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L'Oeuvre des Oeuvres par Abicyclette

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Quatre mots : « Le Génie est né »… non pas « Un » Génie mais « Le » Génie. Esprit envoûtant, irrésistiblement enjôleur, fin mais accessible, d’une force conceptuelle proprement fascinante, nous livrant enfin en 17.582 pages les fruits délicieux de son inspiration abyssale, A.Bicyclette signe là une somme qui s’annonce comme le mur des lamentations au pied duquel tous les écrivains passés présents et futurs viendront pleurer leur insignifiance. Pas une phrase, pas une allusion, un mot, moindre lette, virgule, chiure de mouche dont la colossale densité n’imprime tant le blanc du fin papier que l’épais cerveau du lecteur. Celui-ci sortira de cette térébrante odyssée de l’Esprit comme un pauvre hère dont on a remis les compteurs à zéro ne pouvant plus qu’ahaner sottement, les yeux en boules de loto, la stupéfaction dégoulinant aux commissures : « ga…ga…ga… » Etape nécessaire à sa construction d’homme nouveau qu’A.Bicyclette lui offre sur un plateau de nacre et d’argent. Horizon indépassable, la vision du grand homme embrase dans un souffle prométhéen la totalité du divers et le mystère de l’Un. -o-o-o-o-o- Tome I : Ontologie ou Traité du Moi Tome II : Logique - Sciences Pures et Impures Tome III : Cosmosophie - La Voie du Moyeu Tome IV : Mots casés, Coloriages & Contrepets Tomes V, VI, VII, VIII, IX, X, XI : Erotique Tome XII : Ma technique de ski en poudreuse Tome XIII : Esthétique - Chirurgie Ethique Tome XIV : Poétique - Politique : Traités Universels et Perpétuels Tome XV : 51 recettes faciles pour faire plaisir à Manman

mémère (4) par Milude

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Papa rentre du travail. Il parle avec Maman, il l'embrasse et la fait rire. Candice et Richard font les fous comme tous les soirs après leur bain. Tous les quatre sont contents, Maman est avec Papa, Candice est avec Richard. Moi, je suis toute seule et je suis triste. Je voudrais redevenir petite fille et être avec Pépère et Mémère, comme avant. Avant, je n’étais pas triste. Je ne savais pas que j'étais seule. Pépère était dans son jardin, Mémère dans sa cuisine. Ils ne parlaient pas et ne riaient pas ensemble, mais parlaient et riaient avec moi. C’était bien. Mais un jour, la dame qui venait me voir à Noël et pour mon anniversaire en m'apportant des cadeaux, cette dame que j’appelais Maman, est venue accompagnée d'un monsieur que je ne connaissais pas et que j’appelle Papa maintenant. Depuis, j’habite avec eux dans la baraque du bout de la rue qui était à vendre depuis longtemps. Il y a des travaux à faire, on pourra quand on aura vendu la petite maison de mémère. On a seulement refait la salle de bains, c’est pour ça qu’on doit prendre une douche tous les jours. Tous les soirs, je vais voir Mémère. Je fais semblant de faire mes devoirs, mais je passe mon temps à la regarder pour me rappeler après. Mémère rit en écoutant les Grosses Têtes. Elle crochète, elle crochète. Elle pleure en parlant de Lucien. Elle pète et dit : J’ai lâché Médor. Elle a des cheveux ébouriffés gris et jaunes, et une grosse verrue poilue à côté de la bouche. Elle dit : Que c’est long, tout ça, que c’est long ! Quand je rentre, Maman me demande : Sa peau est toujours chaude ? J'ai honte et je rougis. (A suivre...)

Plaisir (version fleur bleue) par Milude

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J'aime boire à tes yeux l'eau bleue de ta tendresse et cueillir au creux d'ombre tes paupières velours J'aime rire à ta bouche, j'aime goûter tes lèvres j'aime aiguiser ma langue où la tienne frémit J'aime tant le soir nu. ta barbe se fait douce mes doigts à tes oreilles chuchotent de plaisir J'aime être contre toi, belle sous tes caresses, et toi beau, mon amant, qu'éblouit ton désir J'aime poser la main sur le bas de ton ventre et te sentir tendu, fragile, bourgeon vivant J'aime en écho sentir mon impatience éclore et refleurir ainsi mes pétales de joie que tu as réveillés en t'y enveloppant J'aime balbutier mon désir avec toi j'aime que tu éclates et que je t'accompagne j'aime tous ces printemps qui toujours sont vivants …

JEANNE D'ARC : "MERDE AUX GARS DE LA MARINE !" par Fosterwelles

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(un petit texte écrit en songeant à cette gamine aujourd'hui encore maltraitée et violée par les hideux, les gars de la Marine !!!) ****** Je n'avais vraiment aucun appétit. ... ... et de quoi vais-je avoir l'air avec cette espèce de bure de taulard ; franchement tu parles d’une coupe ! Une petite robe toute simple retroussée dans les poches avec ce drapé inégalable dans le dos, j’adore ! ça vous donne une aisance et une liberté de mouvement incomparables… je me voyais déjà, bon je dis pas peut-être pas avec un de ces petits chapeaux fleuris délicieux - trop tape à l’œil sur ce coup-là !- ; je me voyais déjà, traverser la ville sur mon modeste char, là comme ça, bien, les pieds nus dans la paille fraîche ! Bon dieu, ça les aurait tué !!! Sorry Padre, mais y’a des fois, faut supporter… enfin on en reparlera tout à l’heure et vous avez intérêt à vous accrocher à vos éclairs because côté contrat de travail vous m’avez gentiment couillonnée –j’allais dire baisée mais bon c’est pareil faut pas rêver, même la dessus y’aurait à redire !... Au moins s’il y a une chose qu’on ne peut pas leur retirer c’est qu’ils ont un vrai sens de la ponctualité ces britishs ! J’vous jure y’a des fois… Qu’est-ce qui m’a pris de me tirer de ma montagne, j’y étais si bien, si heureuse … Foutu médoc, t’oublie une fois, une seule fois vous m’entendez !? T’oublie juste une fois de prendre tes trois milligrammes de Risperdal et paf c’est parti, les voix et tout le toutim… et en moins de deux, entouré d’illuminés guerroyeurs, te voilà à bouter de l’engliche récalcitrant en dehors de frontières que tu connais pas, puis direct dans un cachot bouffé par l’humidité et le salpêtre à te faire travailler au tison par Cochon et sa harde, et en moins de deux, on t’annonce que tu vas finir en méchoui pour les festivités dominicales sur la place d’une ville grise, au milieu de ces gueules étrangères pas franchement excitantes, loin de tes herbages … si tendres ! ...ah mes beaux herbages… …et même pas une robe retroussée dans les poches, j’adore leur drapé ! De toute façon, c’est ce qu’ils voulaient, un exemple ! Ce n’est pas qu’ils ne m’aimaient pas… et pis puisqu’ils ne m’ont pas crue ils m’auront cuite ! Mouais, faut bien sourire dans ces cas là… … …et tout autour, ça gueule ; sont si crades, si répugnants ces gens, si méchants Padre ! Et demain ces autres fous, ces gars de la Marine, qui me récupéreront, ceux là qui ne comprennent rien à mon combat, à mon amour pour la France et son peuple divers et magnifique ! Ils m’ont suivi et aujourd’hui, ils me tuent ! Padre, vraiment tu crois en eux, encore ? Tu verras, on en reparlera dans six cent ans… on en reparlera tous les deux, et vous verrez à quel point vous vous êtes planté ! Pourquoi m’avoir retiré mes herbages pour Eux ? … Bon, on y est… … faut bien sourire dans ces cas là… ma dernière pensée : « pourvu qu’il pleuve ! »

Je vibre, pas vous ? par Cyn0484

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Ô toi PCCéen à la plume pointue, ô toi PCCéenne au clavier affûté (et vice versa). Le « je vibre pour vous » te chavire-t-il, te chatouille-t-il ? Le saupoudres-tu avec parcimonie, ou au contraire, en confesses-tu l’usage immodéré? Cette délicieuse petite phrase est assaisonnée de tant de façons différentes, que vibrer droit, vibrer juste, vibrer pour la beauté du geste, finit par relever du grand art. Diable ! Il te faudra bien pourtant ne pas virer chèvre. Aussi, tentons ici d’établir une liste d’observations, qui, bien que non exhaustives, furent glanées fort scientifiquement au gré des vents pointocommunaux : - Tu auras parfois affaire avec le vibrant obstiné : il réitérera son ébranlante salutation jusqu’à ce que mort s’ensuive. - Le « je vibre pour vous » Radio Londres est assez répandu parmi les PCCistes avertis : il pourrait signifier « je vous ai compris », « coucou c’est moi ! »,« la même longueur d’ondes nous traverse », ou encore « je vous ai vu passer, ne quittez pas ». - Ne te méprends pas sur celui qui vibre plus vite que son ombre : se trompant malencontreusement de ligne, il se retrouve à vibrer alors qu’il souhaitait fort courtoisement t’inviter au dialogue, ou saluer un fait d’écriture ... Lapsus de doigt qui a déjà fait pâlir plus d’un timide. - Le « je vibre pour vous » SOS détresse présente la particularité d’être envoyé par un membre non abonné, en réponse à un MP qui l’appelait du pied sans détour. Manque de pot, il n’a plus, pour marquer son émoi, qu’à frémir de tout son clavier. - Le « je vibre pour vous » premier degré ne souffre pas que tu y cherches un sens caché : il s’agit d’un usage de type « Julio Iglesias ». - Le « je vibre pour vous » Luke Skywalker, en revanche, survient en cas de prise de bec sous un commentaire. Il vise à assurer le destinataire de l’indéfectible soutien de l’émetteur, envers et contre tous. - Le « je vibre pour vous » énervé (plus rare) peut se lire ainsi : « en gros, je vous secouerais bien le palmier si je vous avais sous la main, mais faute de cette opportunité, je me contente de vous les briser via vibreur ». Sache enfin, PCCéen-ne, que les effets et risques pour la santé de l’excès de vibrations n’ont pas encore été démontrés. La tête te tourne ? Transporte tes goûts autour d’un verre, retiens-toi de plumer l’esprit qui sera dans le même mood que toi, et ne prête ton briquet que dans le cas où le dialogue te semble ouvert.

Je t'aime trop ... par Elorah

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Je ne crois pas que l'on puisse arriver à sauter le pas …Assouvir un désir charnel nous satisferait physiquement mais nous éloignerait l'un de l'autre assurément La teneur de ce lien si particulier entre nous est difficile à analyser …Mais, gardons nous d’un écart amoureux J’aime trop ton âme pour me satisfaire ponctuellement de ton corps et perdre ce bonheur d’être la pour toi dans la joie et dans la peine comme un sœur , une amie . La présence de scette satanée sous jacente attirance incestueuse , plane au dessus de nous depuis notre première rencontre Tout nous rassemble , on se ressemble idéaux, convictions , passions communes et sans doute cela nous préserve sagement d’un débordement ponctuel qui mettrait un point d’orgue à notre modus vivendi. Alors bien sur, après certaines soirées un peu arrosées et pour débrider notre anxiété ,on a bien essayé de se câliner et de s’embrasser mais à chaque fois nous avons fui pour différer ce moment fatidique ou la sensualité rassasiée balayerait notre complicité On rit tellement ensemble, ce serait dommage de pleurer un jour l’un par l’autre … Tu es déjà , tigre jaloux ,quand je suis amoureuse et moi je surveille attentivement certaines de tes glamoureuses fréquentations ! L’amitié entre un homme et une femme peut elle exister au delà de l’attirance physique ? Tu me plais, je te plais oui… Mais plus que tout nous nous plaisons ensemble ! Quel déplaisir extrême , ce serait, de sacrifier égoïstement à un fugace plaisir passionnel, ce lien de partage passionné

Le mouvement c'est la vie par Smart-herisson

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MOVIMENTO : Titi Robin  Ballade aux coeur des cultures tziganes, orientales et européennes, de l'Inde ... "A travers les résonances de la guitare, du bouzouq ou du ouf, sa musique nous parle de “la solitude de l'âme, de la vérité nue de l'émotion, de la grandeur délicate de l'amour parfois teintée de violence, que la beauté du monde peut éveiller en chacun d'entre nous.” (FC) Voila, je n'ai pas résisté à l'envie de partager avec ce moment de radio. J'ai écouté l'émission en directe et j'y ai trouvé beaucoup de points communs, je me suis reconnu comme dans un miroir. Non pas en tant que musicien, ce serait vain, mais comme être humain, de la sensibilité à la nature et aux gens, à ce que cette musique véhicule... Titi Robin trouve les mots juste pour décrire les liens charnels qui unissent les femmes, les hommes, et la beauté de la nature qui nous entoure. Ses explorations au confins des Indes, en Europe centrale, en Afrique du nord, au sud de l'Europe sont tant de ponts tendus vers la fraternité. Mais il se garde bien de pop-ulariser ces essences uniques. J'apprécie depuis longtemps la musique de cet artiste, souvent en trio, avec une liberté à l'improvisation qui surprend et étonne chaque fois. Et puis j'ai toujours trouvé des liens dans ces musiques et ces peuples, ces chants et mélodies populaires qui me parlent au plus profond de mon être. Cette musique a voyagé de partout, Espagne, Hongrie, Roumanie, Grèce, Inde, Moyen Orient, Afrique du Nord, Espagne, … en s'enrichissant. Et puis tel un peintre ou un sculpteur, il a aussi tenté d'improviser sa musique autour de modèles femmes posant nues sans pour autant tomber dans le banal ni le vulgaire. Grattant ses cordes tel le pinceau du peintre sur une toile, ou l'objectif du photographe, il improvise en cherchant l'inspiration autour de ces corps, sûrement à la recherche de l'origine du monde... Je vous invite à écouter l'émission, c'est sur France Culture, un pur moment de partage et de bonheur, et revenez nous donner vos impressions, ici même. MOVIMENTO par Jeanne-Martine Vacher le samedi de 14h à 15h  http://www.franceculture.fr/emission-movimento-movimento-titi-robin-2012-04-28 Je vous souhaite à toutes et à tous un très beau printemps. SH

Professeur Nimbus de la carte à puce par Jules Félix

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Gros paresseux à très faible productivité, jaloux, dépensier, totalement sédentaire et distrait, voilà comment se décrivait dans un numéro de France Soir Roland Moreno, né le 11 juin 1945 au Caire, petit employé de bureau qui vient de disparaître à Paris le dimanche 29 avril 2012 à soixante-six ans et demi. Autodidacte passionné par l’électronique, il était l’inventeur génial de la carte à puce. Un look à la Coluche, pas beaucoup de notoriété car ce n’était pas son truc et quand même cent cinquante millions d’euros de redevances. Vous n’aviez pas remarqué dans les années 1990, si vous avez voyagé aux États-Unis, pays pourtant moderne, celui de Steve Jobs et Bill Gates, que les lecteurs de cartes Visa étaient tous magnétiques alors que vous aviez une puce à l’intérieur ? Tout simplement parce que les Américains ne voulaient rien payé jusqu’en 1998, date de la mise dans le domaine public des quarante-sept brevets qu’avait déposés Roland Moreno dans onze pays pour protéger son invention. Le premier brevet a été déposé le 25 mars 1974. Le problème de la bande magnétique, c’est la confidentialité : il est très facile de pirater une carte magnétique avec des moyens rudimentaires. Alors qu’avec une puce électronique, il y a des algorithmes qui protègent à la fois le client, le commerçant et la banque. Roland Moreno a ainsi installé des inhibiteurs microélectroniques pour comparer le code confidentiel, compter le nombre d’erreurs avec un blocage au bout d’un nombre donné, rendre impossible la lecture de certaines zones et permettre l’écriture, la modification et l’effacement d’autres zones de mémoire. CII Honeywell Bull et Motorola ont démarré une collaboration (hors Moreno) dès 1977 qui a abouti à la première carte à base de microcontrôleur en 1979. De son côté, le pétrolier Schlumberger est entré au capital de la société de Roland Moreno, Innovatron, en 1979, puis a absorbé les autres concurrents français (en particulier Gemplus bien plus tard, en 2001, puis par la création d’Axalto puis de Gemalto en 2006). La carte à puce s’est considérablement développée en France et en Europe (Allemagne, Belgique…), bien plus vite qu’aux États-Unis, et a envahi France Télécom (avec la carte téléphonique en 1984), la Sécurité sociale (avec la carte Vitale) et les grands magasins (avec les cartes de fidélité). Les banques s’y sont mises à peu près à la même époque (1984, première carte bancaire à puce). En 1989, les cartes SIM (subscriber identity module) s’introduisirent dans le réseau GSM. En 1992, la carte bancaire à puce est généralisée en France et seize millions de cartes sont commandées. En 1999, quarante millions de cartes vitales sont commandées. Roland Moreno a aussi travaillé sur les cartes sans contact et a continué aussi à profiter de cette invention grâce au procédé RFID (radio frequency identification). Ces cartes se sont également généralisées, avec la carte Navigo qui a remplacé la carte orange à Paris, les puces insérées sous la peau des animaux domestiques (obligatoires pour les chats à partir du 1er janvier 2011) et surtout, les papiers d’identité, etc. Au total, sept milliards de cartes à puce circulent actuellement dans le monde, en particulier dans le domaine de la monétique (carte bancaire et porte-monnaie électronique), de l’identification (les passeports français depuis août 2006), de la téléphonie mobile (carte SIM), de la santé (carte Vitale), des transports (Pass Navigo, horodateur etc.), de l’éducation (carte étudiant, de restauration)… La moitié à peu près de ces cartes sont des cartes SIM. Depuis le 15 juin 2009, le passeport français est devenu biométrique et sont enregistrés dans la puce RFID (accessible donc sans contact !) : les nom, prénom, date de naissance, nationalité, numéro de passeport, photo numérisée du titulaire ainsi que les empreintes digitales. Le marché est de plus de cinq milliards de cartes produites en 2009, près de huit milliards seront produites en 2012, soit plus que le nombre d’habitants sur Terre. La Chine a par exemple plus d’un milliard et demi de cartes à puce (deux tiers en cartes d’identité sans contact et un tiers en cartes SIM). Deux cent cinquante millions de cartes concernent le RFID. Globalement, la production se répartit à 20% sur les cartes de paiement et 80% les cartes SIM : le secteur de la téléphonie mobile est donc le moteur des cartes à puce depuis quelques temps. Roland Moreno avait commencé à se mettre à son compte en 1972 dans le domaine de la créativité et l’invention de nouvelles idées, en s’associant avec Marcel Botton (né le 20 avril 1946 au Caire) qui dirige encore la société Nomen qui a donné beaucoup de noms de marque à des grands groupes ou services publics (Pôle Emploi, Safran, Vivendi, Wanadoo, Vinci, Thales, Clio, Vélib’ etc.). La dernière trouvaille de Roland Moreno date de janvier 2001 avec Célimène, un prototype qui permet de créer de la "musique augmentée" et qui superpose la musique d’un grand musicien avec le texte d’un grand écrivain. Il a commencé ainsi avec le Prélude de la 6e suite pour violoncelle seul de Bach associé à une tirade de Célimène du "Misanthrope" de Molière. Il a aussi brassé Beethoven, Ravel, Albeniz, avec Molière, Vian, Brassens et Brel. Chapeau, l’inventeur ! NB : Roland Moreno était un contributeur de Wikipédia et il avait évidemment complété sa fiche personnelle. Il a par exemple indiqué sa fierté d'avoir été inclu dans les listes du National Museum of American History (c'est comme si son nom était entré dans le dictionnaire de la science) mais si cette info est reprise un peu partout, il faut cependant admettre qu'elle n'est pas confirmée par le musée lui-même puisqu'en mettant son nom dans la moulinette, aucun Roland Moreno correspondant à l'inventeur de la carte à puce n'a été pêché. Je ne sais qu'en penser... http://fr.wikipedia.org/wiki/Utilisateur:Roland_Moreno http://www.americanhistory.si.edu/ Sources (entre autres) : CNAM Paris, labo CEDRIC.

il n' ya pas trop d'étrangers en France ... par Safouan

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Il n’ y a pas trop d’immigrés…il y a trop d'humiliations, de discriminations, de stigmatisations…à leurs égards Au confluent d’enjeux politiques, scientifiques et didactiques très complexes, l’histoire et la présence de l’immigration posent plusieurs problèmes. Trois difficultés majeures ayant trait à la scientificité de cette discipline historique : d’une part à la non résolution de la question coloniale longtemps occultée en France, d’autre part; la conception de l'Etat -nation, enfin aux débats concernant l’assimilation et ou /intégration des immigrés, débats périodiquement réactivés voire instrumentalisés politiquement par temps de crise et de campagnes électorales. Cette histoire de l’immigration a longtemps été évitée et tenue à distance malgré les traces vivantes d’un passé brûlant teinté par l’ombre de la méconnaissance. Tous les historiens s’accordent sur le fait que la présence étrangère en France est une réalité très ancienne, que l’islam en France n’est pas une donnée inédite et qu’au temps des colonies, la France se définissait comme l’une des « premières puissances musulmanes » et la métropole d’aligner fièrement ses troupes musulmanes d’outre mer. Les trois premières arrivées sur le sol français ont eu lieu dans le Languedoc (VIII ème siècle, en 719 avec la conquête de la Septimanie par l’émir el-Samah), en Camargue (IX ème siècle) et en Provence (X ème siècle). La quatrième a eu lieu au XVII ème siècle à la suite de l’expulsion d’Espagne décidée le 10 janvier 1610 des « Morisques », musulmans espagnols convertis en apparence au Christianisme pour échapper à l’Inquisition. Ils furent fixés à la suite d’un serment collectif dans les Pyrénées en vue de repeupler cette zone ravagée par les guerres. Par ces contacts permanents et variés, le regard porté par la France sur ses étrangers a beaucoup changé à travers les périodes historiques et par là même, la notion d’étranger a connu plusieurs évolutions. Ce n’est pas seulement le droit des étrangers qui a évolué, c’est aussi la notion même de celui-ci qui a changé. Dans l’Europe du Moyen- Age, l’étranger n’existe pas. D’une part, il y a le païen, d’autre part le juif. Il existe aussi les « aubains » étrangers qui ne sont pas de la seigneurie. Ce sont eux qui ont donné leur nom au droit d’aubaine (interdit par la révolution de 1789), lequel consiste à refuser à l’étranger le droit d’hériter et de léguer un héritage. Ce droit a été le symbole de la condition des étrangers sous l’Ancien Régime. Ensuite et durant plusieurs décennies la France a connu plusieurs vagues migratoires : le s Belges, puis les Italiens, les Polonais ensuite après 1945 les Maghrébins. Une installation durable et définitive Le passage de l’exil provisoire à l’exil définitif a modifié radicalement une série de comportements et de besoins de l’immigré. Avant ce dernier était « invisible » : du foyer Sonacotra au travail et du travail au foyer, les week end dans les bars de Barbes à paris ou de la Place St Charles à Lyon, invisibles et supportables. Aujourd’hui, ils sont là, avec leurs familles, bien visibles : on les rencontre partout : devant les écoles ; devant les centres médicaux, dans les hôpitaux.Ils fréquentent plus assidûment la sécurité sociale et s’en vont toucher les allocations chômages.Avant quand l’immigré se retrouvait au chômage, il rentrait au pays parce que là-bas, il vivait mieux avec les économies qu’il avait pu faire ici qu’avec les allocations chômage. Aujourd’hui la retraite se passe en France.la demande de religion s’accomplira donc ici. Souvent, on a interprété cette demande comme un refus d’intégration.Ces interprétations ramènent l’intégration à une simple posture mimétique: faire comme les Français, comme la société française. En réalité, la demande de religion est une démarche d’intégration.En effet, tant que la France était perçue comme une terre impie, une terre profane, on laissait le sacré au pays, dans le « Dar el islam ».A partir du moment où la France est considérée pour le Musulman/immigré comme la terre où il va mourir, le besoin du sacré se fait sentir.Et il est d’autant plus insistant qu’il devient indispensable pour supporter l’effritement du mythe du retour.

Ahmad Jamal est au sommet de son Art par JANUS72

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Faut tout de même que je vous parle du dernier CD de Monsieur Ahmad JAMAL, reçu depuis quelques jours déjà et qui ne quitte plus le meuble de la sono dans mon séjour, et ça c’est très signe. Ahmad JAMAL, je ne vais pas vous refaire le couplet sur ce monstre du Jazz qui continue d’enflammer les scènes et Festivals de Jazz, à bientôt 82 ans, ayant commencer à produire des albums dès 1951…. "BLUE MOON" son dernier album et une presque une suite logique des 3 précédents, à savoir le soyeux & mystique "After Fajr" (2oo5 DreyfusJAZZ) , le vibrant (encore…), l’émouvant "It's Magic" (2oo8 DreyfusJAZZ) et en 2oo9 (tjs chez Dreyfus) le magnifique et percussif "Quiet Time" que je vous recommande vivement ! Là, Ahmad Jamal, celui que l'on surnomme "l'architecte", a de nouveau recomposé son Quatuor en y incorporant toujours de la jeunesse, de la flamme, plus de vie, avec Herlin Riley à la batterie, Reginald Veal à la contrebasse mais toujours Manolo Badrena aux percussions et ambiances… Seulement trois compositions originales où sa patte, son mode d’écriture des ballades, sont bien évidemment mélodiques, tendres et toujours rythmées par un souffle mystérieux, spirituel, voire illuminé. Et puis des Standards de Rodgers & Hart, Johnny Mercer ou Dizzy Gillespie, autant de pépites revisitées, entre Afrique et Classicisme Americain, Swing, et Percusion sur chaque mesure, Ahmad Jamal réinvente sur les touches noires & blanches de son piano dans une approche toujours vivante, portée par ses explosions harmoniques souvent optimistes. On peut encore raisonnablement considérer ce "Blue Moon" comme un chef d’œuvre, un autre…. Exemple d'émotion pure, de rêve sans nuage aucun ! Miles Davis avait un respect considérable pour Ahmad Jamal : "J'ai toujours été séduit par la façon de jouer et les choix musicaux d'Ahmad Jamal, que Dorothy (ma sœur) m'a fait connaître en 1953. Elle m'appelle de Chicago pour me dire : "Junior… Je suis en train d'écouter un pianiste qui s'appelle Ahmad Jamal, je crois que tu l'aimerais celui-là !". Lorsqu’il passa, je suis allé l’entendre et en effet, sa conception de l'espace, la légèreté de son toucher, ce rythme, sa retenue, sa façon de phraser notes, accords et traits, m'en avaient mis plein la vue. De plus, j'aimais les thèmes qu'il reprenait ainsi que ses compositions originales. J'aimais son lyrisme au piano, sa façon de jouer peu de notes mais les bonnes… l'espace qu'il utilisait pour le voicing d'ensemble de ses formations"

Moi, Président, je serai par Sarah yevo

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Pour beaucoup à gauche, le débat a été un vrai soulagement. Incontestablement, François Hollande a dominé à la fois le débat et son adversaire. Précis, clair, engagé, pugnace, et surtout sérieux et grave. Fabius et Cie peuvent aller se rhabiller. Après ce mercredi 2 mai, on ne pourra plus appeler François Hollande Flamby ou monsieur p'tites blagues. Que ses adversaires au PS retiennent la leçon. Hollande a montré de vraies qualités d'Homme d'Etat. Il a démontré sa connaissance et sa maitrise des dossiers, même dans les détails les plus précis en contestant et en recadrant inlassablement son opposant. Bluffant. Sarkozy s'est montré quant à lui peu préparé et .....mauvais. Petit et faible, il n'a pas su défendre son bilan ni présenter ses propositions. Il m'a semblé peu sûr, et n'osant pas regarder son interlocuteur dans les yeux. Hollande s'est montré offensif dès le départ en évitant le piège et l'écueil d'être agressif. Dès ses premiers mots, Hollande met la barre très haut, insuffle un rythme, place son adversaire dans les cordes et le domine sans grande difficulté. Pendant trois heures nous découvrons un François Hollande qui ne cède sur rien. Ne faiblissant pas et regardant son adversaire droit dans les yeux. Monsieur Hollande, je souhaite vous voir gouverner pendant les cinq (dix ?) prochaines années, comme je vous ai vu débattre ce soir. Grave, vous avez exprimé quelle serait votre manière de présider notre pays : "Moi Président ", répété 16 fois. Quelle intensité ! Ce moment solennel où vous vous engagez devant tous les français, restera dans les annales des débats. Un moment d'anthologie. Le souffle coupé, la gorge nouée je vous ai trouvé plein de Grandeur. Ce soir, vous avez incarné la dimension qui s'impose à votre tâche. Monsieur Hollande, ne nous décevez pas.

Vite un bloc notes! par Elorah

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L'écriture est pour certains un déversoir libérateur... Moi j’envie sincèrement ceux qui peuvent passer outre, inventer de belles histoires , nous conter superbement des aventures sorties de leur imaginaire alors que pour d’autres l’écriture peut fluctuer en fonction d' événements heureux ou malheureux Bien sur quand on est abattu, nos mots se couchent douloureusement sur la page blanche et ceci à notre image froissée et dechirée Les mots nous offrent l’espace libérateur nécessaire pour nommer le chagrin, le matérialiser par la poésie, ou la prose Quand on est gai ils sont facétieux, joyeux prêts à sauter au cou du lecteur Quand on est amoureux ils sont fusionnels envie de partager cet élan avec le monde entier. Mais si notre écriture est diverse selon nos moments de vie ,nous transforme t elle pour autant en êtres équivoques et fluctuants s'éloignant de leur moi profond ? Je crois que non sincèrement. Variations sur des états d'âme certes mais pas changement profond de personnalité. Juste une incarnation par les lettres, d'empreintes de pas dans nos chemins de vie Spontanéité de l’écriture libératrice, non travaillée, non perlée, non trafiquée ... Spontaneité d'une simple demande de partage, en consolation Car grande est l'incidence des événements sur notre écriture et si une souffrance nous empêche l'accès a une écriture détachée, déliée, souple c’est peut être que l’on se complaît à prolonger quelque songe...Et que l'on n'est en incapacité temporaire de rêver d'autre chose Mais cela ne tue pas pour autant notre moi Celui de nos valeurs,nos passions nos centres d'intérêts, nos engagements car ils sont bien la vivants, présents, nos gardes fous parallèles Notre écrits sont temporaires et nous délivrent. Notre être profond lui, est lui bien la, constant Notre écriture est le reflet de nos interrogations de nos doutes de nos émotions c'est un catalyseur de conscience qui nous permet le discernement. Celui ci survient parfois tardivement mais chacun son rythme... Nos écrits sont le reflet de notre présent et pas forcément ceux de notre futur Alors oui notre écriture peut changer, varier et ceux qui auront l' attention de le remarquer se poseront peut etre la question de savoir pourquoi Vous les aurez quelque part atteints, ils vous auront quelque part rejoints Sensiblité aiguilléé sur un être et pas seulement un texte Un tout en perpétuelle évolution Car cela sans discours égotique, il serait triste de penser qu'un texte chasse l'autre,qu'un fragment de nous se détache, qu'un autre lui succéde sans que personne nous ait autorisé humainement, à poser un instant et sans l'alourdir, nos mots sur son coeur

sous la pluie par Pivert

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Paris sous la pluie, square Baudelaire, une femme pleure. On dirait une delphine échouée au bord de la plage, à l'agonie. Et ça vous met le cœur en charpie, à bout de force. Mais comment elle tient encore debout la dame, avec toutes ses larmes mouillées par la pluie de mai, par quel mystère ? Il y a de quoi partir aux Marquises pour parler fruit à la place de la mort, ne pas gémir surtout sur le sens de la vie dans ce monde incohérent vraiment. Mais elle s'en fout la pleureuse de nos états d'âme à deux balles. C'est qu'on peut pleurer pour tellement de raisons, et sans qu'aucune morale vienne y délivrer sa prime à la qualité, jamais. Pourtant, seule sous la pluie, cela raconte autre chose il me semble, comme une histoire triste, un drame d'amour peut-être, un enfant perdu, un deuil. Elle doit avoir mon âge, à quelques années près, soit déjà le point de non-retour. En souriant, une autre vie lui apparaîtrait certainement au visage. Aaaaaaaaaaaah... Elle crie, un cri d'animal blessé qui voit la faucheuse rappliquer à toute allure. Juste le temps de faire le 18 avant de me boucher les oreilles pour ne plus l'entendre ce râle maudit. Autant de secondes gagner sur l'éternité là-bas. Ici l'infortune ne se partage pas, elle se vit selon les moyens du bord, le courage n'y suffit pas hélas, été comme hiver. Enfin, à la fontaine des larmes, les pompiers sont venus éteindre l'incendie, couverture de survie à l'appui. Elle est montée dans le camion sans violence, sans se défendre, l'esprit perdu aux quatre coins de sa douleur. Ses cheveux tombaient sur ses hanches. Est-ce ainsi que les femmes vivent dans mon pays ? Paris sous la pluie, square Baudelaire, j'ai l’air con avec mes raquettes de ping-pong, trempé jusqu'à l'os. On a souvent l'air con dans la vie de tous les jours, oh oui. Mais peu importe si la promesse d'un monde meilleur se rejoue toujours. D'ailleurs Fufu Pong a attendu Lee Ping de nombreuses années, alors pourquoi pas nous...

Une tige, un roseau, une robe Sépias... par The Dreamer

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A un luthiste… Assis contre le vent, un plectre, comme plume, Vibre, jeune rameau et les cordes, cheveux, Un cœur prêt à s’offrir, aux mots, sans les aveux, Tremblent comme la fleur fragile que l’on hume. Dans ses mains, une main de tendres camélias, Les doux secrets d’enfants et les pleines brassées Des blés mûrs que l’on prend aux lèvres embrassées, Une tige, un roseau, une robe Sépias. Le front penché sur l’eau tendre des sons, il joue, Et je sais sous ses doigts l’ombre du feu, naissant, Les tourments des amours, blessés ou morts, laissant La trace et les parfums des baisers sur la joue. Quelques songes fanés sous un ventre de lune…

Hessel, Plenel, Nova et compagnie par Sagarmatha

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" C’est plus grave que ce qu’on dit...mais on peut s’en sortir ! Pierre Larrouturou Nova éditions 3,00 € Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Le dernier livre de Pierre Larrouturou illustre parfaitement cet adage, bien utile en période électorale où la langue de bois est largement partagée. Cet économiste visionnaire ou tout simplement lucide, a été l’un des rares à avoir annoncé la crise financière et ses lendemains qui déchantent. Il appelle cette fois à un sursaut citoyen pour éviter le pire qui est toujours possible. Les grandes qualités de cet opuscule sont l’extrême clarté et la concision du propos, le tout fortement étayé d’informations peu discutables compte tenu des sources. Il est urgent de lire et faire lire ce texte qui éclaire nos lanternes d’électeurs dubitatifs et peu enclins à écouter les discours formatés des candidats. Après une analyse rigoureuse des causes de la crise et un démontage du discours dominant, Pierre Larrouturou élabore 15 propositions à appliquer d’urgence par le nouveau président. Convaincant et salutaire, lisez vite ce texte, car le temps presse ! Patrick Frêche - Librairie du Rivage - Royan" De bon matin, Radio Nova allumée, un collectif contre la crise prônant 15 propositions en continuité du New Deal de Roosevelt est évoqué. Rappel du contexte : En 1933, les Américains sont dans un grand désarroi. 14 millions de chômeurs et une production industrielle qui a diminué de 45 % en trois ans. Alors que Roosevelt parvient au pouvoir, il succède à Hoover dont le surnom était « Do Nothing ». Il agit immédiatement, avec une détermination qui ranime la confiance. L’activité législative est prodigieuse : en 3 mois, Roosevelt fait adopter plus de réformes que Hoover en 4 ans. Le processus est d’une rapidité prodigieuse : certaines lois sont présentées, discutées, votées et promulguées dans la même journée. Quelques années après le jeudi noir et ses conséquences, le but de Roosevelt n’est pas de rassurer les marchés financiers mais de les dompter. Les actionnaires sont furieux et s’opposent de toutes leurs forces à la loi qui sépare les banques de dépôt et les banques d’affaires, comme ils s’opposent aux taxes sur les plus hauts revenus ou à la création d’un impôt fédéral sur les bénéfices mais Roosevelt insiste et fait voter 15 réformes fondamentales en trois mois. Les catastrophes annoncées par les financiers ne se sont pas produites et l’économie américaine a très bien vécu avec ces règles pendant un demi-siècle. Depuis 1933, le monde évidemment changé mais les principes appliqués par Roosevelt restent totalement modernes : dire la vérité, parler à l’intelligence des citoyens et agir. Les marchés financiers votent tous les jours et sont organisés autour d’automates qui opèrent des milliers de transactions par seconde, c’est à terme l’existence même de la démocratie qui est menacée, au prétexte qu'elle prend trop de temps. Les gouvernements sont sommés de s’exécuter ou de laisser la place à des experts comme on l’a déjà vu en Grèce et en Italie. A la place d’un retour nécessaire du politique permettant de s’attaquer pour de bon à la régulation des marchés, on assiste à la mise en oeuvre de programmes d’austérité qui aggravent la crise sociale et réduisent les moyens de traiter l’enjeu écologique indispensable. C’est la préparation de risques d’embrasements et une accointance pour les logiques autoritaires de toutes obédiences, à l’instar de la crise des années 1930. Comme alors, après la démocratie, c’est la paix elle même qui se trouve menacée. Nous n’acceptons pas que l’oligarchie qui nous a conduits à la crise profite de celle-ci pour renforcer son pouvoir, en faisant croire qu’il n’y a pas d’alternative aux politiques d’austérité. Le but du collectif est simple : provoquer un sursaut ! Dire la gravité de la crise et alimenter le débat démocratique avec 15 mesures d’urgence que le nouveau Président de la République devra mettre en oeuvre dès les premières semaines, après son arrivée au pouvoir. Si l’on avait attendu un accord entre diplomates, le mur de Berlin serait encore debout. Le 9 novembre 1989, ce sont des citoyens qui se sont levés et ont fait tomber un système politique qui niait la dignité de l’Homme. Ce sont des femmes et des hommes rassemblés qui ont changé le cours de l’Histoire. Vingt ans plus tard, le système néolibéral s’effondre à son tour. Un mouvement est en cours, par exemple, Angela Merkel se rallie au projet de salaire minimum en Allemagne, où certains gagnent 4 € par heure en travaillant. Mario Monti a assuré récemment qu'il "pense à des interventions" pour stimuler la croissance, après avoir défendu l'austérité avec hargne depuis son arrivée au gouvernement italien en novembre 2011 et conduit le pays en récession, où certains fonctionnaires travaillent maintenant et depuis plusieurs mois sans être payés (à Naples). C’est à nous, les citoyens, de dire dans quelle société nous voulons vivre. Société d’injustice et de chaos ou société d’équilibre et de convivialité ? Si vous partagez l’envie de provoquer un sursaut, après les avoir lues, signez et faites signer les 15 propositions sur le site en lien. Internet et les réseaux sociaux l'ont prouvé, ils aident à fédérer. Sources : Nova, Google, le Figaro, Mediapart, http://www.initiales.org/C-est-plus-grave-que-ce-qu-on-dit.html, jperino, arte 28" , http://www.lesechos.fr, lemonde.fr ... Des héros ordinaires, Yann Algan, Empire...

Virilitté par Vivre heureux

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L'homme de notre vie Il était le mari de ma mère et mon géniteur. Depuis ma venue il remettait en cause sa "paternité", c'était la forme la plus douce de son affection. Un jour son cœur est tombé en panne. Il a survécu et je suis devenu un fardeau. L'école a commencer en même temps, il pouvait légalement se débarrasser de moi. Et pour un jeu de carte, oublier de venir me chercher.

Parfois un grain de sable... par Capucine7434

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En mettant de l'ordre dans "mes documents" j'ai retrouvé cette lettre écrite il y a quelques années... Je suis contre les mots blessants et irréparables, les cris inutiles, les paroles dites sous le coup de la colère, et que je pourrais regretter... Et ça marche ! Chéri, il faut que je te dise, Une chose me cause soucis… Depuis un certain temps déjà, insidieusement, nous ne donnons plus l’image de ce couple qui s’entendait si bien, en accord presque parfait… Il se peut que ma présence t’irrite, qu’elle te soit devenue insupportable… Nous ne parvenons plus à nous parler, et surtout à nous comprendre… Systématiquement, lorsque je dis ou fais quelque chose, tu me contres, tu me critiques comme si j’étais irresponsable… J’ai et j’agis toujours dans ce qui me paraît être le meilleur et le plus valorisant pour toi, et pourtant tu ne sembles pas le ressentir. Pour un oui, pour un non, tu élèves la voix, tu cries, tu t’emportes, tu ne me laisses plus parler au téléphone sans intervenir, tu me coupes la parole et même devant nos amis et connaissances, nous donnons l’image d’un couple en conflit… et fait nouveau, tu claques les portes… Et puis ces colères quand nous jouons au scrabble ou à la crapette… ce ne sont que des jeux, et il n’y a pas lieu de se mettre dans des états pareils… Cela devient très difficile à vivre, comme si nous n’étions plus sur la même longueur d’ondes… Je ne souhaite pas que notre couple se dégrade au point de nous détester… Si ma présence t’est devenue trop pesante, joue la sincérité et dis le moi franchement, je ne veux pas m’imposer contre ton gré, si ce n’est plus possible pour toi de vivre dans l’harmonie qui était la notre depuis de longues années… Même si cela me serait douloureux, je préférerais prendre mes clics et mes clacs plutôt que de devenir un de ces couples qui cohabitent sans estime ni respect l’un de l’autre… Notre relation n’a pas été basée sur ça… C’est devenu si difficile de te parler, que j’en suis venue à te l’écrire… La vie est trop précieuse pour la gâcher, … c’est par amour que je suis avec toi,…mais il faut que cet amour soit partagé pour que la vie soit et reste agréable… Les dés sont jetés, la balle et dans ton camp… Capucine 7434 04/05/2012

5EME DEPECHE : L’ETAT DE LA FRANCE ET L’ETAT FRANÇAIS par Jules Elysard

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On dit fréquemment que les sondages sont une photo de l’opinion à un moment T. Mais les résultats du second tour seront une photo de l’état de la France. Selon que François Hollande l’emporte nettement comme les sondages l’ont annoncé pendant longtemps (55 % ou plus) ; selon que son triomphe soit plus modeste (52%) ; selon qu’il passe ric rac (moins de 51%) ; voire même que Nicolas Sarkozy l’emporte sur le fil avec 50,02 %. Cette hypothèse n’est pas la plus vraisemblable, mais la rigueur scientifique oblige à l’envisager et oblige même à envisager une hypothèse encore plus invraisemblable : une victoire nette de Nicolas Sarkozy. A partir de 52 %, on pourrait dire que sa victoire serait nette et carrément inespérée. On peut se demander s’il aura alors le triomphe modeste. Mais il ne sera plus nécessaire alors de s’interroger sur l’état de la France : on ne pourra que s’en inquiéter. 1- DE LA VAGUE BLEUE MARINE ET S’IL CONVIENT DE S’EN ALARMER Le 26 avril au soir, David Pujadas, ce frondeur bien connu, a failli mettre en colère ce mou de François Hollande en lui demandant avec insistance : "Y a-t-il trop d’étrangers en France ?" Il a même tenu à justifier sa question en disant : « J’essaie seulement d’avoir une réponse claire à une question simple » http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/pujadas-lance-une-pique-a-hollande-34893 Aurait-il été si insolent si le score de Marine Le Pen, lui, avait été moins insolent ? Ou voulait-il ne pas insulter l’avenir et se faire pardonner d’avoir si maltraité Nicolas Sarkozy le soir du 1er tour, ouvrant sa soirée avec un score aux environs de 25% ? La précédente dépêche se terminait par cette remarque d’Emmanuel Todd : « Je ne pensais pas qu'un jour, on aurait en France deux candidats d'extrême droite à une présidentielle, dont un soutenu par l'Allemagne. » C’était un mois avant ce 1er tour qui donnait plus de 17 % à Marine Le Pen. Et le 24 avril, Emmanuel Todd était reçu comme souvent dans CE SOIR OU JAMAIS. Il est arrivé en retard et a commencé par faire un peu de provocation, comme d’habitude, en disant que l’UMP avait tant dérivé qu’elle était désormais à la droite du FN. En effet, la question qui était posée ce soir là était celle du score de la Marine et, comme on sait, on n’est pas sérieux quand on a 17… Le débat s’est un peu animé. Il y avait là pour défendre le sortant Philippe Némo, Nicolas Baveresse et Malika Sorel. Les premiers sont généralement présentés comme des intellectuels de droite. La troisième était présentée comme membre du Haut Conseil à l'intégration. J’ai vérifié ensuite qu’elle y avait été nommée en 2009 par Nicolas Sarkozy. Raison pour laquelle elle le défendait comme on défend une victime, allant jusqu’à soutenir que, si le Président torturait (un peu) la langue française, c’est simplement parce qu’il est un immigré de seconde génération. Elle aurait pu ajouter aussi : « qui aime bien châtie bien ». Rallié à la Marine après avoir été séguiniste, pasquaiste, villiériste, chevènementiste, Paul-Marie Coûteaux était là, lui, pour opposer la valeur « liberté » à la valeur « égalité » que défendait Emmanuel Todd sur le plateau. C’est en effet une constante des idéologues de droite d’opposer la liberté à l’égalité : ceci afin de justifier l’inégalité « naturelle » et l’autorité tout aussi « naturelle » de leurs employeurs. En résumé, Coûteaux prétend poursuivre comme gars de la Marine le pari pasquaïen d’une France souveraine réunie sous l’autorité d’une femme providentielle. Todd, lui, fait le pari pascalien d’une classe ouvrière réconciliée avec la gauche gouvernementale, ce qu’il appelle un « hollandisme révolutionnaire ». Confronté dans ARRET SUR IMAGES à un porte parole du Front National, il pariait aussi sur un reflux de la vague bleue marine. Cependant, il explique aussi la plupart des pays européens connaissent depuis quelques années une poussée de l’extrême droite. On est fondé à parler d’un retour d’un phénomène historique des années vingt et trente du siècle dernier qu’on a coutume d’appeler le fascisme. Longtemps, en France, on a traité de Jean Marie Le Pen de « facho ». Mais il n’était que l’entrepreneur (et le rentier) d’une entreprise familiale fondées sur les nostalgies et les ressentiments de soldats perdus, d’anciens de l’OAS et de néo-nazis folkloriques, quoique violents. Ce que réussit sa fille aujourd’hui est plus proche historiquement et conceptuellement du fascisme et du nazisme. On y retrouve, bien sûr, le noyau de ces frontistes, racistes et anticommunistes, toujours en colère contre la démocratie. Mais on y trouve depuis quelques années déjà « les petits et les sans-grade » (ces mots étaient aussi employés par Bayrou), en colère contre « les élites mondialisées ». Et peut-être y trouve-t-on désormais des membres d’une catégorie sociale de jeunes surdiplômés. Ils se perçoivent eux-mêmes comme une élite potentielle et dirigent leur colère contre une élite plus âgée qui est aux affaires. Ils ont pu penser voter Bayrou et ont finalement voté Le Pen. La colère voisine ici avec la volonté de manipuler. Et nous retrouvons donc ici un phénomène qu’on a déjà connu entre les deux guerres : des élites qui se trouvaient mal utilisées et qui ont voulu utiliser le fascisme. Rappelons pour finir ce chapitre que « le fascisme est l'archaïsme techniquement équipé » et que seul concept vraiment opérant pour le comprendre et le combattre, c’est celui de la peste émotionnelle. 2-L’ETAT DU CANDIDAT SORTANT QUI VEUT S’EN SORTIR Le pari de Nicolas 1er est que la France reste majoritairement de droite et qu’il sera reconnu, malgré ses comportements d’adolescent attardé, comme le meilleur défenseur des droites. Ceux de ses partisans qui partagent la ligne du Buisson ardent (Eric Zemmour, Eric Brunet, Ivan Rioufol, Lionnel Luca) lui trouvent des qualités de combattant, de héros, de boxeur qui va pousser ce mou de Hollande dans les cordes de ses contradictions et de la pensée unique. Ceux qui déplorent cette façon de faire l’école buissonnière (Juppé, Raffarin et même Dominique Reynié) se réfugient dans un silence réprobateur. Bien sûr, on peut lui reconnaître une certaine constance : il a toujours affiché être le tenant d’un droite décomplexée et Madame Le Pen ne peut le lui reprocher. On peut même lui reconnaître une vraie continuité dans le changement puisqu’il a toujours déclaré avoir changé. C’est dans ce sens qu’il faut interpréter cette annonce d’un rassemblement du « vrai travail » le 1er mai. Comme à son d’habitude d’enfant-roi, devant les indignations et les plaisanteries qui ont fusé, il a d’abord nié avoir prononcé ces mots. Puis il a reconnu plus tard que cette formule était malheureuse. On peut donc considérer qu’une fois de plus il a n’a pas changé en changeant d’avis ; et qu’il est donc resté fidèle à sa nature d’adolescent décomplexé. Certains diront (mais ce ne sont que des commentateurs) qu’il s’est converti résolument au chaos management, à tous les paradoxes et aux injonctions paradoxales. Lui qui est depuis 10 ans aux affaires, comme ministre, puis comme chef d’Etat, n’en finit pas de dénoncer les élites, les médias et d’en appeler à un peuple dont il n’a jamais fait partie, sauf à considérer que le peuple se réduit à Neuilly. Lui qui n’a jamais hésité à moquer ses adversaires et à jouer les durs quand les forces de l’ordre protégeaient sa petite personne, s’indigne des attaques dont il est l’objet, et qui sont toutes injustes, forcément injustes. Parfois il prend sa voix grave pour confesser qu’il n’a pas tout réussi pendant son mandat. Mais c’est pour remarquer aussitôt que jamais un président n’a été attaqué avec une telle violence. Et il se trouve des Thréard, des Tesson, pour nous demander d’admettre une telle évidence. Pourtant, de Gaulle, lui, avait essuyé des tirs d’armes à feux ; et Chirac, quelques crachats lors d’une visite en banlieue. Même Mitterrand le sournois avait dû payer de sa personne pour tirer profit d’une mise en scène qui lui a été longtemps reprochée. Sarkozy, lui, n’a essuyé que des quolibets, et, une fois, il a été tiré par le collet. 3-L’ETAT FRANÇAIS ET COMMENT L’EVITER Il nous joue l’indignation vertueuse sur un autre thème depuis une semaine, et là aussi il se trouve des commentateurs complaisants pour partager son indignation. Le film du dernier épisode se déroule en trois moments : 1) le président sortant lance son idée du « vrai travail » ; 2) L’Humanité et Jean Luc Mélenchon dénoncent un pétainisme renaissant ; 3) la presse bien-pensante, la pensée unique (Giesbert, Le Point, L’Express,…) comme la pensée inique (Le Figaro), trouve déplacé, voire carrément honteux et indécent le moment n°2. Parmi ceux qui trouvent déplacé le rapprochement entre les pensées de Sarkozy et de Pétain, les plus contemporains voire post modernes évoquent un nouveau G, le point Godwin, du nom de cet avocat états-unien qui a énoncé une loi : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s'approche de 1 .» Bien sûr, la campagne présidentielle ne se déroule pas uniquement sur l’internet et Pétain n’est pas tout à fait Hitler, mais bon, c’est une façon de se démarquer de ces affreux communistes. Parmi ceux qui n’hésitent pas à parler de honte et d’indécence, on trouve Pierre Rigoulot qui précise : « Indécente parce que la droite n’est pas l’héritière de la Collaboration ni la Gauche celle de la Résistance ». http://www.planet.fr/a-la-une-menace-fasciste-nos-portes-le-petainisme-nouveau-point-godwin-de-vie-politique-francaise.193278.1912.html Comme le chante Arno : « Putain, putain, c’est vach’ment bien… » … pratique de se débarrasser ainsi d’un vieux maréchal qui avait lui aussi fait don de sa personne à la France. Pendant longtemps, le PCF n’est présenté comme le parti des résistants et des fusillés. Depuis la chute de l’URSS et le triomphe spectaculaire du capitalisme « libéral », il est devenu le parti des assassins et la droite ne manque jamais de rappeler quelques vérités : 1) « la Résistance communiste n’a vraiment commencé qu’après l’attaque de l’URSS par les nazis en juin 1941 » 2) « Les socialistes ont eu aussi dans leurs rangs de vrais résistants. (…). Mais il est vrai que c’est aussi de leurs rangs que sont issus des gens qui ne se sont pas contentés de soutenir Vichy mais qui ont souhaité franchement la victoire de l’Allemagne (…), qui confondaient allégrement socialisme national et national socialisme. » 3) « Pas plus qu’elle n’a le monopole du coeur, la gauche n’a le monopole de la Résistance. » C’est d’ailleurs ce que fait ce Rigoulot à qui nous empruntons ces lignes. Ce n’est pas un rigolo, certes, mais un site peu suspect de gauchisme donne la liste des 80 parlementaires n’ayant pas voté les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La vérité oblige à dire qu’une infime minorité d’entre eux appartient à la droite. http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/1940-1944-la-seconde-guerre-mondiale/l-appel-du-18-juin/reperes/les-80-parlementaires-n-ayant-pas-vote-les-pleins-pouvoirs-le-10-juillet-1940.php En réalité, si des conservateurs et même des réactionnaires, des aristocrates, ont choisi de résister à l’occupant, la bourgeoisie dans son ensemble a préféré la collaboration avec lui. La « révolution nationale » du maréchal n’était pas pour lui déplaire, puisqu’elle prenait le contre-pied de l’affreux Front Populaire. La théorie du glaive et du bouclier personnifiée par de Gaulle et son ancien professeur à l’Ecole Militaire est née dans les années quarante et a persisté malgré la domination idéologique des communistes et des gaullistes jusqu’au début des années quatre-vingt. Henri Amouroux est assez emblématique de cette pensée. La domination idéologique des communistes et des gaullistes était due à leur importance dans la Résistance. Raison pour laquelle la bourgeoisie ne put s’opposer alors avec succès au programme du Conseil National de la Résistance. Mais, quand il revint au pouvoir, le général de Gaulle installa à Matignon pour plus de 6 ans un homme qui n’avait ni résisté ni collaboré ostensiblement. François Mitterrand, lui, avait ostensiblement été pétainiste, puis résistant. Ajoutons qu’il était issu de la bourgeoisie et avait commencé son parcours politique à droite. C’est pour beaucoup dans la détestation qu’il inspire encore à la bourgeoisie et à la droite française. On dit que Nicolas Sarkozy a une profonde admiration pour François Mitterrand. On se demande pourquoi il manifeste un tel rejet pour la figure de Philippe Pétain. Celui-ci fonda sa Révolution Nationale sur le rejet du Front Populaire. Nicolas Sarkozy n’en finit pas dénoncer les lois scélérates de « la retraite à 60 ans » et des « 35 heures ». Il en a d’ailleurs abrogé l’une. François II, s’il est élu, sera donc le 1er vrai président de gauche, même s’il ne se revendique pas d’une gauche radicale.

Soyez joufflu. par Popopopom

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hello chérie.... ... un gros bizou et une bonne journée, remplie comme il faut, bien joufflue... .... joufflu ? une expression de ma grand mère Alice. Elle aimait les bébés joufflus, fallait être joufflu sinon t'étais malade et gare au programme de remise en joufflitude ... Joufflu c'était bien pour la santé, l'amour, le bonheur,... ... c'était bien pour inspirer la confiance, le calme, la paix, "Toi t'es joufflu et bin tu seras prospère" ? .... Joufflu comme Bouddha C'est vrai qu'on imagine mal Bouddha en gringalet, les joues creuses et les côtes saillantes.... .... Bouddha en Gandhi ? tiens ? Et Gandhi en Bouddha ? Bon, j'vais planter des courges. C'est l'heure. .... Bises.

Trois distractions par Kawouak

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Que va dire ce joueur de plein cœur Dans cet Avril à ta bouche aux chastes herbes ? Je pense prendre le sentier de l’amour Comme le lait dans la déesse étoilée... En voyant ses regards aux branches arrosées Que de fois d’arbres dans le trajet Pour marcher dans les filles, les pervenches superbes Je pense que nous marchions nus et blanc Le ciel resplendissait, les boutons d’or murmuraient : Pauvre Bill boké…chauve et d’extases Ô Dans les bois la grotte farouche Ô Toute sa gorge rougissante au fond du bois Envieux, il me semblait que nous étions évanouïs ! Elle et moi En éblouissement aux milles baisers Elle disait : bouquets de ma bouche aux mille filles les pâquerettes En regardant autour de nous ces petites fleurs secrètes Parfois je t’aime ! J’ai montré l’herbe foulée on s’asseyait un peu Et je me sentais près d’une eau pure Et la main dans le sentier noir puis nous nous en allions le soir Joyeux étaient tous les frais liserons Pendant que Dieu baignait Diane de Marbre Aux naïades tombées Ô souvenir et pareilles tes pieds inouïs Temps qui commence Et la ronce et le roc étaient tous heures Nous quittions aux beaux… et… et… Pour le charmant ensemble… tu…tu…. A quoi penses- cul ? & Cent milles billards de poches scriptum : Le grand Jacques des "Histoires" boule sa sphère Pour la mettre à reluire "aux bois" de Victor La femme en jupe se rue et l’état gère Bien que kiki soit d’appellation au temps mort Je me disais aussi il faut être très poli D’la coloration c’est ti d’la collocation Pour touski est fourche à mettre en Californie Ce pendant au milieu de la raie probation R'on est bien né le soleil est amoureux D’aventures dehors c’est la fêtes aux neuneus lorsqu’ un Picasso a peint ces tantôt noir ! Un beau jour c’est le journal des oublieux Peintres et poètes se veulent miséreux Si le pré se coude et son coude butoir & Dessin Crumby au trait à reproduire : Dessine un poteau, dans la rue, sur un trottoir pas forcément poilu, le poteau, c’est comme tu le sens ... pour évoquer la ville tu peux mettre un extrait d’immeuble à l’arrière... et un bout du cul d’une voiture garé dans la partie droite du dessin. Autour de ce poteau qui ne sera pas au milieu du dessin, dessine un individu louche et surexcité par ce qu’il voit qui s’échappe par la gauche du cadre et qu’on subodore au moins … Dessine ce type- qui s’appelle Bill Boké - enroulé d’une façon arbracabandesque autour du poteau et ne touchant pas le sol… comme s’il essayait de monter au mât de cocagne... Fais lui dire dans une bulle en rêve, une grosse envie… Dessine plein de gouttes qui s’échappent de la tête du dérangé, rajoute aussi une petite annotation flêchée, qui renseigne sur la mentalité du demeuré. Ajoute le bruit d’une marche caractéristique, Et pour finir, pas de panique ! Dessine sur la partie en bas à gauche et sortant du cadre, la dernière extrémité en marche vers la gauche d’une partie extrémement féminine. Fignole le tout, Fantasme un chouïa, Et ne jette pas le papier dans les chiottes, si tu pense avoir bien réussi la botte ;)
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