ai cessé d’être une retraitée zen pour me transformer en maître d’ouvrage stressé. D’emblée la mairie m’a fait entièrement remanier mon projet pour qu’il colle avec le plan d’occupation des sols. Lorsque j’ai enfin eu le permis de construire on s’est aperçu qu’il y avait de l’amiante partout dans la vieille bicoque. Pour pouvoir l’enlever avant de démolir, il a fallu contacter neuf organismes différents et attendre leur réponse. Quand j’ai eu l’autorisation de désamianter c’était l’été 2011 et toutes les entreprises prenaient leurs congés. Une année entière perdue en démarches administratives… A l’automne 2011 la démolition a commencé, suivie de la construction, et c’est à ce moment-là que j’ai compris pourquoi on avait essayé de me dissuader. Pas un jour depuis je n’ai eu l’esprit en paix. Pas un jour depuis je n’ai pris connaissance sans appréhension de mes mails, messages téléphoniques et lettres. Parce que tous les jours ou presque il y a une surprise, rarement bonne, souvent plusieurs. Avenants coûteux pour des prestations oubliées, difficultés techniques à résoudre, malfaçons découvertes sur le chantier se succèdent au quotidien. En fait je ne me sens bien que le dimanche et les jours fériés parce qu’ils sont tous en congé. Et encore, c’est bien un dimanche qu’en allant faire un tour sur place j’ai vu un geyser sur le trottoir, ma conduite d’eau qui fuyait… Sans parler des démarches interminables pour avoir tous les branchements. Ni des conflits avec les voisins, mon chantier jouxtant une impasse privée dont les propriétaires refusent le passage des engins. Ni des délais qui ne cessent de s’allonger, je devrais déjà avoir emménagé, alors que j’ai une date butoir pour quitter ma maison actuelle. Soucis de nantie me direz-vous et vous aurez raison, car avoir une maison à soi quand on a une retraite modeste est une grande chance. N’empêche cela fait bientôt deux ans que je patauge dans les démarches administratives et les problèmes techniques, moi qui n’aime rien tant que planer, et ce n’est pas fini ! Alors j’attends impatiemment le jour où je pourrai abandonner définitivement la maîtrise d’ouvrage et retrouver la maîtrise de moi-même. Quant aux amis, ils ironisent à qui mieux mieux: « On t’avait prévenue, t’avais qu’à nous écouter ! »

les racines des hommes par Milude

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Les racines des hommes ressemblent aux cheveux mouillés d'une femme qui vient de faire l'amour et son amant s'y noie dans son plaisir les racines des hommes ressemblent aux piliers ronds des temples vides où le silence prie et jamais ne s'écroulent les flèches fières des clochers les racines des hommes ressemblent aux graines grises de la terre grouillantes de vers et de vie les racines des hommes ressemblent aux pierres noires des cimetières envahis par la martée basse des morts et pourtant l'équinoxe au printemps...

Quand je serai grande... par LucySullivan

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Le 27 janvier dernier, j'ai quitté mon boulot. D'un commun accord avec mon employeur, qui ne voulait pas plus me garder que je n'avais envie de rester. Adieu mes collègues sympas, vive le Pôle Emploi ! Depuis, il se passe un drôle de phénomène : je retombe en enfance. Comme quand on nous demandait ce qu'on voulait faire plus tard et qu'on répondait "cosmonaute, vétérinaire, danseuse étoile...". Ben là, je me fais une bonne crise de régression. Je vous livre quelques morceaux choisis. J'ai toujours voulu être journaliste. Le métier de rêve par excellence pour moi. Mais va savoir pourquoi, à 16 ans, je ne me trouvais pas à la hauteur. Pas assez intrépide, pas assez audacieuse, trop coincée, quoi. Je sais pas qui j'avais en modèle, une sorte de Tintin en jupons ? Bref, j'ai couru d'actes manqués en actes manqués : j'ai déposé trop tard mon dossier à Lettres Sup', j'ai pas révisé le concours d'entrée à Sciences Po, j'ai même pas tenté l'école de journalisme. Et je me suis inscrite à la Fac de droit, sans conviction. Pathétique. Et voilà que 20 ans plus tard, le virus me reprend. Alors, je recommence à écrire. D'abord sur PCC, puis sur mon blog. Bon, ce sont pas des articles, plutôt des chroniques. C'est que moi, je veux pas faire n'importe quoi. Je veux chroniquer (ce verbe me fait toujours glousser comme une andouille, je sais pas pourquoi...). Je suis une Chroniqueuse, oui monsieur (rires niais bis). Alors j'ai écrit à Laurent Ruquier, puis à Guy Carlier, pour qu'ils m'embauchent bien sûr, ou tout au moins qu'ils me lancent. J'ai pas reçu de réponse. Je comprends pas. Ils doivent être très très occupés. Ensuite, je suis allée me faire masser grâce au cadeau de départ de mes collègues sympas. C'est très stressant le chômage, on s'imagine pas. On a vite fait de se coincer une cervicale. Je l'ai vraiment savourée, cette petite heure sous les mains expertes de la masseuse. Et puis il y avait le calme, la musique douce, les effluves d'huile d'Ylang-Ylang... J'ai repensé très fort à l'open space de mon ex-agence et je me suis dit : "mais bon sang mais bien sûr, je vais devenir masseuse !". Mon nouveau projet en tête, je prends rendez-vous avec mon conseiller Pôle Emploi. Un mec cool, vraiment. Il m'a pas joué la sérénade : "vous allez en chier, pendant plusieurs années, et vous avez peu de chances d'en vivre. Et pas de financement des formations. Mais bon, cela peut faire partie d'un choix de vie momentané dans une vie de couple...". Merci, j'en parlerai à mon chat. Quand je suis ressortie, j'ai trouvé que le massage, c'était peut-être pas plus mal de se le faire offrir. Mais il en faut plus que ça pour me décourager, nom d'une pipe ! Alors j'ai pris une feuille de papier Canson et j'ai écrit dessus tout ce que j'avais fait et que j'aimais, de la petite enfance jusqu'à maintenant (en synthétisant évidemment). Je vous livre le cheminement de ma pensée : j'aime les gens, j'aime l'Angleterre, je suis gourmande, j'aime les activités culturelles, j'aime le cocooning = je vais ouvrir mon salon de thé british et culturel à Nantes !! Il y a une niche, c'est évident. Je me mets déjà à penser à la porcelaine fleurie, au tissu du canapé pour le petit coin salon, aux pâtisseries à déguster, aux expos et concerts à organiser... Je vais sur Internet, je consulte les forum. Bon, je suis pas la seule à m'enthousiasmer pour le concept ! M'en fous, I've got faith comme George Michael. j'appelle la Maison des Créateurs d'Entreprise, je m'inscris à une réunion d'information. Me voilà partie pour un nouveau et beau projet ! Heu... depuis, j'ai dormi. J'ai réfléchi à tout ce temps qui passe, quand tu attends les clients, dans ton salon de thé. Je me suis demandée si j'allais pas sérieusement me faire c.... C'est que moi, je suis pas très patiente de nature. Alors je crois que j'ai pas fini de rêver. Mais après tout, c'est mieux que le vide, le rien, le blackout, l'absence de désir. Même si c'est pour conclure que mon métier à moi, il n'est pas si mal !

Dialogue des quart-bonites (*) par Marie-Constance

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- T'sais depuis quelques temps, j'ai de drôles d'absences, j'ai l'impression de ne plus être moi, j'oublie tout tout le temps, ou bien je pense à quelqu'un toute la journée … et pi j'me sens cruche et poreuse... - Peureuse ? De quoi t'as peur ? - Non PEAU-reuse, pleine de p'tits trous quoi ! qui laissent passer ces trucs que j'ai à l'intérieur qui sont peu à peu remplacés par des tas de choses de l'extérieur que je connais même pas et qui font des sensations bizarres. - Bizarres ? Comment ça ? - Chais pas moi, bizarres ! - ….. ?? Et ça fait mal ? - Mal ? Pas vraiment, ça fait comme un flux lent qui traverse les entrailles et la poitrine en me chatouillant, un ressac doux mais qui finit à la longue par donner mal au cœur … - Et t'as été voir le docteur ? - Ah non ! Pas le docteur, t' y penses pas, j'ai rompu avec lui, tu sais, et ça ne s'est pas si bien passé que ça … - Mais tu ne m'as rien dit … Et pourquoi ? Vous vous êtes disputés ? - Il me mettait mal à l'aise ces derniers temps. A chaque fois que j'allais le voir, il me disait que je ressemblais à Alice. - Alice ? Mais c'est plutôt flatteur, s'il t'avait comparée au lapin, j'dis pas, mais Alice, elle est plutôt mignonne comme fille ! - Ouais bien sûr, mais si ça avait été que ça … - Raconte alors ! - Et bien, il m'a parlé aussi de miroir … - Normal non, Alice l'avait pas une sœur qu'était passée de l'autre côté ? - T'en sais des choses toi ! Moi j'connais Alice mais pas sa famille. Mais c'était pas ça non, il m'a parlé de neurone miroir - ???? - Il m'a dit des choses désagréables … Et je suis partie en claquant la porte ... - ???? - A moi qui suis si fine, Il a dit que j'avais le neurone miroir glouton !!!! (*) la bonite, ça ressemble au thon en plus fin, donc une quart-bonite ... Enfin, vous voyez ...
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