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Mes amis, mes amours mais surtout mes emmerdes… par Loulette62

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Je cumule…Je sature…et cette chanson qui me tourne dans la tête...Les jours du bac, le cognac, et ...les gens biens , trés trés biens... Why me direz vous? Un échantillon révélateur… Cette semaine… Suite au déménagement de mon ex resté trois ans dans notre ancienne maison commune,, il m'a laissé notre vieux toutou de famille, celui du temps d'avant, le compagnon de jeu des enfants petits…maintenant tout le monde a grandi et lui…il a vieilli, il n'y entend plus grand chose, a perdu beaucoup de son odorat de fin limier, marche tout doucement en boitillant, ne tient pas debout immobile bien longtemps, se retient de faire pipi mais pas toujours pour le reste…et surtout parfois se met a faire le loup comme ça sans raison, juste parce qu'il se sent seul, n'a pas détecté notre présence…et donc réclame toujours une présence…Alors comment faire… Démissionner de mon boulot pour m'assoir à coté de lui et caresser ses oreilles si douces… Il ne monte qu'à grand peine et avec ma main sur son échine les escaliers, ici il y en a partout, pour revenir de la rue, pour descendre au jardin…Il ne les descend que si je suis à ses côtés… Très vite il devient évident que si je ne veux pas transformer ma vie en enfer, me fâcher avec mes voisins…il faut…mais quel mot affreux…je vais devoir…le faire euthanasier…j'attends encore un peu, mais ma tension monte, mon sommeil diminue, je m'épuise …Rendez vous pris la mort dans l'âme pour lundi soir… Lundi soir, gros accident routier, bouchons, je suis en retard, et comme je ne me vois pas expédier cet acte horrible dans l'énervement et la hâte, je m'excuse et reprends rendez-vous pour mardi soir…Je pensai alors que j'allais réussir à tenir le coup et je vais donc l'accompagner jusqu'au bout… Landoas, mon vieux toutou d'amour, ton regard confiant, alors que je t'amenais à la mort…Je t'ai parlé, des autres qui t"attendaient, de la douceur de l'au delà, que ce serait mieux , qu'il ne souffrirait plus…et surtout surtout aux derniers instants je lui ai demandé pardon, pardon d'avoir regardé impuissante toute notre vie partir en sucette, pardon de devoir en arriver là, pardon de te sacrifier toi sur l'autel de notre divorce… Comme tu deviens lourd dans mes bras, comme tu t'affaisses, une seconde, deux, pas plus et…c'est fini Madame…Et là le silence , la mort…l'évidence du vide…que tu laisses dans mon coeur…Si les anges ont des chiens , tu deviendras un doux compagnon, je n'ai jamais rien eu à te reprocher, peut etre d'avoir toujours gardé ton coeur de chiot à toujours vouloir qu'on te lance une balle , un caillou, une pomme, sauf ces deux dernières années…mais tu venais de prendre 16 ans. Mon braque, nous avons eu tant de bons moments en forêt…tous ensemble ! Mon chien, puisque c'est moi qui avais fait le chéque, donc démerde toi avec, moi je ne peux pas le prendre…c'est ton chien…j'ai pris donc seule la décision fatale, ça m'a valu la haine de ma fille, tu es dégueulasse, de faire ça, plus tard quand tu seras vieille, je te ferais piquer aussi alors…Durs les ados ! Je n'avais pas besoin de ton jugement pour me sentir indigne ! Soirée horrible forcément, pleuré dans les bras de mon fils ainé, c'est fini ..;ben oui c'est fini…c'est dur la vie parfois ! Des jeunes sont là, je fais à manger, pizzas et bricks aux pommes au beurre…Sont contents , c'était bon, et moi ça m'a occupé l'esprit… Mercredi, la vie continue…boulot…Relecture du mémoire de M., au moins elle est gentille et reconnaissante elle ! Mercredi soir, envie de cocooning, je suis passé prendre des bouquins à la médiathéque, je prépare une flambée, le spleen me glace la moelle des os.. et puis comme ça d'un coup, je me dis tient il faudrait aller faire un tour à L., la maison est vide, juste un petit tour, voir si les pluies de la nuit précédente n'ont pas fait ployer les roses... et là, dégat des eaux, la vanne d'arrivée compteur a cédé, panique, pompiers, …des projets qui prendront du temps avec tout cela pour se réaliser, le temps que les murs séchent, que l'assurance rembourse, que les travaux se fassent… Vous avez de la chance d'etre venue Madame dans votre malheur, me disent les gentils pompiers…Ils aspirent l'eau, les dégâts sont circoncis, heureusement à 4 pièces de la maison… Sur je ne devais revenir que ce week end, et là ma maison aurait été irrémédiablement endommagée sous des tonnes d'eau…Aie, les intuitions …Parfois elles font peur, m'angoissent mais je me dois de les écouter, encore une preuve ! Sommeil difficile , d'autant que nous avions E. et moi pris une douche glacée à l'ouverture de la porte, mais dans l'action je n'ai pas eu froid, là je suis glacée, la flambée, je me la fais au milieu de la nuit, seule, triste et si lasse… Je devais t'appeler,P., entre 20h et 20h30, le beau créneau, tu penses…Je respecte à la lettre, d'ailleurs le devrais je…Pas de réconfort à attendre donc..Dors mon ange, mon coeur est lourd, je veille ! J'envoie juste un sms… Jeudi, boulot, enfin non pas le matin, j'ai appelé, je n'ai quasi pas dormi, il faut que je contacte l'assureur, que je fasse les démarches etc… mais au fait la maison est elle encore assurée? La G… me dit non…pas chez nous…Ventrebleu, pourvu qu'il l'ait assurée ailleurs…parce que sinon…adieu veau, vache, cochon , couvées… Il me faudra attendre 15 heures pour savoir enfin que oui, il avait juste changé de compagnie… ça me réconforte un peu mais… Je suis fatiguée, ma chatte Maincoon fait pipi partout, les lits ont sa prédilection, ma marraine me dit qu'elle est stressée avec ce que je vis…La lessive, la lessive, encore, les couettes, les edredons, les boutis…ras le bol…J'ai sommeil , oui moi aussi…Bonne nuit ! Bonne nuit ! Pour la tendresse, vous repasserez ma petite dame, mon coeur toujours aussi lourd…je m'endors, pas pour longtemps, 4h30, a plus de dodo moi…Je dois emmener mon fils à 7h, 6h debout après avoir cogité pendant une heure sur la bonne manière de se rendormir, il n'est déjà plus temps sauf de se préparer… J'arrive au boulot à 7h20, du jamais vu je crois…Le premier qui me demande si je suis tombée de mon lit, je lui sors le regard revolver…Ah non ! Pas le jour pour m'emmerder… Flo vient me parler du carton d'archives surprises que je lui ai annoncé, arrivé hier par ex – Big Boss Express. elle me dit qu'il a encore du péter un plomb, qu'on ne lui a rien demandé, et le plus fort il ne nous a meme pas appelé…je me mets en colére, je dis que avec mes emmerdes, les gens petits riquiquis avec des réactions d'égo-avec ou sans trique, ça me gave, que franchement des gens qui ne pensent qu'à la tune (il s'accroche et veut encore bosser à 66 ans 1/2…et un bon salaire qui doit lui garantir une bonne douzaine de fois la retraite mini vieillesse par mois…) je ne les fréquente pas, je ne les supporte plus…je ne comprends pas bien d'ailleurs pourquoi me voici si véhémente et vindicative à son égard…je dis même et ça c'est vache comme me le dit Flo, meme si ça la fait rire, qu'il ferait bien d'arrêter de s'accrocher au bateau car vu son poids (il est très très gros) le bateau allait prendre de l'eau et du gite…bon…c'est vrai c'est mesquin… Michel pourquoi tu me pousses là, c'est quoi toutes ses plumes dans le bureau….allo le bureau des archanges, la Dame Loulette demande de l'aide , du renfort, elle ne le sait pas mais en a grand besoin…Why… Ah ben non, elle parle pas de ça, pas du carton, Flo, mais de l'enveloppe confidentielle sur laquelle j'avais posé une bouteille d'eau... Une enveloppe con qui fit pas dans la dentelle, une enveloppe remplie de l'infamie des lâches, ou cet ex-boss après 10 ans de services à ses cotés, me donne un sobriquet…et explique à super big boss toutes les miseres qui'l a…il a même du prendre un pret de 5000 euros pour joindre les deux bouts parce que…bla…bla…bla…il en déballe à la pelle…tout ça pour faire passer qu'on lui refuse un supplément de prestation à 600 euros que les principaux interessés refusent de payer car injustifié …Et le super big boss envoit ça à Flo, qui n'est pas là depuis 6 mois…demerdieren sie sich bitte…La colére fera place au cynisme, c'est pitoyable, les gens sont parfois si mesquins, si orgueilleux, si avides, si méchants… Je me débarrasse de la bouteille d'eau qui était sur l'enveloppe, elle a du en prendre un coup, tant de méchancetés dans cette enveloppe, ça filtre forcément au travers… Je cours presque enfourner le carton plein de ses dossiers forcément pollués par son mépris dans un bureau d'archives, dans une armoire, fermée… Blouppppp… Cet aprem, j'avais pris une demi-journée kamoi, coiffeur, sieste et bouquin, puis envie d'écrire cette semaine de m…, il y avait longtemps que je n'avais plus eu envie … je ne me sens pas pas rassurée par mon avenir, j'ai des ailes qui me poussent aux pieds ça surprend, des envie d'audace, à l'aube de cette dizaine que je viens de me prendre dans les … vertèbres surtout… Envie de tout plaquer… D'être utile à l'Autre… de pouvoir laisser mon coeur grand ouvert sans prendre de coups… De regarder l'Autre avec des yeux d'Amour et recevoir un sourire en retour… Arrêter de passer 8 heures avec des petits seigneurs prétentieux, top down qu'on vous dit, ta pyramide hierarchique te fais pas trop mal aux fesses à force? Comme dis N. , si ça se trouve, toutes tes emmerdes c'est pour te prouver que tu as autre chose a faire de ta vie, tu vas te retrouver dans un ashram en inde ou sur un tas d'ordures avec des myriades d'enfants en egypte…Hum je t'aime toi, sympa N. …!!! Comme destin rêvé, tu peux pas trouver autre chose que le tas d'ordures quand tu penses à mon avenir..Tu peux pas me voir en sari en train de préparer du thé à de vieux indiens chics dans un palais romantiques envahi par la jungle genre Indian Palace…non…. On a beaucoup ri, ça détend…et je garde l'humour, toujours oui…quelle nature, je ne sais pas comment je fais, je suis comme ça…une petite fille est lasse, mais une autre est un sacré petit soldat… Une ourse…comme sur ce blason médiéval en bois sculpté dont la devise dans un ruban dans le haut est "Faire face"…j'aimerais tellement retrouver ce blason d'un petit village de l'Isère où j'allais ado avec mes parents…car c'est toute ma vie ce blason…Faire face… La vie n'est pas un long fleuve tranquille, on le savait même avant les Groseilles, mais certains doivent être côté embouchure ou delta…et moi suis encore côté montagne, torrent tumultueux, rocs à polir, galets qui roulent, … En même temps la montagne pour une Ourse, c'est plus normal…

Gaia parle à travers soi par Voltuan

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En exil de Toi De toutes les façons Des terres de ton Nom Tes eaux farouches Tes soleils, tes vents Je vis éplorée depuis toujours En manque de tes gestes, ta voix Mes univers réclament ta présence L'invasion de tes actes, tes choix Ô femme, que ton règne vienne Inonde mes déserts de tes pas Imprime en moi tes ouragans, tes folies Tes sagesses infinies ! Je suis en manque de Toi De tes saisons magistrales Fais gicler ta salive, ta sève en moi Tes doigts oiseaux Le fouet de tes cheveux Je n'en peux plus de te savoir si loin de moi Tandis que l'Euro de foot bat son plein Avec ses immondes serviteurs Que les Jeux Olympiques abêtissent le peuple Pendant que les marchés financiers, les banques Font de chaque citoyen un esclave Alors que mes forêts disparaissent Sous les coups de boutoir des pouvoirs malsains Et que le peuple syrien est à l'agonie depuis plus d'un an maintenant Ô femme, prend place en mon coeur, avide de Toi Toi qui comme moi, donne la vie Offre-moi à boire aux sources de tes pieds nus Influence-moi par les planètes de tes seins Envahis-moi de tes mangroves, tes ibis rouges Tes labyrinthes sont ma joie ! Je n'ai vécu que dans l'horreur, la terreur D'actes sans foi ni loi Enfin tu es là... Fais courir tes chevaux sauvages sur mes prairies Déverse en moi tes paroles fécondes Ton souffle fait mûrir mes vergers Mes calanques, mes falaises, mes baies À tes océans livrent leurs secrets Nul pillage entre nous Mais la confiance célébrée Le monde est si beau chaque jour que femme fait. V.

Seize cités éthyliques par Titi 77

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Seize cités éthyliques Pas bien. ......... Pas beau. ......... T'as bu. .......... Taris. ......... T'as bu. ........ Pas ri. ........ Pas vu. ........ L'ami. ...... Pas vu. ....... L'amour. ....... Salut. ..... Balourd. ....... Pas bien. ........ T'as bu. ....... Vomi. ....... La vie. ....... Obligé de copier coller .Pourtant mon texte comporte bien au moins deux sans caractère ..moi et le balourd....Non ! Non ! On ne fait pas qu'un.....M'enfin... Pas bien. ......... Pas beau. ......... T'as bu. .......... Taris. ......... T'as bu. ........ Pas ri. ........ Pas vu. ........ L'ami. ...... Pas vu. ....... L'amour. ....... Salut. ..... Balourd. ....... Pas bien. ........ T'as bu. ....... Vomi. ....... La vie. .......

Comprenette par Chamallowette4

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Chez les Pique-Meurons, aujourd’hui il roille ! J’aurais voulu prendre le traclet wetsche, aller me balader au bord du lac de G'nève (...) mais quand j’ai reluqué par la fenêtre, ça m'a sciée, de Té de Té cette rincée !! Une fringale me tarabustait l’estomac, j’avais tellement faim que j’en avais la tremblette. Je me suis ruée à la cuisine mais comme j’avais trop la flemme de préparer le papet vaudois, allez un bout d’fromage avec un crotchon de pain (je frouille, j’vous dis pas que j’me suis aussi servie un peu de péteux, une vraie pistrouille). Bobette comme je suis, je vous jure, une vraie soque, me suis encoublée au tapis, l’assiette, le verre se sont ébriqués dans un de ces chenabres… !!!! Et je vous dis pas la siclée que j’ai poussée. Evidemment je me suis embardouflée le tee-shirt, en plus il schlinguait le rouge, heureusement que je m’en étais pas servie une floppée ! Bref, j’avais agi comme une vraie bracaillonne, et je me sentais sacrément bedoume. Je suis venue lire quelques batoilles sur pécécé, j’en ai vu qui barjaquaient, ptet bien qu’ils miquemaquaient même, quelques chenoilles semaient un de ces chenits, d’autres yoyotaient grave, et pis des piornes, là c’était trop, sans parler des frouillons (enfin sur PCC on les appelle les fakes, non je dis ça pour vous aider, faites pas la potte, rhooo ). Bon allez, faut pas que je foutimasse ici toute l’après-midi et que j’arrête de bringuer comme ça, je péclote. Tentative de rapicolage…. Coter la porte, me dézaquer, fermer les quinquets et poser un ptit clopet. Quand je repenserai à cette journée, je suis sûre que j'aurais la riguenette.

Pourrave par Tcherenkov

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J’en ai vraiment marre de ce temps pourrave. Cette fois, je vais être courageuse et pas me jeter dans la Seine comme la dernière fois. Ça ne sert rien, on meurt tout mouillé et quand on vous retrouve, vous ressemblez à une armoire à glaces gonflée d’humidité. Je vais essayer d’être forte et de positiver. Je vais étudier le russe et l’arabe, et aussi l’espagnol, je vais étudier l’astronomie et l’anatomie comparée. Et puis le fonctionnement de ma machine à laver. Je vais tout démonter et observer chaque pièce jusqu’à ce qu’il fasse beau. Je vais comprendre pourquoi ce putain de tambour fait trembler ma maison lorsqu’il tourne, et ce qui le fait courir si vite. Je voudrais bien jouer à poivron tomate salade mais je crois que je perdrais encore et ce n’est vraiment pas le moment. Mais alors pas. Je pourrais aller draguer, mais sous cette lumière aussi sale qu'un drap de lit qu'on n'aurait pas changé pendant dix ans je n’oserais jamais. J’aurais trop peur que le ciel décide au moment de la rencontre d’essorer ce drap dégueulasse sur ma tête. Alors l’homme que j’ai rencontré verrait que mes boucles ne sont pas naturelles, il me dirait : vous n’êtes vraiment pas naturelle, alors je pleurerais et des larmes noires comme ce dimanche de charbon viendraient couler sous mes cils de vieille poupée crayonnée. Et puis surtout, il verrait que le pourrave a déteint dans mes yeux ; il ne pourrait s'empêcher de regarder ailleurs en se demandant d'où viennent les fuites de son temps, si précieux, qu'il perd en vaines hémorragies. Ce serait un fiasco. Alors je vais essayer d’être forte et de positiver. Je vais me peindre les ongles en rouge, et je vais essayer d’écrire ma vie sur chaque doigt de pied avec une plume noire très fine. De cette manière, je ne verrai pas les nuages s’enlacer dans ce drap infect et jouir en me flottant dessus. Je ne verrai pas non plus mes projets et mes idées taper des mains en se moquant de moi parce que je suis incapable d’imaginer mon avenir sous ce ciel pourrave. Je verrai juste l’encre couler sur mes ongles et faire des gros pâtés. Et ça m’énervera grave parce que je n'ai plus de dissolvant, et alors tout, tout, tout m’énervera, m’énervera comme jamais. J'ouvrirai grand ma fenêtre et je hurlerai que j'ai mes nerfs. - J'AI MES NERFS Peut être que le voisin d'en face m'entendra et qu'il aura aussi les siens, ça nous fera un terrain d'entente. On pourra parler de nos nerfs en attendant l'été, peut être que ça les calmera et qu'ils iront jouer dans la cour gentiment en nous foutant la paix. Ou bien j'appelle les pompiers et je leur fais croire qu'il y a le feu chez moi. Ou police secours. J'en ai, des idées.

sable et turquoise par Elena21

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Dans la nuit claire de cette fin de journée je respire enfin les embruns de la plage des vacances de mon enfance. Il semble que les étoiles se sont allumées une à une comme pour saluer mon retour. Adolescente, je venais ici chaque matin et chaque soir de l'été humer les vapeurs iodées, bercée par le rythme apaisant du rivage. A jamais croyais-je alors, à jamais je resterai sensible à ce souvenir de clarté et de douceur que je ressentais plus fort alors que le moment du départ approchait. Je ne me trompais pas. Cette sensation un peu magique, chaque année je l’emportais avec moi. Je réussissais à la garder intimement encore quelques mois comme pour narguer la grisaille de mon univers parisien de rentrée. Tant de fois j’ai fait ce rêve inaccessible : demeurer toute une année scolaire auprès de ma plage juste pour en découvrir les différents tableaux au fil des saisons. Le ciel est si pur ce soir … Je n’en reviens pas ! Tous mes souvenirs sont là, intacts malgré tant d’années passées depuis l’adieu à cette langue de sable et de turquoise. Au loin croise un bateau transatlantique et les larmes me montent aux yeux. Je me souviens, plus jeune déjà j’aimais observer au large les paquebots. Je me voyais embarquer à bord d’un de ces beaux bâtiments vers des contrées inconnues et colorées. J’étais encore si enfant et pourtant tellement remplie de cet appel vers la mer, vers l’inconnu, vers l’horizon fascinant. Il y a le bruit du ressac qui maintenant se fait plus pressant et cette fraîcheur soudain sur mon visage. J’imagine que la mer insiste, me convie avec force… La terre se dérobe sous mes pieds, je suis prête à me laisser glisser, emporter … E.

que toi pour la vie par Franco1

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Je suis un homme romantique et qui recherche l'harmonie avec une femme simple, chose difficile je sais :)) j'aime tout ce qui est naturel, j'aime aussi la découverte, connaître d'autres gens, voyager, connaître d'autres cultures, d'autres pensées. Je suis de nature curieux alors j'aime découvrire et surtout apprendre des autres.

femme je vous aime par Magic one

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Derrière ses yeux fermés Se cache une blessure Ces choses qu on ne dit pas Qui sont là qui torturent Du hasard à l’histoire Passent les aventures Faut vraiment y croire Pour que cela dure Quand elle est partie On ne savait rien Si c’était pour longtemps Ou si c’était loin Elle a laissé Sa maison grande ouverte Aux rires des enfants Aux pas des vagabonds Et tout en avançant Même si les yeux ruissellent C’est juste du bonheur Tout autour d’elle Elle n’a pas tout lu Elle n’a pas tout écrit Mais tout ce que j’ai su C’est elle qui me l’a appris

Terra Mia par Andy partridge22

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Terra Mia Comme je suis triste et amer J’ai passé une partie de ma vie A te regarder de loin Et je me rends compte combien aujourd’hui Tu me manques Toutes ces choses que sont la beauté de ta langue Tes traditions Ta douceur Tu es la terre de mes ancêtres Et aujourd’hui tout me rappelle à toi Tu es comme mon souffle et ma liberté En pensant à toi je revois mon grand père Qui me faisait découvrir son vin Il me chantait des chansons paillardes Il faut être plus vieux pour comprendre ce manque Grand père, pour me consoler De ne pas voir de Saint Stéphane sur le calendrier Tu me disais que mon Saint, c’était Saint Etienne Et que j’avais de la chance car les Stéphanois étaient des gens gentils Tu avais passé un moment de ta vie dans cette région Et tu avais beaucoup d’émotions Quand tu en parlais c’était beau de t’entendre Terre de mes parents Ma terre, je ne sais pas si je te reverrais bientôt Mais n’oublie pas que je t’aime Quelle beauté immense quand raisonne dans ta langue le mot liberté…. Pino Danielle - Terra Mia http://youtu.be/YPQNrSgxhn4

Survivre au progrès par Spciale

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Pierre Rabhi rencontré en Ardèche alors que je décidais de tout quitter pour revenir à l'essentiel Dans cette région luxuriante, je me suis retrouvée la nature majestueuse recevant sans compter les divers états d'âme, accueillant dans ses entrailles le plus assoiffé des êtres la montagne permettant le recueillement, l'élévation de l'âme abandonner ses contraintes matérielles et contempler la vie telle qu'elle est l'ordre est parfait !! l'explosion technologique menace l'humanité ! Le marché économique a pris toute la place l'oligarchie règne ..dix pour cent de la population !! et avec elle l'exploitation de notre planète, des pays dits en voie de développement........... la démesure fait la liste des profits l'outrance comptabilise les intérêts tandis que la famine se multiplie tandis que la terre s'assèche regardez le Sahel Pierre Rabhi intervient au Burkina Faso ( terre des hommes honnêtes ) Avec la mondialisation il n'y a guère d'alternative et certainement pas celle de la biologie de synthèse jusqu'où les hommes se prendront ils pour des Dieux ? La décroissance, consommer moins semblent être la seule solution .... Je pars Vendredi à Vanosc ardèche c'est fou, déjà comment je me sens plus légère ....

Avec le Temps... par Chris bis

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Chris de mon prénom… Moi, Christiane S., je vous interdis de m’appeler ainsi… J’ai décidé d’écosser mon homonyme. Moi je serai Chris pour ce maintenant … La vie m’a raccourcie de quelques temps, alors je me favorise un nouveau prénom… Pour cette vie d’ici. Que l’on m’autorise de faire usage de ce nouveau "je" avec des circonstances atténuantes. Oui, je m’accorde cette réduction, mais uniquement de quelques syllabes abattues sur le champ, comme ma chance d’avant sectionnée pour ne plus sentir mes aimants… Mère, père, frères, mari… Ma destinée m’a laissée orpheline de ces personnes là pour trop longtemps. C’était mon "auparavant"… Alors in fine, tout autour de moi on me " maxime " cette phrase : « Va, il faut quitter ce passé… Pas si simple », leur dis-je… Comme s’ils connaissaient cet ancien pays, ces gens là… Le bruit d’antan vous colle à la peau, vous laisse les traces d’avoir trop aimé. Comment oublier les sentiments récoltés, distribués ? Mais comment peuvent-ils me conseiller de taire mes émotions… Comment… Ne pensent-ils pas que mon présent est bien le résultat d’un passé ? En me regardant, ne peuvent-ils pas voir mes traits formés par mon propre récit ? Moi, je me reconnais bien dans le miroir de mes saisons. C’est toujours mon image.. Juste quelques nouvelles lignes de vie dessinées par de larmes fleuries et séchées sur les joues rosées par la poudre du temps. Je scrute le moment pour commencer une mutation. J’y suis, je suis Chris…Aujourd’hui. Voilà, je resserre doucement les icônes de ma mémoire morte pour laisser place au couleur du jour. Mon sourire s’ouvre au vent, le brouillard de mes yeux se dissipe, mes envies s’habillent en étoiles du firmament. Je demande un peu d’indulgence à vous toutes et tous pour la lenteur de mes pas sur le fil de mon avenir, mais je me lance délicatement dans un nouveau décor, au présent, pour ne pas dépasser la ligne blanche… Je n’ai jamais aimé les excès de vitesse, jamais doublé dangereusement, ne veux surtout pas payer la note d’un P.V… Mes deniers sont pour les cadeaux à donner… Laissez- moi encore songer à mes coulisses de naguère pour ne pas chanceler… Elles me servent de béquilles pour l’instant… Mais promis, je marcherai droit devant et essayerai de ne plus me retourner… enfin pas trop souvent… parce que vous m’escorterez des deux côtés de la vie… Il me faut à peine pousser la porte de ce nouveau lendemain… Dorénavant je m’appellerai Chris, et parcours déjà le premier chapitre de ma prochaine histoire à raconter. Chris

3 minutes et c'est prêt par Melle_m

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Quel monde ! Tout va trop vite!et il faut mange trop vite Pas de temps à perdre! Avez-vous remarqué : on insiste de plus en plus sur la durée de cuisson sur les paquets de surgelés ou autre...Et dans le cas des nouilles on bat des records! ah! fichtre ! j'ai oublié les spaghettis cuites en 1 min UNE MINUTE top chrono...et puis les raviolis ...euh là sur le paquet je vois marqué 4min50. Quelle précision ! Je mange mon plat de nouilles devant mon écran car il n'est pas question de laisser passer l'offre d'emploi qui fera de moi quelqu'un comme les autres, quelqu'un qui subit les bonnes odeurs du métro parisien le matin et le soir...ah le métro parisien avec ces messages qui vous crispent (on devrait leur apprendre à parler moins fort dans le micro et penser appuyer sur off une fois le message passé ...ça nous évitera , nous ,"chers usagers" d'entendre des messages du genre "mais fait chier Stéphane à la fin tu m'as dit que le service reprend sur la ligne 13") Bref! et là le refrain entêtant qui revient : "Dans la troupe, y a pas d' jambes de bois Y a des nouilles mais ça n 'se voit pas La meilleure façon d' marcher, c'est encore la nôtre C'est de mettre un pied d'vant l'autre Et d' recommencer" Et toujours recommencer... En attendant et excusez-moi de mon peu de délicatesse :il y a ceux qui ont le cul bordé de nouilles !

La timidité des pins parasol par Misty44

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En vous promenant dans une pinède, si vous levez votre regard vers la cime des arbres, vous remarquerez un phénomène étrange. Vous verrez que les branches sont séparées par des espaces, comme des ruelles sinueuses, formant un curieux puzzle. Cela s’appelle la « Crown shyness », la timidité des cimes.* J’étais allongée à l’ombre des pins parasols, le soleil était brûlant et mes rêves vagabondaient vers toi. J’observais cette curieuse canopée, faite de pleins et de déliés, d’ombre et de lumière, ces espaces entre les branches, comme des deltas multiples bordés de sables verts se jetant dans une mer d’azur. Ainsi je voyais notre amitié. Toi et moi, ensemble mais séparés. Proches mais respectant une distance. Une distance pour respirer. Une proximité pour se voir, pour s’entendre. Aussi grands et forts l’un que l’autre, mais parfois avec des instants de faiblesse, suivant le temps, suivant les saisons. L’épaule de l’autre toujours tout près. Tantôt le vent est doux, nous nous frôlons, nous rions de nos caresses. Tantôt le ciel s’assombrit, c’est la tempête, elle nous secoue jusqu’à l’âme. Quand tout est calme, jamais on ne s’ennuie, on papote, on se fait des confidences. Des confidences de plus en plus intimes… Mais chut, reprenons nos distances… * photo dans ma galerie

'Le gonflement des pensées qu'elle provoque par La Loba

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Les premières mesures d’un tango lent, d'un chant tzigane ou bien d’ un concerto, et le rideau impatient va se lever sur ce lieu clos, plongé dans une ombre propice. Bien sûr, ce pourrait aussi se passer dehors, en pleine lumière...mais c’est sa chambre, qui m’accueille aujourd’hui, pour une scène unique, pour un moment de pur miracle. J’ai beau le savoir déjà, l’avoir vu et revu, le connaître par cœur, ce spectacle est toujours et encore une première fois. Aucune révélation à attendre pourtant, aucune énigme, aucun mystère ...Et pourtant, la magie déjà opère. C’est maintenant. Chut... Juste du regard. C'est là ... Intérieur nuit. Une femme est en train de se déshabiller. J’ai beau savoir....c’est toujours la même émotion. L’éternelle fascination. Et ce trouble qui monte en moi m’entraine et me ramène obstinément à la même source. Mais pour le moment, elle se tient là, debout, devant mes yeux fiévreux d' incurable voyeur. Pourtant mon regard est neuf, et ce qu’il regarde c’est la simple poésie de ce corps livré bientôt nu dans l’ombre et le secret. Cadeau princier. C’est une toile qu’elle peint pour moi seul, chacun de ses gestes, souples et gracieux, comme un pinceau en dégradé de couleurs tendres. L’arc de ma curiosité insatiable se tend à travers l’espace qui me sépare de sa peau. Comme en lévitation, je me rapproche... J’ai beau savoir. Rien à faire. Mon appétit intact n'est jamais assouvi. Et moi, jamais lassé, j’y reviens chaque fois, croyant avoir tout oublié, ayant tout oublié, et pourtant j’y reviens. Je veux voir et revoir et revoir encore. Je ne sais pas ce que je cherche mais je crois le trouver là, justement, dans cette blancheur soudaine de son corps dévoilé, dans la fragilité manifeste de ses poignets, de ses chevilles, dans la cambrure maladroite de ses reins tendus. Petite, elle se trouve petite. Trop grosse aussi. Parfois trop rousse, pas assez fine, pas assez belle. Elle se croit laide. Trop de ventre ici, trop maigre là, et ces plis et ces erreurs de la nature distraite. Ces défauts justement me subjuguent et attirent ma main, indifférente aux faiblesses, qui recueille, en silence et dans ce paysage de dunes magnifique, des indices de trésors et de volupté infinie. L’effleurement d’abord du regard puis du doigt sur la courbe de sa hanche, le long du bras, le velouté de pêche de sa joue, l’élasticité de sa bouche, le mouillé de sa langue, son souffle, le sien, à elle, que je reconnaitrais entre mille....... Autour de nous, tout s’estompe, et disparait, la commode, l’armoire, le tapis, les objets, le lit même, tout fout le camp, Chagall vient à la rescousse et redessine l’espace, il me donne à voir au plafond de la chambre une mariée sans sa robe en train de s’envoler ! EDERLEZI http://youtu.be/bStwaOGxy_Q

264 morts de la rue par Pivert

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Juin 2012, il y a 264 morts de la rue recensés depuis six mois en France. Pour les noms, voir le faire-part du collectif, je n'arrive plus à dresser la liste ici même. C’est l'heure triste de la célébration pour se rassembler et leur rendre honneur enfin. Les noms, prénoms, âges, dates et lieux des décès seront cités sur place. Parce que. Chacun y mettra ce qu'il veut. Le Moyen Age au cœur du 21ème siècle dans cette douce France. Et demain, dans mille ans, quand quelques chercheurs égarés viendront consulter les archives de nos vies passées, nous serons de ceux qui auront assuré la promesse de l'humanité. L'honneur dirait Camus. Y croire non, mais de l'espoir, toujours. Ou le contraire, c'est selon. Des mots, toujours des maux... Pour le reste, autant pisser dans un violon ou gratter les cordes d'un piano numérique. Entre Philippe Gillet, mort le 13 septembre à 43 ans sur une voie ferrée à Paris et Marie Hélène Miossec, morte le 12 février à 49 ans dans une remise à Hanvec, aux amoureux Maeva 20 ans et Stéphane 43 ans morts en mai sur un bateau à Bordeaux, il y a de quoi se prendre la tête et le cœur. Des armées insolites, des ombres aux portes de la fraternité. La terre tourne, terrible, terrible la vie qui va parfois, à danser sous des pluies diluviennes. Kalabougie.

Aphorismes de nonosse au patté de maison par Kawouak

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Aphorismes sur l'amour, l'amitié, la route: 1. L’amour se regarde à travers le portail laissé entrebâillé pas on ne sait quel Dieu ; certes, le portail n’est pas ouvert, mais il n’est pas fermé non plus ; justement, tu ne sais pas encore qu’il est destiné à se fermer au moment même où tu te décideras à y entrer. 2. Une route passe-t-elle, qui soit la route de l’amour, un chemin passe-t-il, qui soit le chemin de l’amitié, un boulevard boule-t-il, qu’il soit la quille de l’amour ou de l’amitié ? soyons optimiste plutôt que positiviste, en choisissant le billard. 3. « Soyons ami dit-elle », « soyons ami dit-il », et le grand amour s’en alla prendre de la hauteur. 4. »Tu n’as pas d’amis ! » lança-t’elle, quand il se rencontrèrent pour la énième fois, « tu n’as pas d’amis ! », et il afficha la sentence une bonne fois pour toute sur son mur . 5....1 2 3 je vais au beffroi 4 5 6 cueillir des hantises 7 8 9 sur mon pavé meuf 10 11 12 elles seront tue-mouche : complainte de Maxwell, qualité filtre. ( une sorte de watt Else ) 6. L’autre apporta son lot de « Sceau d’hommes » et de « go more », et les hommes dirent à Lot : -Qui d’autre est ici avec toi ? Et lot crue qu’ils plaisantaient avec le »bon Soar, good luck » de L’éternel. Soar : en nez breux, une petite chose insignifiante 7.La vérité se répand la bouche pleine, le ventre mou et les doigts de pied de nez quelque part en épouvantail. 8. A partir d’une route, il n’y a plus de doute, c’est à partir de cette route là qu’il faut repartir. 9. L’un des moyens de faire l’amour est d’apporter l’énorme sentiment sur un grand plateau avec un petit arnaqueur. 10. Comme l’amour, l’amitié prend la même route, mais leur chemin se sépare… L’amour s’en va l’âme au toujours le bon jour aux belles tours, tandis que l’amitié s’en va l’âme au métier du bon pied dans le bourbier, du bénitier. 11. Le fait qu’il n’y a rien d’autre autour de l’amour, que de l’amour jusqu’au dernier poème, avec ce coheur déhébile et blêhaime, qu’en rajoute une couhouche, le pohète. 12. L’amour est une basse-cour où les poules craquent. L’amitié est un beau métier où les coqs s’estomaquent. 13. Notre route, c’est d’être aveuglé par l’amour… rappelez-vous ce que disait le poète par la fente de sa conscience "effet mais ride": Qu’importe si la nuit à la fin se déchire…je porte le soleil dans mon obscurité. 14. Le fait est que l’amour va toujours là-bas... Vite ! fuis là-bas ! dit le dieu de l’amour éthéré Vite, fuis là-bas ! car je ne peux rien faire avant que tu ne sois arrivé ! 15. L’amitié, ce pourrait être une histoire du breuvage. Et l’amour ce pourrait être une histoire du flambage. Une histoire commune qui se résumerait à se faire une bonne banane au rhum ! 16. Le premier signe d’un début de connaissance de l’Amour est le désir d’abandon ; Cette vie parait plombé dans la balance des jours, une autre parait plus plume. On n’a qu’une seule volonté, rétablir l’équilibre ! on demande à être un poids pour l’autre que l’on appréhende de le voir s’envoyer en l’air. En même temps, un reste de cupidité ou de stupidité, nous laisse à croire que pendant le mouvement de l’équilibrage, le plus lourd dira au plus léger « celui ou celle- là est un duvet qui, viendra dans mon nid ! » 17. Si tu as envie de mettre l’amour et l’amitié sur la même balance ; au moment de la pesée, tu t’aperçois que l’un est plus lourd que l’autre ; et tu choisis le plus lourd en conséquence de ne pas savoir les équivalences avec les poids … 18. Il préfère la dispersion d’une amitié lointaine, qui le dispense à chercher l’amour à chaque carrefour irrémédiable. 19. Mais la vraie explication, c’est qu’un grand amour s’est réfugié au plus profond de lui, et qu’une légion de petites amitiés accourt pour dévorer le gentil monstre apeuré. 20. Quand Dieu me choisira, je ferais remonter mes os un jour de la Saint cric crac. 21. Tintin ou Astérix, pour la route ? L’un des deux est le plus prolixe avec l’amitié. L’un des deux est le plus malin avec l’amour. Mais je reste infixé sur le prorata de sa mise de fond en racisme ! 22. Le coquelicot est toujours impressionnant en cours de route. 23. Le coquelicot est toujours désopilant, voire désolant, sur un tas de fumier. 24. le coquelicot est un voile fripé qui se prête au jeu des impressions. 25. Sur la route, si tu croises l’amitié, tu lui tourneras le dos. Si tu croises l’amour, tu te feras un tour du cou. 26. Il faut confondre Nicomède et nicodème ! car vrai, ils sont dans la même église ! L’un est un « horse »( une sorte de cheval porteur) montant au filet de la compassion, et l’autre est un anagramme de l’autre, c'est-à-dire qu’il est un « héros » de passing-shot de Corneille. 27. Si tu prends les enfants du bon dieu pour des canards laqués, alors tu te mets de la graisse plein les oies ! 28. On ne met pas de Charlot sur la route, c’est un anachronisme qui fait effet bœuf, après la... ! 29. Un amour A. allait à la chasse de l’amitié B. Un ami B. allait à la pêche dans un arroyo. Mais ils ne se rencontrèrent, l’un étant une cible et l’autre un cribleur de cailloux plats sur l’étang. Ou alors ils rencontrèrent, l’un étant un alligator et l’autre un gnou batifoleur. 30. Croire au progrès en amour, c’est comme croire que pour se lever il faut un fauteuil. 31. En amitié avec la femme, ou en amitié avec l’homme, partage la elstar, ne mange pas la couleuvre ! 32. Quelqu’un se pâmait que l’amour rime avec la mort ; Un autre s’étonnait que l’amour frime avec la trompette; Et encore un autre s’envahissait que l’amour trime avec tambour sans trompette. 33. Il y a des questions posés sur la route de l’amour, il y en a d’autres posés sur le chemin de l‘amitié, le problème, c’est qu’il faut se rabaisser à les ramasser dans le fossé. 34. Sur la route, j’ai rencontré l’amour à cheval sur l’amitié : j’ai regardé le cheval ! 35. pour notre Lot de consolation, le sel se trouve dans la cuisine. 36. Il n’y a pas de love happy, il n’y a qu’un heurté et une heurtée, car le royaume des amoureux leur est compté, à cinq heure précise. 37. Le mot amour signifie avec le Larousse un sentiment très intense. On l’a placé juste après amortisseur et c’est pour amortir en douceur, quand dans le champ, la vache va vêler. 38. Si trois individus issus d’une immensité se mettent à genoux devant toi : Que le premier te dit : Prenez possession de nous, que le deuxième te dit : et donnez nous des semences, que le troisième te dit : Et que nos terres ne soient pas des déserts, alors, c’est que tu es ridiculement harnaché pour ce monde. 39. A est très pénétré de son importance. Il s’imagine des soirs entiers dans des tavernes, à jouer les couleurs de l’apparence aux dés ; on le verra allumer les porteurs de lanternes et frayer avec les maquerelles et les filles sâoules. 40. L’un des moyens de prise de l’amour est un ridicule petit bambin pasteurisé dans un nuage et qui plus est, portant des rosales ou des rosacées ou plus qu'assez de roses. 41. Le roselin est un petit passereau couleur framboise qui chante aussi bien qu’un petit oiseau des îles panaris. 42. Sur la route, il avait observé des étoiles… à cinq branches depuis il a cinq amis comme les cinq doigts de la main : Le premier comme le dernier est dans du chêne, les trois autres sont dans du sapin. et lui, veux être dans un arganier ; l’amour ça le rend chèvre. 43. Archéoptérix, cet oiseau est posé sur une route de bohême comme le combat du cobra avec le serpentaire, ou alors c’est un vieux con sans ailes au casque et qui obtempère dans on ne sait quel album imaginaire d’Asterix chez les sudètes. 44. Le Ripeur est un métier appris sur le tas au bord de la route. 45. Un rufisquois s’éclate avec le fisc au c..., au quoi ? ...le fisc au ru, au Sénégal. 46. La nouvelle devise de Jean-Batiste Hugolin est une saillie sentencieuse : « Je suis tombé sur Michel de Saint–Pierre, c’est d’ la faute à l’immortel du fauteuil Voltaire; je suis tombé sur l’immortelle dans l’impressionnante liste, c’est d’ la faute au rousseauiste, et non pas à Lara Fabian, quoique ç’aurait pu et j'aurasi ben voulu ! 47 .Salingue ça fait wasingue, saligot ça fait l’égo salop, salpingite ça fait de la peine qu’on s’agite, salopette ça fait lopette, salmigondis ça fait bigoudis, saltimbanque ça fait le manque, salsifis ça fait scie qu’on s’y fie, salmonidé ça fait ma bonne idée et salsolacée, là, bande de pieds nickelés, ça commence à en faire trop. 48. Dans la Genèse ça baise un peu trop en torah, vous voulez une preuve, : « et Abimélek, le roi de Géra, envoya prendre Sara. » 49. Avec Bernard on devrait dire « Les vies », Avec l’air mite, on devrait dire le papillon populaire de la nuit des étoiles sempiternelles. 50. J’ai beau fouiller, sage et poli et rasé du menton, dans tout ce qui fait ripicole, je n’en trouve que de la barbare rhubarbe.

passionnés au grand coeur par Mirage1969

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Nous ne sommes que des passionné(e)s au grand coeur, notre seul but faire cesser les abandons et surtout responsabiliser tous les propriétaires de dogue et de chiens en général. Venez, rejoignez nous, si la lutte contre la cruauté animale vous interpelle. Tout le monde peut apporter sa petite pierre à l'édifice, un co-voiturage, un don, une adoption, être famille d'accueil, les actions ne manquent pas pour aider ses grands dodus.

Suite Nocturne Contre... par Cyn0484

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Soif de départ, j’accours en gare. Doux chahut-cahot que ce lieu, hors du temps alors qu’il se rythme d’heures pointues et martelées aux oreilles des voyageurs. Eux, tantôt courants d’air retardataires, tantôt fièrement sur le pied de guerre et solidement campés au bout de leurs valises. Je galope au hasard des wagons, cherchant une place des yeux. Première voiture : Soixante nudistes carrément frétillants. Je traverse leurs quartiers en intruse polie, sans m’attarder. Voiture suivante. L’errance continue, option contrôleur moustachu. Je le dépasse comme une ombre, l’autosuggestion me rend invisible. Tour de poignée. Sages Nonnes et Curés Fantasques se la disputent au Ma-jong. Mes pieds zigzaguent entre soutanes, je ne peux soutenir conversation. Tour de manivelle. Je trouve enfin un fauteuil de libre, appuie ma tête contre la vitre, et songe au voisin gracieux que le sort ne manquera pas de m’attribuer. Mes paupières balbutient... Pas de veine, le train s’arrête et je vais rater ma correspondance. Une silhouette s’est éclipsée à ma gauche, tandis que j’ouvre les yeux péniblement. J’empoigne ma valise en catastrophe, et franchit hagarde le marchepied. Rêve de gare, garde-rêves... Je m’égare avec délices. J’aime encore un peu que tu ne m’y attendes pas.

Titre de votre commentaire par Petit_chemin

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Au mausolée des reviens-t'en tombe une prière tombe une seule vie au devenir petit enfant tu trouveras un peu d'ennui des filles qui dansent leur quarante ans comme leur dix-sept ont fait tontaine ont fait fontaines ah oui vraiment cadet roussel a des antennes par quoi l'on croit aimer c'est drôle ces êtres là peu théoriques un peu gentilles quand ça leur frôle leur commissures peu hystèriques les hommes les femmes les anges enfants sont des passants souvent d'eux-mêmes si ton poème a bien cent ans changer de vivre est le poème

une synthèse par Lemignon65

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Malgré les divers peuples;la racine est logiquement unique.CAS D4UN ARBRE à MULTIPLES BRANCHES,une bonne parole est identique à l'arbre à récolte souhaitée, quel que soit l'arbre;il ne se plaind point de l'excès de ses branches;ses derniers se bénéficient systhèmatiquement de leur ration en eau et en sels minéraux. AUX CONFRERES QUI SE SENTENT SANS FAMILLE.croyez moi que vous etes SANS SANS FAMILLE:N appartient à Z; Z à Q. Qà R et RàC .Ainsi sont enchainés les ensembles. Si Z se disloque;nous aurons au moins besoins des chiffres négatifs;d'ou le bon calcul arithmétique ne peut se faire et la sérieuse problèmatique s'impose. en récapitulatif;qu'on soit convaincu qu'il n'ya pas de différence entre un entier naturel;décimal;rationnel ni compléxe sauf au niveau des niveaux (comportement) ! PEOPLE BEFORE DOGS OR DOGS AFTER MEN
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