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« Les femmes désirent ce qu'elles aiment, les hommes aiment ce qu'ils désirent. » disait Guitry par Muneera

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Les sujets du bac de philo sont tombés... « Peut-il exister des désirs naturels ? » Mais moi, je n'ai pas envie de disserter, juste le désir de conjuguer... ...Je te désire Tu me désires il me désire Nous nous désirons Vous désirez ? Ils se désirent... Pas l'envie d'un gadget, d'être ici ou là-bas, mais le désir d'une amitié, d'un nouveau coeur, d'un voyage, d'une aventure, d'un autre être, de sauver ou saugarder, le désir d'enfant, celui de rendre heureux, d'aimer et d'être aimé, ...Je t'ai désiré, Me désires-tu encore ? Il m'aura désiré Mais nous ne nous désirerons plus. Vous vous demandez pourquoi ? Ils se sont aimés... De désir, humain ou animal, conscient ou spontané, puissant ou primal, mais tendre et passionné, ...Je ne me fais plus désirer, Tu désires ce que tu n'as pas. Elle t'a désiré, Nous ne nous désirerons plus Vous vous demandez pourquoi Ils se sont désirés ? Le désir platonique et les turbulences du corps, Bien suprême qu'en est la satisfaction. Nous sommes tous épicuriens, Le plaisir doit être le seul bien. ...Je ne te désire plus, Tu la désires Puisqu'il l'a désiré Nous ne nous désirerons plus, Vous comprendrez pourquoi Ils se désirent encore ? Le désir de la vérité, de se dépasser, le plaisir de chercher et de trouver... Le plaisir retrouvé, de soi, de l'autre, d'aimer et d'être aimé... Ce désir qui nous emballe , nous emporte... Le désir est passionné et passionnel, sans passion, plus d'amour, Que reste-t-il alors ? La tendresse ? Et le désir alors ? Celui de la chair certainement, du pouvoir peut-être, des honneurs surtout, Mon dieu, quel orgueuil !

Les chaussures qui... (4-Le couloir de la mort) par Abicyclette

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... courte pause ... nœud de l’histoire..... soyez zattentifs : Célibataire négligeant, ne renouvelant que de mauvaise grâce ma maigre garde-robe, j’ai habituellement trois paires de pompes à ma disposition : -Une belle paire pour bosser (rayée de la carte) -Une vieille paire pour courir (totalement inadaptée pour les rencontres) -Une paire pour aller faire un tour (celle-là même que je lace à mes pieds en vous causant) et, quatrième mousquetaire, la paire de chaussures qui font couic. Celle-ci fort comique. Une aberration de la nature ; jamais ramenée au magasin… qui végète depuis un an sous l’évier à côté de la poubelle, dans l’incertitude du sort qui lui sera réservée. Une hésitation par jour : « la-saloperie-qui-m’a-coûté-69 €» et « une-paire-toute-neuve-quand-même !». Bref, les deux comparses sont là à leur place, bien sages, elles ne mouftent jamais. Peut-être se sont-elles habituées à vivre ainsi dans le couloir de la mort ? Fin de la courte pause - je reprends : 4. Mettre des chaussures propres. 4. Mettre des chaussures propres (c’est le deuxième pied). 5. Redescendre à fond de train. 6. Marcher dans la merde. 7. ……… ! 8. S’apercevoir que l’on vient de marcher dans la merde. "La vengeance du clebs de madame Garbure !" De la texture je dirais qu’elle pourrait avoir le grain d’un cake anglais aux fruits secs que l’on aurait longuement travaillé à la fourchette pour l’incorporer à de la faisselle. Mais l’odeur ? Comment exprimer avec de simples mots cet arôme funeste ? Ô épouvante d’outre-entraille ! Dans sa fosse Chateaubriand ne devait pas exhaler fumet plus effroyable lorsque parurent ses Mémoires. Il aurait fallu trouver un large morceau de pluie, y flic-floquer plusieurs minutes, courir au parc, s’essuyer minutieusement sur une touffe d’herbe grasse, sans aucune garantie d’ailleurs que la fiente impure n’abreuve plus nos sillons (et je me mets à siffloter la marseillaise). Ah mes amis… Décidemment les éléments les plus enclins à nous faire méditer notre insignifiance conspirent à briser mon bel enthousiasme. Colombin évinceras-tu ma colombe ? Colombine m’attendras-tu encore quelques instants ? Je lève le menton, à ce moment mon regard transpire l’angoisse, la désespérance. Evidence à toi je vais me rendre puisque nulle autre solution ne s’offre plus il faut brûler ma dernière cartouche : foncer disposer des chaussures qui font couic … (... je ne vous souhaite pas d'être à table lors de la lecture cet épisode )

Mal de mer par Elorah

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Mal de mer en pleine Mer … Avec toi en pensées, coup de mer! Ressassements en ressac de la vague déferlante Amarrée à la vague brisante de ton absence amère Suis agitée, houleuse, non tempérée. Démontée… En permanente ondulation! Ma mer intérieure est infestée de salines pensées j’écume, je déferle, je gronde, et moutonne La vraie mer l’azurée, celle qui scintille et étincelle Apaise et calme enfin mes mugissements Je te retire de mes pensées malignes et tends mes bras de mer tout soleil mordorés Vers la bienfaitrice mère..l’ étendue bleue Je plonge te chercher dans mes flots rêveurs En appelant aux Divinités de la mer. Envoyez… Mon homme …à la mer ! « Qui s´est déjà noyé me comprenne, Qui a déjà aimé me comprenne » comme le chante si bien Etienne

Saint Huck par RasparCapac

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Mille milliards de petits martinets assoiffés ont pris leur envol tandis que je contemplais l'arc en ciel que les nuages aux apparences labiles dessinaient sur le fleuve cet après-midi là. Au son spécial des claquements d'aile, se mêlait le chant lugubre de Saint Huck. Il m'avait fallu fouiner à mort pour en arriver là et si le ciel ne m'avait pas quelque peu aidé, nul doute que je serai resté sagement aux commandes de ma foutue bicyclette interstellaire comme un bon fils. Ma mère avait une fâcheuse tendance à levrauder éperdument dès que le besoin physique s'imposait. Et une fois qu'elle tenait l'animal entre ses griffes, elle ne lâchait plus prise. Son unique but: posséder. Une pure maîtresse ès subversion, une fliquette irréelle dont le seul but aurait été de passer les menottes à un prévenu aléatoire et lui murmurer dans le creux de l'oreille "et maintenant, on fait quoi, Baby?". Ma mère en deux mots: un croisement entre Marie, vierge, pleine de grâce et une rose sauvage aux épines acérées. Bipolaire à mort. D'accord, j'ai du mal à recompter les mots. Mon père? Un ours bipolaire lui aussi, qui avait passé sa jeunesse à m'inculquer la mesure qu'il ne suivrait jamais, la maîtrise de son souffle. L'anhélation. Lui en avait fait preuve plus que de coutume pour endurer une foule de petit désagrément. Le self-control élevé au rang d'art extrême. Lorsqu'elle l'a largué totalement exsangue, emportant avec elle les biens et les revenus des revenus, il avait du cravacher pour ne pas succomber aux sirènes de l'auto-destruction. Il avait du s'ériger en maestro du martinet pour retrouver le goût de flageller autre chose que sa propre carcasse endurcie. Tandis que je tapote minutieusement sur le clavier minuscule de mon téléphone, les éléments de l'énigme peinent à s'ordonner en mon âme et conscience. J'ai chaud et mon uniforme me colle méchamment à la peau. Je dois pourtant transmettre mon rapport à la base en prenant bien soin de n'omettre aucun détails et de restituer les faits de manière impartiale et chronologique. C'est mon devoir de représentant de l'ordre, je n'oublie pas que j'ai une arme de service et une paire de menottes qui pendouillent lamentablement à ma ceinture. "Anhélation" me dis-je, singeant vainement le père. Trois jours sans nouvelles de ma mère, voilà ce qui avait laissé trotter dans mes neurones comme un relent nauséabond d'énigme douteuse. Au milieu de ses victimes, je tenais mon rang. Pour anéantir mon géniteur, elle lui avait résolument signifié son intention de me posséder. Moi, SON rejeton. Moi, cet objet de la communion de leurs foutues polarités, chacun cherchant à me bistourner jusqu'à ce que je lui saute à la gueule comme un ressort sur lequel on a un peu trop tiré. J'enfourchais ma bicyclette de service pour aller vérifier quel nouvelle mouche l'avait piquée. Je sillonnais les chemins poussiéreux des abords du fleuve. L'air se gonflait d'humidité que la chaleur comme une épine semblait vouloir faire exploser. La sueur qui dégoulinait de mon front me piquait les yeux alors que je me projetais vers mon néant sans me préoccuper de mauvais pressentiments labiles qui m'habitaient. J'arrivais enfin sur une longue portion de berges assez marécageuses plantées de roseaux d'une hauteur remarquable. Et soudain un héron cendré s'envola à quelques millimètres au-dessus de ma tête en poussant un cri déchirant de putain de héron. A peine le réflexe de freiner violemment. Sur un roseau, juste devant mon nez, un foulard rouge vermillon que le vent agitait malicieusement me ramenait à la réalité. Je connaissais bien cette insigne appartenant à ma mère depuis que mon monde est monde. Aussi, je décidais d'abandonner là mon véhicule et de bistourner les roseaux tout autour. Simple intuition où que sais-je? Je vous épargne les détails morbides mais c'est là, derrière les buissons que je tombais nez à nez sur un extrait de la garde-robe de ma mère et probablement sur le pelage du nouveau lièvre qu'elle avait levé. Et plus loin, le sang avait giclé sur les longues tiges des roseaux et des fragments d'organes et de chairs meublaient les lieux au milieu d'ossements savamment disposés à même le sol. Le clavier menaçant de la chanson Saint Huck s'est mis à résonner comme si j'avais franchi une frontière insondable. Quelques jours plus tard, mes collègues ont mis la main sur la dépouille de mon père qui flottait sur les eaux troubles du fleuve. La légende dit que ses lèvres étaient encore humectées du sang de ma mère et de son amant. Dieu a dit : “Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit.” A moins que ce soit Coluche qui ai dit ça. http://www.youtube.com/watch?v=Af275kF9DQM Note de l'auteur: j'ai besoin de deux mois d'abonnement aussi me suis-je employé à utiliser deux fois chaque mot.

Les chaussu...... (5- La rencontre) par Abicyclette

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Chiennerie, que je suis en retard maintenant ! La logique voudrait que ce soit la belle qui se fasse attendre et non le soupirant, lequel se doit de soupirer. Mais non, aujourd’hui toute logique semble chamboulée. Voulez-vous que je vous narre la sensuelle remontée jusqu’à ma garçonnière ? Non ? Je peux le faire sans m’essouffler, j’ai de bons mollets. Vraiment pas ? Vous avez bien raison, il y aurait redite… Passons… Ouvrir à nouveau, déposer mes boules puantes à côté des boules de glaise, enfiler vite les chaussures qui font couic, dévaler les étages, les pupilles dilatées rêvant à la bonté divine. 5- 4-3-2-1-Rez-de-chausée : couicouicouiouic, quatre-vingt-huit fois couic. Ah elles sont heureuses les traîtresses de cette royale amnistie, et elles le font savoir ! Berlioz dirigeant la fanfare de Sophie-la-Girafe dans sa symphonie funèbre et triomphale… Sachez toutefois que je sais penser et élaborer une stratégie au pied levé : « D’abord je la reconnaîtrai... Et puis je la contournerai par l’arrière, c’est moins risqué... Nous irons trinquer n’importe où, pourvu que ce ne soit pas loin, pas loin du tout ; ou bien nous nous dérouterons via des rues très passagères, des places très bruyantes. Voilà qui devrait sauver les apparences… Et si nous devons bouger encore, je… Oooh là ! C’est elle. C’est elle ? Oui c’est elle ! A 20 mètres … seigneur ! Une fée, une vapeur, un zéphyr ! A se liquéfier sur place… Aye, elle me voit… » C’est que plus j’avance plus je ralentis… et il semblerait même que je recule. A tel point qu’elle n’est plus vraiment certaine… et moi autant de moi-même. couic,couic, couuic..... couuuic…………….. couuuic………… couuuuuuic… J’essaye à la hâte différentes postures… sur la tranche c’est là où ça fait le moins de bruit, bien à l’extérieur, jambes arquées dans une bizarre déambulation de far-west, prêt à dégainer on se demande bien quoi, Jolly-Jumper sanglé un peu plus loin, à l’abreuvoir : cou---hh---ic , cou----hhhhhh -----ic , cou---- hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh --ic , Pitoyable spectacle. Je sens qu’elle me dépiétise, me déjambise, me débustise et me dévisage. N'a pas l'air de me reconnaître. Je lui dois sembler...en suspension... Elle en fait une drôle de tête ! - C’est toi ? « Abi » ? Je tourne la mienne à droite, à gauche : personne, c’est bien moi. - uuuui… On attend qui d’autre ? Elle sent bien que quelque chose ne tourne pas rond. ---- (… C'est bientôt terminé je vous jure !! "Les chaussures qui font couic" 6 et fin dans l'aprèm.. :-* )

L'idée était Bonne Partant . . . par JANUS72

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Je suis un homme qui recherche tout le monde " : je ne cherche personne de particulier mais des individus bien de particuliers ... J'ai 52 ans: oui, né le Samedi 21 Novembre 1959 à 23 h 15 (je n'ai jamais aimé les dimanche....) avec l'aide d'un Très Bon Obstétricien et surtout de ma chère Moman ! Donc bientôt 53... mon pov vieux ! Bien proportionné: Meuuuu.... je suis plutôt sport, ma forme n'est sans doute plus au Top du Type, là-haut du côté de l'épaule gauche depuis cette neige de février... mais on veut y croire ! 63 kilos pour 168 cms: oui, mais l'idéal serait 58 à 60 kilos de masse sèche pour 1 mètre 69 (bien évidemment) comme l'indique ma première Pièce d'Identité ( tassement vertébral de 1 à 2 cms qui va encore faire son oeuvre.... ) Célibataire - Divorcé avec DEUX Enfants: Célibataire depuis... 5 années, même si je vis désormais avec mon dernier Fils, très Sympathique aussi celui-là ( ne se lèvant pas la nuit pour piser ), et non, pas d'animaux, même pas de Chien ! ! ! Relation souhaitée: Amitié, Echange, Sortie: Hum, oui et oui ... Amitié: OUI, je me suis fait quelques Amies & Amis sur ce Symphatique Site, depuis plus de quatre années maintenant... Echange : OUI ! Quelques mots qui parfois ne disent pas l'essentiel mais de belles tranches de rigolade Aussi !!!! Sortie : OUI, c'est la raison pour laquelle je suis ici de loin la meilleure, car je bosse en horaires décallées ou par périodes irrégulières et je crèche assez loin de là où ça se passe ! Selon les saisons donc ... Profession: activité salariée à Temps-Décalés en Rillettages ( Industrieux ! Pénible ! "Tayloriste" ! ) mais travaux plutôt payés, ce qui est remarquable par les temps qui courent ! Passe aussi certains moments à encadrer ses Enfants, parfois trop souvent dans les Salles Obscures ou à écouter de la Musique ou encore à cavaler par monts et par vaux... puis le Net et le Web.... Ressenti professionnel: ? Là... Aucune érection mais je gagne ma vie, j'ai déjà cette chance et puis à 5o balais... on la joue profil bas. Point Barre ! Pas de crainte, je bosse aussi pas mal à la maison: Cuisine - Lessives - Aspirateur - Entretien en Gros quoi ! Niveau d'études: Bac + ZERO - soit Master de RIEN du Tout en comparaison avec pas mal de Monde ici-même ! Mention Bien sur PCC tout de même ;-) Plus une Démarche d'Épicurien Autodidacte. Je précise aussi que je suis fainéant et fervent pratiquant.... aucunement contrarié et très peu doué pour les emmerdements et les chieurs ! Situation matérielle: fins de mois correctes "Y'a malheureusement bien bien Pire", signifie que j'ai un crédit à rembourser mais que cela est possible. Ce n'est tout de même pas moi qui vous inviterais à la Montagne même si je peux peut-être vous y emmener (avec de la place dans la Oiture) si vous assurez vos frais arrivé en altitude. Nan Mèèèèè ! Pas prendre non plus pour une Pomme..... Ma Personnalité: épanoui, déterminé, secret, souriant et joueur mais parfois autiste. . . . . . Epanoui: c'est nouveau... et ça vient sans doute avec l'âge ? Déterminé: J'ai une vague idée de ce que je veux mais je sais surtout ce que je ne tiens plus à revivre ! ! ! Secret: Comme tout le monde, j'ai Mon Jardin, mes Placards tout plein remplis de souvenirs. Souriant: ça ne coûte rien et c'est bon pour mon teint... tient ! Autiste: sur certains Sujets, avec certains Abrutis que l'on ne peut pas toujours fuir... Pour certaines Démarches qui me gonflent ! Précision: Agnostique parce que le mieux et l'ennemi du bien, que si les Dieux qui nous entourent faisaient seulement leur boulot, nous n'en serions surtout pas où nous en sommes ! Culture religieuse: Baptisé puis p'tit Communiant de l'église catholique. Je n'ai ensuite JAMAIS plus z'yeuté sur d'autres Chapelles car perdre des Êtres très Chers, bien trop tôt, sème très vite le doute qui se mêle aux sentiments d'injustice et rejoignent inéluctablement ceux de la colère pour toutes les foutaises de la Religiosité et juste regarder le Journal TV nous m'en persuade un peu plus chaque jour qui passe. Addiction: Pas mal Oui.... J'avoue aimer la Bonne Cuisine, les VINS, le Chocolat NOIR, le Thé de toutes couleurs et l'Expresso bien serré. Je ne prends toujours aucun somnifère et mes nuits sont parfois tout comme vos jours.... Voilà. J'avais envie de passer une demi-heure récréative en reprenant l'Idée d'un autre qui vient de s'envoler, suivant son p'tit Bonhomme de Chemin... de se dématérialiser ? C'est fait. Le Chien que je n'ai toujours pas et moi vous saluons bien bas et souhaitons revoir certains d'entres vous durant cet ETE 2012 parti pour être tout pourri..... J'embrasse (les Roses évidemment) ou serre la mains à quelques amis de PCC, à de trop rares auteurs mais fort talentueux(euses), et aux belles rencontres faites sur ce site. J'embrasse aussi Miss Emma qui fait toujours preuve d'une belle mansuétude, même à mon égard ;-) C'est dit . Pardon pour l'Ortho si fautes, je ne relis pas car autres chats à fouetter ;-)

R é g i n a H ô t e l du G o l f par Persone_sz

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REGINA Hôtel du Golf Vaste vaisseau calme, amarré sur son rocher, il domine toute sa baie, vues très recherchées sur l'Atlantique et le Golf. Il n'est jamais vide. Cet hôtel, (face à tous les vents), reste lucide. Façades blanches et patio extraordinaire, palace voluptueux au luxe suranné d'hier, et encore loin devant les modes, et, sans réclame, la magie du Régina opère au fond de l'âme. Avec esprit, la caravane humaine tire vers sa fin sur la langue de bitume, s'étire au gros milieu de la lande, et, s'invente une issue correcte à sa légende géante. Il ne considérait pas vivre le bonheur. A trente ans, être heureux, ce n'est qu'un art mineur ! Aujourd'hui, le rayon de soleil est glacé. Jadis déjà ! Il pensait tout recommencer. Combien pourtant il se rappelle... Naître c'est ce que l'on devient. Le silence est_sans excès_ l'essence de notre pensée encore en vie. Il n'est pas bleu. Ni terre-de-Sienne, comme son envie. (réédition) .

Une incroyable histoire par Voltuan

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Sophie belle Croupe, commissaire divisionnaire dans le 56ème arrondissement de la bonne ville de Fouettas, sur l'un des satellites de Jupiter, avait demandé que l'on ne la dérangea sous aucun prétexte, obnubilée qu'elle était par cette affaire totalement insolite. Le dossier concernant ce meurtre à connotations sexuelles sur son bureau, Sophie se reposait sur son fauteuil en lamelles d'exylmures, la tête en arrière, seins à l'air libre et pieds nus, afin de mieux capter les vibrations alentour, y compris les ondes foliatrices capables de déceler tout intrus à des liasses à la ronde sur cette planète chevelue en diable ! La commissaire se répétait en elle-même les indices majeurs pouvant mener à l'arrestation du meurtrier ( ou de la meurtrière...) qui n'en était pas à son coup de maître(sse) : un martinet.....des menottes....un filet à crevettes....un seau à champagne....des bas de soie....un vaisseau spatial volé...des capotes au gingembre...un gode-michet...des reliefs de repas...( mais le médecin légiste bizarrement n'avait relevé aucune présence d'aliments dans le corps de la victime...). Assurément le meurtrier avait mis le paquet question attirail sexuel et avait pris son pied avant, pendant et après le meurtre. Tous les inspecteurs mis dans un premier temps sur l'affaire, avaient échoué à mener l'enquête, non seulement parce que le criminel avait pris soin d'éviter de poser la moindre empreinte mais aussi du fait du caractère particulièrement odieux du meurtre; on aurait dit que la victime ( un homme apparemment....) avait été réduite en bouillie par une flopée de Harpies, prises d'une démence extraordinaire : la pièce où avait eu lieu l'effroyable évènement, était entièrement tapissée de brisures de toutes sortes, à la fois humaines, végétales, minérales, animales...On aurait dit un Big Bang ! L'énigme était de taille...Aucun témoin de cette folle histoire n'avait pu être contacté et on s'était rabattu sur la plus proche personne capable de témoigner sur l'affaire, à savoir un Glurpolicier faisant, à ce moment-là ( 3 heures 12 du matin ) la circulation entre le boulevard des Garabuts et l'avenue Yvette Hornios... Ce témoin, labile à souhait, disait avoir vu en ombres chinoises à une fenêtre, un individu en lévitation levrauder un autre individu ! Le trafic routier étant faible à cette heure de la nuit, notre témoin en avait eu pour son agent ( de police....hum...) au point d'être pris d'anhélation subite, au moment où le meurtrier décida de couper court à son entreprise en se débarrassant de sa victime à coups de massue, ce qui s'avéra être un davier. Mais auparavant, le criminel s'était employé à bistourner sa victime avec un couteau laser ! Sophie belle Croupe se balançant sur son rockingamadourchair, pris un chupa-chups dans son tiroir de poche ( genre de sac à main greffé sur le côté ), cherchant son inspiration jusqu'à expiration de la friandise... Euréka...Dit-elle tout haut à en faire trembler tout le bâtiment ( Sophie faisait tout de même 1m89 pour 71 kilos pratiquement le même gabarit que le ou la responsable du meurtre ) ! Je sais maintenant que le meurtrier est une femme, la maîtresse de cet ancien homme d'affaire - ses déboires financiers étant bien connus - aux fantasmes particuliers ( c'est une litote bien sûr murmura notre Commissaire divisionnaire ) étant donné que la victime ( l'homme ) mesurait seulement 1m58; ce qui explique la scène de la lévitation, la meurtrière aux bras musclés portant devant elle l'homme pour mieux s'en servir, etc. Elle doit cependant posséder une sacré force la garce ! Sophie belle Croupe réunit aussitôt son équipe d'investigation ( la P.E.I.E.E. : Police de l'Espace Intersidéral et Enquêtes Érotiques ) afin de leur annoncer sa découverte et diffuser un portrait robot de la meurtrière dans toutes les galaxies...Après leur avoir donné sa conclusion elle termina son laïus par une phrase de ce cher Coluche ( étant donné que la victime n'avait pas eu le temps de goûter à un seul met du repas de la soirée fatale ) : "Dieu a dit : - Je partage en deux...Les riches auront de la nourriture, les pauvres de l'appétit". Réglement du jeu de PCC : écrire une nouvelle policière comprenant les dix mots suivants : bistourner....martinet...enigme...labile...levrauder...anhélation...menotte...davier...posséder maîtresse... Inclure la phrase de Coluche : "Dieu a dit : Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l'appétit"

Les ch...(6- la chute, la chute, l'épilogue qui va bien). par Abicyclette

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(…) J’ai couché ces dernières lignes longtemps après (je ne couche jamais avec mes lignes dès le premier soir). Je n’ai pas pu sur le moment, il a fallu que je remonte la pente. Je vais faire court : la soirée se déroula merveilleusement. Connivence immédiate : elle eut la même mésaventure un an plus tôt dans un colloque : couic aussi. Le genre de coïncidence qui vous cimente une complicité inextinguible. On a ri, mangé, bu plus que de raison, badiné. Des signaux furent échangés : notre biosphère semblait viable, il y faisait doux. La demoiselle me souriait : elle n’était pas difficile. Au sortir du resto, après avoir repris ma démarche de grand-ouest, à balancer sur des équilibres périphériques, comme j’aurais dû m’y attendre, clac, couic, crac, la tuile… l’entorse, à ne plus pouvoir poser pied à terre : la cheville droite s’était barrée en sucette (je les ai fragiles ; elles enflent facilement). Elle, prévenante, adorable : « Faudrait mettre de la glace » C’était le signal, l’opportunité : «Tu as raison, j’ai si mal… suis pas loin… je vais tenter de rentrer …» « Tout seul ? Je vais te remorquer… Aller Abi, prends l’appui » Alors je l’enlaçais pour qu’elle me ramène doucement, et même un peu tendrement je crois bien. Je fermais les yeux, je ne sentais plus rien… que son parfum… j’oubliais tout. Mes clés, 2 tours de serrure et là ! D’abord les relents de décomposition : les bries, les miasmes du chien Garbure !... Je sentis un mouvement de recul… Puis la vue, l’amoncellement, les godillots immondes, les chaussettes, le futal: une aquarelle immense qui semblait peinte à la matière fécale… Incrédulité étouffée, quelques pas en arrière… puis la cavalcade… Elle se barrait fissa sans demander son reste ! Alors qu’elle devait déjà être au niveau du local poubelle j’ai eu encore la présence d’esprit de lui hurler : « Tu ne veux même pas emmener une bonne part de brie ? » -- Voilà c'est la chute ... merci de tout coeur à ceux qui ont tenu le coup jusqu'ici... Au fait ? Vous savez quoi ? Les chaussures : je les ai foutues à la benne… Ite missa est. Reste maintenant à taper l'épilogue en bouclant la boucle. La boucle des lacets de chaussures qui firent couic : « Dans un bon mois je m’en retournerai au domaine d’Andouilly, finir la pose des dernières bornes. Je ne ressemblerai plus au citadin cravaté que je fus et messire Noé n’en aura pas plus cure. Le déluge aura cessé depuis des millénaires, mais, sait-on jamais, je suerai sous un gros ciré breton la canicule de juillet tout en caressant sur les flancs de neuves et inutiles cuissardes. »

Super kill me par Placid_et_muzo

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J'étais affalé tranquillement devant mon ordi à jouer à une version pirate d'Angry Birds, quand le téléphone sonna 'dring, dring', oui, je sais, mon téléphone est tout pourri, ce n'est pas un Iphone, et j'emmerde bien profond Steve Jobs. 'Lieutenant Jimmy Lesaint, j'écoute' C'était mon collègue Jean Edouard à l'autre bout du fil. Mon boss me l'avait présenté en disant 'Tu vas faire équipe avec l'Hibernatus du commissariat', il emploie des termes hyper désuets comme levrauder , mais tu vas voir il a un sacré flair, on dirait un putain de mutant capable de résoudre une énigme à la nanoseconde, un hybride entre un Stephen Hawking et un Sherlock Holmes du 21ème siècle , l'humeur labile, caractériel, le gars, mais un sang froid à toute épreuve et une intelligence hors commun qui frise la perfection, un peu comme Benjamin Castaldi' 'Jimmy, vous m'écoutez' dit-il 'je pense que j'ai une piste sur le meurtre de ce clown' Cet abruti m'agaçait sérieusement, j'étais en train de pulvériser mon record sur le jeu débile. 'Jean Ed, tu me les bistournes, j'ai une tonne de boulot, sois bref steup' Effectivement, c'était un crime particulièrement horrible, qui eut lieu dans une sanisette près de la gare de l'Est, la victime, un clown vêtu d'une salopette jaune qu'on avait baissé jusqu'au chevilles et portant de chaussures rouges extra longues, le corps à la renverse, un martinet enfoncé dans le derrière et les menottes au poignet, mes narines se souviennent encore fortement de ce mélange d'odeur d'excréments mêlée curieusement à celle de graillons qui se dégageait de son anus. Avec crainte, je m'étais approché de la victime, pour bouger sa tête, le sale clown avait perdu son sourire de pervers, on lui avait extrait une incisive à l'aide d'un davier, me semblait-il, car cet instrument laissent des blessures gingivales caractéristiques. Qui avait pu ainsi maltraiter un clown sans défense, si moche soit il ? Dans l'eau stagnante de la cuvette, surnageaient une boite de Nuggets et un Filet O' Fish qui se débattait comme un fou pour se débarrasser de sa panure. Dans un soupir, je sortis instinctivement mon Glock pour achever les souffrances du malheureux pseudo poisson. La nuit suivante, le médecin légiste m'avait réveillé en pleine nuit, dring dring toujours : 'Jimmy, vous n'allez pas me croire mais dans une ultime anhélation, il a du voir son meurtrier, j'ai analysé avec précaution sa rétine et l'image de l'assassin y est fortement imprégnée, il s'agit d'une femme brune assez forte, mais je ne parviens pas à discerner son visage' La voix stridente et pompeuse de Jean Edouard me rappelle soudain à la réalité du moment présent : 'Sapristi, Jimmy, le clown devait posséder une maitresse qui ne devait pas apprécier simplement la malbouffe, elle a du ouvrir les yeux en voyant l'excellent film 'Supersize me' diffusé dernièrement sur Arte et reconnaitre son bel amant à l'écran. Ainsi ce clown avec ce sourire de vicieux, c'était donc Ronald M, le futé, cette nuit là, il sortait incognito et portait une casquette des Lakers, je ne l'avais pas reconnu sans sa perruque rouge, et la femme corpulente de la rétine, ben cela ne pouvait être que M…té ? "Haaaaa, tout s'explique, Jean Ed, ça se tient …" Je dis en fronçant les sourcils et en balançant d'un coup de souris, un oiseau trop mignon se fracasser contre une vitre. En analysant ce fait divers avec mes neurones saturés de THC, je pense au regretté Coluche et à ses Restos du Coeur, et à une de ses citations que j'ai lu la semaine dernière dans un numéro de Télé Loisirs tout froissé datant de mars 1984 dans la salle d'attente de mon dentiste. 'Dieu a dit : je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l'appétit' Moi , Jimmy Lesaint, je dirais plutôt 'Dieu a dit, je partage, les riches iront au Fouquet's se goinfrer de confit de canard, et les pauvres se précipiteront au Mac Do pour s''étouffer avec des Nuggets, tout le monde aura son surplus de cholestérol, et tout ira pour le mieux car tout le monde sera heureux'

Mon vélo sur mesure par Sentiers 79

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Mon vélo sur mesure, Je voulais vous parler de mon vélo sur mesure. Longtemps, faute de moyens financiers, je me suis contenté comme presque tout le monde, d’un vélo de série. Vous remarquerez que je dis vélo, et non bicyclette. Mon ami Antoine Blondin (t’exagère Sentier, Antoine Blondin n’a jamais été ton ami) donc Antoine Blondin disait : la bicyclette, c’est pour faire les courses et le vélo, c’est pour faire la course. Donc j’en reviens à mon vélo sur mesure. Il fallait que mon rêve se réalise. Je ne supportais plus de rouler sur un banal vélo. Un ami, spécialiste de « La petite reine », me conseilla le nom d’un grand vélociste, oui Mesdames, Messieurs, on dit vélociste. Je me rendis chez celui-ci. Dans le cadre de son activité, il me reçut à guidon ouvert. Avant de choisir pièces par pièces les éléments qui allaient constituer ma machine, il m’indiqua qu’il fallait d’abord qu’il prenne mes mesures, un peu comme chez un tailleur. Sans problème, je me laissai mesurer sur toutes les coutures. Je voyais que cet homme était consciencieux et méticuleux. Il notait chaque mesure prise. A cet instant, je comprenais tout le sens de « vélo sur mesure » Tout se passait bien, jusqu’au moment ou un trouble s’installa : Mon interlocuteur me demanda d’écarter les membres inférieurs, afin qu’il puisse prendre précisément la hauteur de mon entre jambes. C’est vrai qu’à ce moment-là je fus troublé. Il n’y avait pas une demi-heure que je connaissais cet homme qu’il en était déjà à mesurer mon entre-jambe. C’eut été une vélociste que j’aurais pu comprendre, mais après avoir repris mes esprits, je compris que c’était pour la fabrication de mon cadre de vie. Après qu’il eut pris toutes les mesures pour la fabrication du cadre, nous passâmes ensuite au choix des différentes pièces qui allaient constituer ce vélo. Il insista beaucoup sur les roues. Je comprenais qu’il en connaissait un rayon. Ce n’était pas un de ces déjantés comme j’ai pu en rencontrer. Après moult conseils, j’optais pour le modèle qui assure le plus de rendement. A savoir, la roue équipée d’un pneu qui touche directement le sol lorsque le vélo avance. Concernant la selle, il me conseilla de la positionner sur la tige de selle, elle-même rentrée dans le tube verticale du cadre. Il m’indiqua que le tube de direction, lui, recevrai le guidon et il insista beaucoup sur le fait de ne pas mettre la selle à la place du guidon et le guidon à la place de la selle. Ceci de manière à ne pas être obligé de pédaler, assis à l’envers, alors que le vélo irait de l’avant. J’espère que mon explication vous parait simple. Je réalisais à quel point cet homme était guidé par le bon sens. Mon vélociste, sachant que je pratiquais le cyclotourisme, me conseilla aussi pour le choix du sac de guidon. Il me fit l’article sur un modèle étanche qui serait plus pratique mon manger ma soupe tout en roulant. C’est là que je me rendais compte que l’industrie du cycle avançait. Il était maintenant possible de consommer son potage sans descendre de vélo. Une avancée considérable pour les amateurs de « la petite reine » Le pédalier fut aussi choisi avec soin. Après une mure réflexion. J’optais pour le modèle où, quand une pédale est en bas, l’autre est en haut. La chaîne fut sans maillon faible. Les plateaux à l’avant furent en dents de 39 45 et la roue libre d’un modèle plus ancien de 14 18. Pour le guidon, mon choix se fit sur un cintre en aluminium fixé sur une potence de marque « Bernard » non, je voulais dire de marque « Pivot » Il fallait aussi choisir les freins. J’aimais trop la musique pour ne pas choisir des freins à disques, tant à l’avant qu’à l’arrière. Ils seraient actionnés par des câbles passant à l’intérieur du cadre, un peu comme les veines qui passent à l’intérieur des guiboles. Restait l’éclairage. Un générateur placé sous le pédalier alimenterait, à l’avant un far breton, et à l’arrière, un merveilleux lumignon, que je choisis rouge, puisque c’était la couleur à la mode. Enfin, les gardes boue seraient en matière de synthèse pour être plus lights Ainsi, dans mon esprit, ma future machine prenait forme. Il ne restait qu’attendre que mon vélociste la monte. Ha ! Un dernier point. Nous n’avions pas parlé de la couleur. Là, il ne voulut pas me donner de conseils. Ce serait mon vélo, je devais y apporter ma note personnelle. Je choisi un émaillage vieux rose et des chromes sur la fourche de direction et le hauban arrière droit, histoire que si la chaine sautait, le cambouis était facilement essuyable. Mais cher Monsieur le vélociste, la chaîne n’a pas à sauter sur un vélo sur mesure. De l’email et du chrome… et que ça brille bordel ! Six mois que j’ai attendu pour que soit enfin monté ma machine par cet homme de l’art si demandé. Six mois d’impatience. Un jour que je lui téléphonais pour lui dire mon mécontentement, il me répondu : « Vous rêver de ce vélo depuis vingt ans, alors vous n’êtes plus à six mois prêts »… C’est qu’il ne faut pas les brusquer les grands maîtres spécialisés en vélos sur mesure. Enfin, le grand jour arriva. Je pus enfin prendre possession de ma machine rutilante. Le soir même, je la chevauchais pour une randonnée en Marais Poitevin. Au retour, nous étions tellement heureux, inséparables, elle, elle avait un compagnon, moi « une petite reine », que nous passèrent la nuit ensemble. Non, non je vous rassure, elle, au pied de mon lit, et moi dans mon lit douillet…

...ça va vous ? par Fosterwelles

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...et toujours, il pleut, des cordes, des averses des trombes d'eau, ou des goutelettes... Il pleut, comme vache qui pisse ou comme à Gravelotte... Il tombe des hallebardes... Pfff... Il pleut, il bruine, il pleuvote, il pleuvasse, il pleuvine, il pluvine, il pleuvoche, il crachine… Oh la la...Il pleut chiens et chats… Miaou pauv' Félix !!! Il pleut à verse… à torrent… en abondance… à flot... Il tombe une pluie battante, diluvienne… Il pleut à boire debout. C’est le déluge… C'est l'été ! Ouaaaaaiiiih et vive la fête de la zik ! Foutue région... gnon, fion, marron... trop long !!! Bonheur que d'être bloqué chez soi le 1er jour de l'été le nez collé au carreau en face à face avec Léo l'escargot, mon nouveau poto ! Lui il y prend son panard sous c'te foutue flotte, son unique pieds il glisse et reglisse avec délice ! Pffff trissssssste idée quand même... mon nez à moi, ben y glisse pas quant à reglisser, n'y pense même pas ! Mon nez à moi il colle et renifle, et comme une gifle c'te pluie m'ennuie... el---le m'en--nuie !!! En regardant l'immeuble d'en face trempé par une pluie lourde sous un ciel gris dans une ville morne et triste, mon nez colle à la vitre ! Z'ont d'la chance quand même tous ces Léo-z'escargot ... Pffff... Sinon, vous, le moral ça va ?

Ma note bleue par Elorah

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Dans deux jours te quitterai à regret, ma petite maison au toit bleu ... Au bord des flots fidèle, tu te tiendras jusqu’à notre prochaine fois Blanche et Vaillante face au vent mon immaculée maison estivale Le fort soleil d’ici inondera à jamais la terrasse abandonnée Les mouettes se disputeront à grands cris aigus et les hirondelles de mer raseront l’eau Je n’aurai encore pas terminé ce livre, qui va trainer tout l’été, son spleen sur le sofa Ma peau pâlira, mes yeux rougiront, mes cheveux blondis par la mer se terniront En France je penserai souvent à toi, à tes murs blancs d’aquarelles décorés, Au fauteuil en rotin ou j’aime le soir me balancer en contemplant la multitude d’étoiles N’en revenant toujours pas que cela se passe au dessus de mon petit toit ! Ma note bleue …Merci pour cet inestimable bonheur tout simple Ce retour aux joies de mon enfance, au chant de la langue de mes ancêtres Aux odeurs gouts et saveurs du bel été de quand j'étais petite retrouvés Merci …Ma note bleue, ma source vivifiante de joie.

meurtre à l'Alhambra par Spciale

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Enfin les vacances pensait le commissaire dans l"avion qui l'emmenait vers Grenade ! Les souvenirs l'envahirent encore une fois et avec eux la nostalgie de cette chère maîtresse avec qui il avait exploré bien des contrées dont cette ville merveilleuse, agrémentées de nuits torrides à l'hôtel ! Nuits sensuelles bien sûr hormis la chaleur caniculaire ! "Attachez vos ceintures, nous abordons Grenade" Cette fois, il était logé dans le quartier Albaycin où il avait réservé une studette pour une huitaine non loin de l'Alhambra ..Cette citée l'avait tellement subjugué qu'il s'était juré d'y revenir, s'y promener, la disséquer presque ! Il prendrait le temps de jauger chaque pierre, d"écouter leur histoire ..Il prendrait le temps de flaner dans le parc somptueux aux mille fontaines .. Il entend au loin des joueurs de Flamenco, se dirige vers ce chant en espèrant y trouver une terrasse, s'assoier en sirotant une boisson fraîche, une miguel, il sent déjà les bulles de houblon dans sa gorge et la douce fraîcheur qui le désaltérera ! Un moment exquis, des gitans dansent et jouent l'air grave ce chant vecteur d'une souffrance ancestrale, une émotion sans nom le parcourt, un pressentiment .. Bien seul, cette musique lui procure une gêne, un embarras pire une angoisse de mort ! Comme si ces voix "caverneuses" lui bistourner l'estomac ou pire sa virilité ! Le lendemain d'humeur labile, le voila tout joyeux au réveil pour se rendre à l'Alhambra, l' attente à l'entrée lui paraît excessive, tant de touristes ici désirant possèder cette splendeur historique ...sous la chaleur, il transpire et se distrait à regarder les passants, les femmes se ventilant avec de superbes évantails . Dans ce décor stagnant, il aperçoit tout à coup une silhouette levrauder une ombre haletante ! Les bruits de l'anhélation sont presque perceptibles malgré la cacophonie du groupe impatient, enfin il rentre Sa première destination, il la connaît " la cour des lions", il ne l'avait pas vue la première fois, son accès était interdit du fait de travaux en cours et il l'avait regretté ! Cette cour dont la fontaine centrale est bordée de majestueux et orgueilleux félins dont le regard de pierre transperce et demande de prendre garde ! Mais non, cette fois encore l'accès semble impossible ! Une horde de voyeurs bouche l'entrée ! Notre commissaire en fin connaisseur se glisse, se fraye un passage et horreur une femme gît là ! Une femme splendide de couleur blanche, le teint cireux tachetée de rouge carmin puis dans le cou des filets plus sombres comme si la veille elle fut frappée au martinet violemment comme les enfants dans les quartiers sacromonte où la discipline extravagante est de rigueur ! Il s'avance, il a toujours son badge de police dans sa poche, le présente et décide de participer à l'enquête ! Ses collègues espagnols jubilent à l'idée que quelqu'un d'extérieur puisse les aider à résoudre cette énigme ! Apparemment, elle était là avant l'ouverture et vraisem- blablement il s'agit d'une touriste ! Trop bien mise disent ils ! des vétements élégants dont la marque est étrangère ... de l'hébreu peut être ! La femme est allongée de profil, il faut la redresser et regarder sa face .. Ce qu'ils font sans appréhension ..Ils commence à peine à tourner son visage qu'une plaie béante les agresse tellement elle la défigure ...Sa bouche est édentée, les dents arrachés au davier surement, un engin de torture ! Mon Dieu qui a pu faire une chose pareille ? C'est un crime passionnel entend le commissaire duchnoc, oui mais la passion de quoi pense t l ? amoureuse, lutte sociale, religieuse ici tant d'ethnies cohabitent, tant de cultures religieuses, tant de différences sociales entre elles justement, Il entend Coluche prononcer cette maxime " Dieu a dit "je partage en deux les riches auront de la nourriture les pauvres de l'appetit" tant de bohème, tant de sensualités dues à la beauté du lieu, aux nombreux artistes et cette silhouette entrevue tout à l'heure, comment la retrouver, l'identifier ? A t elle été témoin du massacre de cette femme ? Est elle responsable ? mais dans ce cas pourquoi poursuivait elle l'autre ? et voilà les vacances sont fichues !!

Un ami qui vous veut du bien. par Varoumnirnirnir

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Les gouttes d'eau ruisselaient sur le visage de l'inspecteur, trempé jusqu'aux os. Elles dégoulinaient de sa tignasse aux mèches bistournées. D'une main il avait beau les chasser régulièrement de ses épais sourcils gris, où elles s'agglutinaient, mais aussitôt d'autres les remplaçaient et tombaient sur la moquette où une mare commençait à se former. L'inspecteur s'accorda un instant pour reprendre son souffle, les escaliers qu'il avait monté quatre à quatre lui avait déclenché une anhélation . C'est en réprimant sa toux, une main devant sa bouche, qu'il parcourut la pièce du regard. Dehors, la pluie tombait à torrent et des bourrasques de vent secouaient les volets clos. "Ce n'est pas un temps à mettre un chien dehors", songea t-il. La victime, une toute jeune femme en tenue d'Eve, gisait, effondrée face contre terre, au milieu de la chambre à un mètre de lui. Seule la lumière qui provenait de l'écran d'ordinateur portable sur son bureau l'éclairait. Près d'elle la chaise du bureau où elle devait se tenir avant le drame était renversée. Tout au fond de la pièce, pour tout mobilier, le lit recouvert d'une couette mauve. Harry, l'inspecteur s’appelle ainsi, s'approcha de la victime ... (on imagine celle-ci superbe vraiment, et jeune on l'a déjà dit, surtout en comparaison de l'inspecteur, mais l'auteur n'étant pas nécrophile ne prolongera pas la description, tant pis pour vous, c'est comme ça). Harry remarqua aussitôt un objet qui avait roulé sous le lit et dont le manche dépassait : un martinet ! Celui-ci avait apparemment glissé de la main de la jeune femme. En relevant la tête, l'inspecteur aperçut que la fenêtre de l’ordinateur affichait la page d'un forum de rencontres parisien, connu d'un cénacle étroit d'amateurs spécialisés et avertis. Les fenêtres de chat avec le dernier correspondant témoignaient d'une conversation brûlante, qui s'était déroulée par webcam, le dernier échange avait eu lieu une demi-heure plutôt. Le message de 00h08 était constitué par une série de points d'interrogation témoignant de la perplexité du correspondant face au silence brutal de sa maîtresse virtuelle. Un silence mortel en l'occurrence. Une partie de l'énigme se dissipait, depuis quelques années le cam to cam s'était placé en tête des jeux érotiques. Ce jeu pouvait se pratiquer à n'importe quel moment de la journée, même au bureau, il suffisait de posséder un ordinateur, d'une connexion internet et d'avoir un, ou plusieurs contacts en ligne. Un simple téléphone portable pouvait suffire ! Plus besoin de levrauder un partenaire dans les galeries des supermarchés. L'imagination pouvait enfin satisfaire à volonté, immédiatement, l'ensemble de ses phantasmes et multiplier les scénarios les plus labiles. L'anonymat ajoutait un piment supplémentaire... avec un soupçon de danger lié à la transgression d'un interdit et au risque de tomber sur une connaissance, voire d'être surpris par un indiscret ! A une époque où plus personne ne se formalise de recevoir par erreur à trois heures de l'après midi un sexto de son responsable, à l'heure des twitts et de facebook, il fallait bien inventer quelque chose. Un nouvel équilibre social s'installait où l'amour propre de chacun se monnayait au désir du plus offrant. En somme tous étaient conviés à la noce et s'en accommodaient. "Bienheureux les invités au festin de noces !" proclame l'évangile. Un fois encore l'amour du prochain réduisait les écarts et proposait une mixité sociale d'un nouvel ordre. Si Dieu a dit : “Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit» en ce qui concerne le désir, ceux qui l'inspirent le mieux sont aussi ceux qui mendient le plus sa reconnaissance. Même auprès des inconnus... Un rapide examen du disque dur livrerait l'adresse ip du complice de ces jeux inoffensifs. Inoffensifs ? L'inspecteur en observant les stries rouges laissés par le martinet sur les épaules de la jeune fille en était moins certain. Sur le bureau, il pouvait voir dans un sac négligemment ouvert une paire de menottes, une bougie rouge , des cordes, ainsi que des pinces à linge en bois et .. divers objets en métal dont un davier de dentiste dont la présence pouvait laisser perplexe. Mais Harry cherchait autre chose, qu'il trouva facilement dans l'autre main de la victime. Un flacon en verre dont le liquide s'était évaporé et imprégnait légèrement l'atmosphère de la pièce. Il reconnut la marque du produit interdit à la vente récemment en France. Rien à voir avec la drogue dite des "sels de bain" dont les effets étaient si médiatiques. L'inspecteur laissa échapper un sourire en songeant aux images d'un sdf dévoré vif par un homme victime d'un accès de cannibalisme. Non ici il s'agissait d'un dérivé de nitrite de propyle qui semble inoffensif autant que l'éther mais dont l'utilisation exagérée à des fins aphrodisiaques provoque l'inconscience en modifiant le programme de l’hémoglobine qui ne se charge plus en oxygène mais en dioxyde de carbone. Aucune chance pour cette jeune femme de soupçonner le danger, songea l'inspecteur. Encouragée par son interlocuteur dans l'accomplissement de ses désirs érotiques, la jeune fille avait œuvré lentement mais sûrement à sa propre destruction. Les lèvres bleuies témoignait de la lente asphyxie qui s'était opérée dans l'organisme avant d'aboutir à la perte de conscience puis à l'arrêt ventilatoire. Une simple présence l'aurait sauvé ! mais le miroir aux alouettes du virtuel semble tellement plus attrayant ! Et lorsqu'on tombe sur le diable, qu'il vous invite à danser, c'est toujours lui qui vous entraîne ! Harry se redressa et s'empara du portable et de la clef wifi. Aucune chance pour les enquêteurs de remonter jusqu'à lui. La jeune femme serait déclarée morte suite à une pratique érotique solitaire. Péniblement, l'inspecteur des impôts Harry, redescendit l'escalier. Il n'était plus jeune, le moindre effort l'épuisait. Sa vie sédentaire ne lui avait offert que peu d'occasion d'aventures et d'action ! Bientôt il serait en retraite... Comment remplirait-il ses journées ? Il ne craignait rien de plus que l'ennui. Oh, il avait bien une idée, il faut reconnaître qu'il avait un certain talent qu'il exerçait depuis quelques temps : la domination cérébrale. Entrer dans l'esprit d'une personne, trouver ce qu'elle désirait, l'exprimer à sa place et la pousser dans le sens de son désir. C'était un jeu passionnant, mais qui se terminait rarement bien.

L'homme en noir par Gill _

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Ca c'est passé je ne sais plus quand, un tremblement de terre, je crois, enfin une catastrophe jetant dans l'horreur des milliers d'hommes femmes enfants. Sur toutes les chaînes apparaissent des n° d'aide, d'entraide, on les note. A la sortie des supermarchés, on est sollicités aussi. J'ai un toit et peu de chance d'être noyée sous un torrent de boue ou de sentir la terre se fendre sous mes pieds, alors je donne, peu mais je donne. Dans le quartier, y'avait un type un peu bougon, un peu anar que je croyais, je l'aimais bien avec sa moustache à la clémenceau, ses yeux gris délavés, sa veste d'artiste peintre. On discutait de temps à autres. Ce soir là, il a craché sa hargne « non mais vous vous rendez compte, tout ce battage alors qu'on arrive pas à régler la misère chez nous................. et ça dure ça dure. J'essaie de faufiler «  la misère vous savez elle est humaine et quand on peut la soulager rien qu'un peu.............. » peine perdue, il coupe mes mots à la hache. « Mon ptit, mais vous avez vu tous ces SDF CHEZ NOUS  et on fait des dons à des inconnus..»!! Il reprend « je suis scandalisé, vous comprenez, je viens d'apprendre la mort de ma voisine, seule chez elle comme un chien ». A là, mon Anar est bal barré « comment, vous qui étiez son voisin, qui saviez qu'elle était seule, n'avez pas pris la peine de frapper à sa porte, Vous l'avez laissé crever dans Votre indifférence et vous vous indignez de l'aide qu'on apporte à des inconnus mais vous, vous avez laissé crever votre voisine, alors qu'un simple paillasson vous séparait » Il ne peut plus m'arrêter, j'ai l'antenne et je me la garde « J'espère que vous aurez la décence de ne pas l'accompagner à sa dernière demeure ». Mon anar était un pauvre connard. Puis, on ne l'a plus vu rodailler dans le quartier avec son chien miteux, j'ai entendu des « tant mieux, c'était une gale ce type ». Si ça trouve........ seul comme un chien. Suis-je meilleure que lui. J'ai mal à ma question

Ma blonde qui s'appelait vanesssa par Fosterwelles

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COUPABLE ! - … Il y a sept jours qu’ils m’ont condamné, à peine le temps qu’il a fallut à Dieu pour jongler avec ses pièces multicolores de jeu de construction… La vraie différence, avec ma pauvre poire, c’est que le Grand Miséricordieux s’est offert une sieste universelle, après sa connerie récréative… Pour moi, dormir n’a plus de sens ! Du moins je ne le situe plus. * * * Glang ! GLANG ! Toujours ce même bruit du maton, monotone et gourd, qui s’enchaîne péniblement aux grilles, constituant le sol de la prison. L’heure du courrier - 14 H 30 tapantes – nous annonce nos jamais souvenirs et l’arrivée sans fanfare de cette face de fion, pondu une nuit de démangeaison en deux minutes, par de braves gens sans avenir ; j’ai nommé : La Défroque ! On l’appelle ainsi, parce qu’il ne se passe pas un jour sans que sa chemise bleue réglementaire ne pendouille de son bénard trop court. Oh, il y a si peu à dire contre lui ! C’est un quidam qu’on finirait par aimer s’il ne fallait pourrir en taule. Il ne nous emmerde pas et, parfois, ne rechigne pas à tailler la bavette. Disons qu’on se sent mieux quand il tringle Bobonne, au fond de son F1, loin de nos miches ! Faut comprendre ! L’absence de cerbères s’ajoute à l’évasion des soirs venus… Lorsqu’on est enfermé, l’obscurité avive l’esprit, déchaîne le miracle de percer la tristesse figée à nos trois murs paysagés. Le taulard est enferré à eux, tout le jour, sans qu’aucunes de ces toiles maussades ne s’éclairent de vos rêves d’horizon… Comme pas mal de détenus, je n’ai jamais ni lettres, ni colis. Personne n’a plus rien à faire de moi ! Les potes, c’est génial tant que vous n’êtes pas un poids ou une faute de goûts collés à leur mesquine image. De toute façon, même mes vieux manquent de savoir-vivre et me prennent pour le dernier des tarés, sauce Charles Manson ! Fidèle à son habitude, La Défroque plante sa carcasse devant les barreaux, puis leste de deux ou trois mesures ses yeux de cocker, finit en aspirant une bouffée d’air carcéral et, dans une conversation plus proche du monologue que du dialogue, se lance dans son trip. Nathalie est son sujet préféré. Et il n’est pas très dur de se rendre compte qu’il peut parler pendant des heures de sa Nathalie. Son sujet le passionne, un peu comme si son existence n’avait d’intérêt que dans la thèse, qu’il poursuit depuis vingt ans, et qui petit à petit, doit être considérée comme l’œuvre de sa vie. Il faut le voir, une gosse devant un Boy’s Band, un doigt entre les cuisses, pareille à mon foie devant une mer de whisky, pleine de poissons-blondes et de coraux sans filtre… Ce qui m’étonne, sans me rassurer, c’est qu’il me parle d’amour : depuis vingt-trois ans qu’il connaît sa moitié, il continue à en être amoureux. Son œil s’illumine comme celui d’un môme. Sa bouche grimace d’envie de rire. Il ne tient plus en place. Simplement en y pensant, il jouit du bonheur… Il l’aime ! J’aurais du le voir venir et l’envoyer se faire foutre au sud de nulle part, ce mou d’uniforme ! Il était clair, qu’à force de l’écouter s’extasier sur son petit couple, je m’échouerais sur les rives maudites de mon passé. Jamais tranquille ! ! ! C’était il y a trois jours, et il n’y avait toujours pas de courrier pour moi. Comme d’habitude, le silence subit la connerie de l’homme qui n’a rien à dire et s’en va en pleurs ! Je ne vois pas pourquoi on condamne la pomme originelle ! L’Erreur centrale s’inscrit dans la création du binôme. Déjà là, on l’avait dans l’os ! Quel clown le vieux Barbu ! L’Hermaphrodite ; ça c’était l’avenir ! Et pas qu’un peu, pas de guerres en Eden, et encore moins de Grand Rouge en béquilles. Allons ! Que tout homme se plonge dans la fontaine de la naïade multi sexe, et cesse de me faire chier ! … La Défroque ne se doutait même pas du mal qu’il me faisait à triturer le dernier électrochoc de mon palpitant. Cette sale histoire, qui m’a valu la maison d’arrêt, et qui dans deux minutes, allait crever entre deux barreaux d’acier plantés dans la porte d’une cellule grise. * * * Son petit nom, c’était Vanessa, à ce que racontaient les journaux. J’en étais fier, jamais jusqu’alors je n’avais espéré sortir avec une fille aussi belle. Sa beauté s’adonnait à son mystère avec la plus distinguée maestria. L’art qu’elle mettait à ce prestige m’épatait de jour en jour. Mon sommeil relevait de mes souvenirs… Avant elle je connaissais déjà ma fascination pour le mythe de la grande blonde délicate. Ne l’ayant encore rencontré, je n’en pouvais concevoir l’ultime réalité. Comment expliquer à ce crétin de taulier le pouvoir qu’exerçaient sur moi ses océans d’yeux bleus ! La trogne béante de ce débile gobait les mots de mon récit comme un python des œufs… Devant elle naissait ma cécité, son regard m’arrachait le droit de voir. Mon âme s’y réchauffait, roulée dans le sable chaud des infinis plages qui habillaient le petit paradis de son iris. Je l’aimais, et pour elle réinventais le mot aimer. Mais l’homme n’est pas sur terre pour aimer à ce degré. Un tel amour n’existe que dans les mains de Dieu. Ainsi ma passion superlative m’interdisait la bonhomie. Lui parler m’était impossible. Chaque nuit mon amour mûrissait, tandis qu’elle ne saisissait pas le pouvoir de mon immobilité. A chaque perche qu’elle me lançait, je me défilais de trouille… Aujourd’hui, je ne peux plus briller en son astre, seul me reste à combattre mon désespoir, armé d’aigreur et d’aliénation sociale ! * * * L’enterrement a eu lieu hier à quinze heures… La tête contre un mur, j’ai pleuré. Le ciel pleurait et l’opinion sortait ses mouchoirs. L’enquête, plus longue que prévue, avait retardé l’inhumation de deux jours. Faites la une ! Et les flics et la tourbe vous considéreront toujours comme plus inhumain que vous ne l’êtes, ce qui les poussera à vérifier et revérifier, dans l’espoir morbide de retrouver des traces ou motifs suffisants, afin de faire de vous le monstre, le nouveau Parangon de l’abomination. Je voulais assister à la cérémonie, mais ils avaient refusé. Cela faisait de moi une bête de cynisme. Le directeur me le fit payer en me retirant la télé et la radio, mes seuls sens alors capables de suivre les obsèques de Vanessa… Dans sa boîte, j’arrivais à l’aimer encore ; la simple vue de son bois m’aurait satisfait… Qui sont les brutes : les monstres ou le pouvoir de l’opinion ou de l’institution ? * * * L’orage tonnait et le tonnerre grondait, c’était un de ces soirs à ne rien espérer ! Dehors, les néons d’enseignes multicolores secondaient l’éclair tranchant, au cœur de la tragédie urbaine. De plus en plus, en animal affolé par la puissante nature, la populasse se terrait grouillante dans ses foyers. Quelques âmes égarées, romantiques, traînaient sur la place leur carcasse reflétée dans l’indifférence par les pavés mouillés… Ce spectacle résonnait en flashs imagés, projetés sous le vice de ma caboche. J’étais si désoeuvré que je m’inventais le metteur en scène de la vie. Chaque élément se dessinait et se coordonnait selon l’humeur du moment. Et je me rendais compte qu’il m’était peu difficile de m’improviser petit dieu de l’exponentiel microcosme de mes pensées… Mais quelles possibilités d’avenir peuvent bien se dresser pour ce douloureux petit monde ? … Il était plus de 20 H 30. On était mercredi, j’avais froid et entrais dans un tabac. Mon attention fut attirée par deux mains qui s’agitaient nerveusement autour de photocopies, qu’un sauvageon trombone se piquait à essayer d’assembler. Ces mains s’affligeaient de la plus drôle des gaucheries, puisqu’elles avaient l’air de se battre chacune sur un terrain qu’elles protégeaient de leur envahissante sœur. Jamais je n’avais vu plus belle œuvre que ces mains. Narcisse avait du souffrir en offrant sa chair au Pygmalion génial qui les sculpta. Leur jeu muet m’hypnotisait. Je devais rencontrer la porteuse de ces miracles… Il me fallait percer le mur de ses longs cheveux enflammés, m’y ressourcer. Rien ne m’empêcherait de couler sur son onduleuse cambrure. J’émergerais à sa vue. J’attendais qu’elle paye. * * * Entourée des autres, la solitude dépeint ses abysses. Le néant parvient, en grand Inquisiteur, à vous submerger. Noyade… Juste un visage familier. Simplement, un regard amical ; rien, pas d’espérance possible, seule l’incandescence d’une fidèle cigarette semble me réchauffer. Le désarroi imperceptible me broie en cet instant de dépit. Je suis infesté par mes angoisses les plus instinctives. Ma tristesse, mon Erreur ! Vers une heure, je buvais, trop peut-être ! Non, jamais trop ! Je m’étais réfugié dans une boite minable. Le bar avait l’air d’une rivière de glaise ponctuée de tâches brunâtres. Une lumière rouge m’assommait de sa passion. J’étais seul, comme d’habitude, à boire comme un con ! Un jeune con qui se sentait vieux et sale. Autour de moi, s’entonnait un pauvre brouhaha froufrouteux… vide. L’univers dans ce qu’il y a de plus nu. Je crevais mais je l’aimais ma Vanessa, comme l’ordure qui m’avait pris en possession. Je l’aimais sans jamais pouvoir le lui dire. L’autre l’attendait. C’était une pétasse à forte qualité callipyge. J’ai arpenté le bitume derrière leur nuage rose pendant deux plombes. Depuis cinq jours je les suivais comme un amant jaloux, bouffé bien plus par son cœur que par ses couilles. Elles se foutaient bien de mon stratocumulus. Deux heures à ruminer ma rage, ce soir là, suffirent pour l’aimer à jamais. Déjà, le macadam se dérobait. J’avais à m’en débattre, m’en échapper. Elles, le goudron ne les reniflait pas ! Mais moi… Prendre la place de cette poule devenait mon objectif. Vanessa était à moi ! ! ! Après que cette salope lui ait récuré la gorge à grand coup de langue profane, elle se retira, et Vanessa sortit sa clé pour rentrer chez elle. Le quartier de la cathédrale m’avait depuis longtemps impressionné. La nuit, son atmosphère baroque convenait parfaitement à la situation qui devait arriver. La lune m’abandonnera sa pitié. Encore une fois, mon regard plongea sur son corps. Il me renversait l’âme, mes sens se perdaient au cœur de ses angoisses, que je ne connaissais même pas. Mais il me semblait les ressentir. J’avais pu palper la honte de sa différence sexuelle de sa destinatoire maladie… En ma chair pointait comme le dégoût de mon instinct jalousement obscène. Où en étais-je de mes pensées ? Homme, que désires-tu dans la chaleur de ta queue ? … Son champagne jaillissant d’existences en émoi, ou peut-être ne dis rien ! …la foi d’un plaisir inacceptable aux vues des bonnes mœurs… Je n’avais dès lors d’autre choix que de lui avouer mon AMOUR. Pareil aveu m’était possible qu’en la reconnaissance d’apparaître dans ma définitive peur, sous le visage du monstre ! Je ne doutais plus de cette solution. L’ensemble meurtrier se socialise dans l’unisson de l’anatomie. Il te faut jouir, puis pleurer ; par ce râle, tu découvriras ta pleine carnation. Pas de honte, jamais ! Sinon, gare à l’erreur qui prendra vie en toi, finissant par muer en un ver incurable… Lui, elle, nous, je, tu, il, moi : qui étaient-je-t’ils ?… Rien, monstre d’Avanie ! Un cri de survie voilà tout ! Il nous faut être à nous même, sans honte, … nos propres réflecteurs. Ses derniers mots avaient retenti dans ma tête, fusant de paroi en paroi, aux quatre coins de la cathédrale de la vie et de ses hasards. « Pour le meilleur et pour le pire ! ». Je les entends parfois au fond de ma cage. Le docteur m’a expliqué que ça passerait. Une pilule midi et soir. Au sein de ces murs, tous peuvent y entrer : anthropoïde, bête, plante, objets matériels et immatériels. « Pour le meilleur et pour le pire. ». Ce furent les ultimes paroles de ma victime. Ses yeux, avant de mourir, avaient étincelé de fragilité, et de partout s’étaient envolés, en une sainte confession de couleur, pétales de roses, violettes et orchidées. Partout, l’effluve de l’amour contre nature, du réel à l’irréel, avait angoissé et pénétré mon cœur d’envieux… Pour ma folie, je l’ai bénie, lui brisant la nuque sur le trottoir d’une ville dont le nom, désormais, mutilait la légende de l’hétérophonie. * * * La Défroque poursuivait sa tournée en songeant à Nathalie… Mon histoire, il s’en foutait, je n’étais qu’un malade sanguinaire de plus ! Mon crime, l’opinion des bien pensants l’oublierait. Il serait temps de s’acharner sur un autre monstre. Pour ma part, je devrais savoir si j’étais lui, elle, ou un individu se révélant dans la symbiotique paradoxale des deux sexes. Je savais désormais qu’ils existent, eux les anormaux du cœur. Pourrais-je les regarder ? Pourrais-je m’admettre si j’osais me dévoiler à moi : celui qu’on m’a appris à être… Quête identitaire, mon camarade de cellule m’aidera. Pour changer, je l’aurais dans le cul ! Cette fois, je l’espérais. Sur le mur, j’ai gravé VANEsSsA, avec trois S. Je suis suspendu à l’un de ses esses afin de me souvenir de mon acte… de boucher… Vole papillon !… Vole.

Jamaouse (Equation du tout) par Lechainonmanquant

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Vous savez Monsieur moi j'étais un professionnel, pas un amateur, un de ceux qui ne savaient pas pourquoi il faisait ce qu'il avait à faire, mais quand je le faisais j'avais de la déontologie et un code de conduite, ou quelque chose comme ça. Non pas que je suis devenu un amateur, mais disons que je n'ai plus grand chose à faire, un peu comme si on écrivait et que les lecteurs aient déserté la place. J'ai du rater un métro, ce n'est pas grave me direz vous, les métros se suivent à un cadence telle que le plus routinier d'entre tous ne pourrait jamais prendre la même rame quotidiennement. Seulement le métro que j'ai raté, cela devait être un jour de grève, alors je me suis décalé de la vraie vie , et maintenant je suis à contre temps dans une autre dimension. Quand le type accoudé au bar disait à l'autre type accoudé au bar qu'il était plutôt du côté de son père, de mes mains je me suis pris les choses que j'avais entre les jambes, vous voyez Monsieur j'ai toujours les réflexes du professionnel et je ne peux m'empêcher de joindre le geste à la réflexion. Il ne faisait aucun doute de l'héritage que mon père m'avait transmis, mais lui était un vrai manuel, de ceux qui réfléchissent avant de taper dans la butte, construire sa maison ce n'est pas construire le monde. Moi avec ce que je tiens dans mes mains j'ai plutôt essayé de faire du rentre dedans sans vraiment réfléchir à savoir où j'allais donner de la tête, c'est ainsi que j'ai tout appris à mes dépens. Ma mère était très intelligente, trop pour ne pas avoir pu faire des dons naturels à ses enfants, je dis était mais je ne pense pas qu'elle ne le soit plus, elle est juste devenue une âme quantique, quand la force forte qui la reliait à mon père cessa son interaction. Seules les faiblesses rattachèrent à son image des quanta de photons qui avaient excités quelques grains d'argent dans de précieux rouleaux imprimés dans notre mémoire. A la disparition de mon père, la lumière de leur vie, la distance entre leurs deux mondes devenue si grande au delà de leurs cordes qui avaient tant vibré, chacun dans son trou noir, le tout devenait innacessible, tellement relatif que leur espace vital s'éloignait du repère qu'ils avaient construit, où la lumière du jour guidait l'onde de la vie qui se faisait echo d'un passé a venir. La présence de ma génitrice est devenue très probabiliste il est des instants de lucidité si tenus que je ne peux lui tenir rigueur de disparaître l'instant de finir une phrase. Ma mesure fausse la force des propos, je me plais à croire que ses absences ne sont que l’effet tunnel de présences dans un autre monde ou les disparus se retrouvent. Mon pauvre Monsieur, même les professionnels ont besoins de rêver à l'improbable irréalité de notre monde. Lcm

Mais qui a volé le petit pois ? par Letaonmonte

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Il était une fois dans une campagne aussi lointaine que labile, un petit château qu’occupaient un prince et un reine-mère. Dans cette lande propre à l’imaginaire collectif, nous y verrons arriver dans des horribles peaux, Catherine, de neuve vêtue en princesse déguisée dans sa panoplie de souillon. Trempée du diadème à la pantoufle de vair, elle n’avait plus l’air de rien, s’étant laissée surprendre par l’orage. Le chignon de travers elle alla toquer au pont-levis qui se leva, non sans quelques anhélations vu que ça faisait un bail qu’il n’avait pas fonctionné. - Mère, sans vouloir vous importuner, il me sembla que nous ayassions quelque manant à notre porte. Le prince était un poil précieux, ce n’était là que son moindre défaut. - Pas trop tôt mon fils, je commençais à me faire ièche grave ! Catherine avança dans la salle des pas perdus, cherchant quelque âme vaillante, elle se demanda quelle trace de pas suivre, vu qu’il y en avait un nombre considérable, du 35 au 45, elle choisit de mettre les siens (de pas) dans ceux qui arboraient un petit 38 italien. Ils la menèrent à la cuisine où elle surprit la maîtresse des lieux - Bonjour Madame, j’ai vu de la lumière, je suis entrée, j’ai grand froid et j’ai grand faim ! sans vouloir vous désobliger - Yo ! zyva sister, take a seat ! What a Bitch !!!! Jérôme, magne-toi le cul, cette pouf a « grand faim » Alors le prince arriva dans son moule couille bleu turquoise comme une énigme - Tiens, bonjour, salut, dis-moi comment tu vas Depuis le temps que l'on ne s'est pas vus Tu sais, crois-moi je ne t'attendais plus Comme c'est drôle tu vois de se rencontrer là Je dois t'avouer qu'il m'arrivait parfois Tout seul le soir de repenser à toi Oui Jérôme, c'est moi, non je n'ai pas changé Je suis toujours celui qui t'a aimé Qui t'embrassait et te faisait pleurer Tiens, tu vois, regarde, tu vas être étonnée Mais j'ai gardé en souvenir de toi Une photo que tu m'avais donnée Oui, Jérôme, c'est moi, non je n'ai pas changé Je suis toujours celui qui t'a aimé Qui te parlait sans jamais t'écouter ! Tiens, c'est vrai, le jour de ton anniversaire Je m'en souviens comme si c'était hier J'allais chez toi t'apporter du lilas Dis, écoute ce disque, il n'est pas démodé C'était je crois ta chanson préférée Tu sais je l'ai bien souvent écoutée. Oui, Jérôme, c'est moi, non je n'ai pas changé Je suis toujours celui qui t'a aimé Qui t'embrassait et te faisait pleurer Oui, Jérôme, c'est moi, non je n'ai pas changé Je suis toujours celui qui t'a aimé Qui te parlait sans jamais t'écouter Oui, Jérôme, c'est moi, non je n'ai pas changé Je suis toujours celui qui t'a aimé.... - Euh… puis elle s’évanouit. - Take a chance son ! Dégaine ton davier, c’est le moment ou jamais de pouvoir bistourner avant qu’un lustre ne repasse, foie d’animal, l’introduire est principal ! - Mother you are disgusting ! Je ne vais pas sauter la première princesse qui passe, y pensez-vous ? - Ok son, puisqu’il en est ainsi, je vais planter le petit pois, mais je te préviens, à ce rythme, toi, tu ne risques pas de le planter ton poireau… Pour votre gouverne, altesse, je vous rappelle qu’on attend ce moment depuis l’an 40… jdçjdr - Mamoiselle, mamoiselle , reveille-toi ! Et elle se réveilla. Ses grands yeux de bitch le mirent K.O. mais il se contint. - Ma mère est un peu, comment dire… elle est nature et regarde trop les séries télévisées sur M6, à part ça, elle a grand cœur et surtout rêve…hum, … vous aimez les enfants ? Catherine n’eut pas le temps de répondre… - Bordel Jérôme, c’est la misère ! Fuck, fuck, fuck, fils de la plage, le petit pois s’est fait la malle ! - Enfin Mère, cela est impossible, je l’ai moi-même porté à la banque du sperme. - De quoi s’agit-il ? osa la blonde - C’est le petit pois magique, un pois sauteur, un collector Pif gadget… vous n’imaginez pas la perte que sa perte repertante… nous sommes pertus ! - Du calme son, je vais téléphoner à l’inspecteur gadget, lui seul peut nous sauver - Ou vous posséder, répliqua le prince dans sa barbe, à qui on ne la lui fait pas Elle alla vers la free box, se connecta sur Gulli TV et en moins de temps qu’il ne faut pour zapper, l’inspecteur se présenta sur l’écran - vous avez appelé l’inspecteur Gadget, l’inspecteur se présente… où sont les menottes ? - Inspecteur, nous vivons un drame terrible, on nous a volé le petit pois - vous avez appelé l’inspecteur Gadget, l’inspecteur se présente… où sont les menottes ? - Inspecteur, nous vivons un drame terrible, on nous a volé le petit pois - vous avez appelé l’inspecteur Gadget, l’inspecteur se présente… où sont les menottes ? - Inspecteur, nous vivons un drame terrible, on nous a volé le petit pois - vous avez appelé l’inspecteur Gadget, l’inspecteur se présente… où sont les menottes ? - Inspecteur, nous vivons un drame terrible, on nous a volé le petit pois - vous avez appelé l’inspecteur Gadget, l’inspecteur se présente… où sont les menottes ? - Inspecteur, nous vivons un drame terrible, on nous a volé le petit pois - STOP !!!! Mère, je crois qu’y a un bug… sauf votre respect - Bitch, bitch, bitch !!!! se soulagea la reine-mère - Euh… osa à nouveau la blonde, si c’est si important, je peux peut-être vous aider, en mon temps j’ai fais le doublage de l’inspecteur colombo - Oh god ! s’exclama la reine-mère qui comprit soudainement que la blonde était un trans, elle s’en doutait depuis le début, mais elle voulut en avoir le cœur net - Dites-moi jeune hommasse, que penseriez-vous d’aller vous reposer un peu sur le sofasse, vous devez être rompue comme un gourdin, dites-moi? - Ah, ce ne serait pas de refusse chère Madame ! Aussitôt dit, aussitôt fait, la reine-mère installa la blonde sur le sofa, sans omettre d’intercaler un jésus de lyon entre les couvertures… On allait bien voir, pensa-t-elle. - Laisse tomber le petit pois mon chéri, allons nous coucher, demain il fera jour. Et là le prince tel un consort se mit à chanter : http://www.youtube.com/watch?v=NNOw4AesE6s La reine-mère leva les yeux au ciel et claqua la porte de sa chambre en signe de désapprobation. Le lendemain, le café chantait à son tour et non sans perfidie la reine-mère demanda à la blonde : - Avez-vous bien dormi ? - Très mal ! répondit-il, comme une odeur de charcuterie, comme si un buffet campagnard se dressait pour me lévrauder toute la nuit, c’était insupportable ! - Et toi chéri ? s’adressant à son fils - J’ai rêvé… J’ai rêvé d’un martinet qui me pourchassait et je mourrais de faim maman. - Culpabilité ! Pauvres chéris ! Je me fous du petit pois s’il en est ainsi. Je renonce à être grand-mère. Dieu a dit : Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit… mais c’était un rêve, mes enfants, soyez heureux !

dialogue avec son dentiste par Elena21

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….-et ce Mr Kalvex était donc en état d’anehlation* juste avant de mourir… vous notez avec précision Lafouine s’il vous plaît ! -Vous avez dit « en état d’annulation » commissaire ? -Non Lafouine : d’a-neh-la-tion, essoufflé quoi, comme si on l’avait coursé comme un lièvre ! -Bin qu’est-ce qu’il avait à être essoufflé et levraudé* alors qu’il était attaché au lit par une menotte* avec un davier* coincé entre les dents, hein commissaire ? -C’est bien là toute l’énigme* Lafouine, et vous oubliez le martinet* posé sur la table de nuit ! -Ah, menotte, martinet, pince de dentiste dans la bouche, j’ai l’intuition soudaine que cela pourrait être une soirée SM qui aurait mal tourné … Je note tout … Le commissaire Leborgne et son fidèle Lafouine enquêtaient sur le lieu du meurtre d’un dénommé Jules Kalvex. On avait retrouvé la victime sans vie, aucune blessure apparente, seule une rivière de sang s’écoulait de sa bouche où l’instrument médical semblait avoir été fixé. On sonna à la porte. Entrez ! cria Leborgne. Qui êtes-vous ? -Je suis Martin Levinsky le voisin du dessous, c’est moi qui ai appelé la police quand j’ai entendu les hurlements cette nuit dans l’appartement du dessus… -Quels hurlements ? -Quelqu’un criait : « Et après je vais te bistourner*, te bistourner tu entends ! » et Mr Kalvex qu’est-ce qu’il gueulait lui aussi ! et il soufflait comme un boeuf ! Alors j’ai appelé la police mais quand ils sont arrivés il paraît que Kalvex était en train de mourir, haletant et baignant dans son sang. C’est bien ce qu’on vous a dit Mr le commissaire ? -Oui Mr Levinski mais ce cri de l’assassin : « je vais te bistourner » tout de même cela m’intrigue. Un homme ce n’est pas un taureau qu’on pourrait castrer, bon sang ! Ceci dit on sait que le meurtrier n’a pas touché aux bijoux de famille de la victime et je viens d’apprendre à l’instant par le médecin légiste qu’il lui a juste arraché quatre molaires à vif ce qui a entraîné l’hémorragie fatale… mais … bistourner ! -C’est que, Mr Le commissaire, mon voisin du dessus était, comment dire, un leste, pas un taureau pour sûr, mais un chaud lapin…Toujours en quête d’une nouvelle aventure. Il avait un caractère assez labile* et instable, il montait souvent chez lui avec une nouvelle maîtresse* et parfois même, avec deux ou trois femmes. Et il s’en passait là-haut, ce n’est pas si bien insonorisé vous savez comme immeuble… J’étais aux premières loges. Et puis tiens, sa dernière histoire en date, et c’est pas glorieux, c’est avec Mme Lamarque que cela s’est passé. Une très belle femme ! Kalvex se faisait soigner par le docteur Lamarque rien que pour entrevoir sa femme et lui dire deux mots au secrétariat du cabinet où elle travaillait pour son mari. Il tentait sa chance mais sans succès. Il n’aimait pas qu’on résiste à ses ardeurs le père Kalvex. Alors à ce qu’il paraît il aurait violemment essayé de la posséder* la semaine dernière dans le parking du sous-sol. Mr Kalvex m’avait dit un jour que ce n’était pas juste que cet homme riche et beau ait en plus une si jolie compagne, « moi qui n’ai pas le sou ça ne m’arrivera pas … » avait-il ajouté. Et je lui avais répondu : « Dieu a dit : « Je partage en deux, les riches auront de la nourriture et les pauvres de l’appétit »* Hélas c’est bien vrai non ? Voilà commissaire, je vous ai dit tout ce que je savais. -Merci Mr Levinsky vous restez à la disposition de la police pour le moment s’il vous plaît. Inspecteur Lafouine vous avez tout bien noté ? -Oui commissaire mais je voudrais poser une dernière question à Mr Levinsky. -Faites Lafouine, faites ! -Mr Levinsky, quelle est au juste la spécialité médicale du docteur Lamarque ? -Il est dentiste inspecteur et il a son cabinet et son appartement juste au premier étage de l’immeuble ! Le commissaire Leborgne sourit et sortant de l’appartement de la victime il appela l’ascenseur. L’inspecteur Lafouine lui emboita le pas et clin d’œil à l’appui ils pénétrèrent ensemble dans la cage et programmèrent un arrêt au premier étage. Leur silence en disait long sur leurs déductions. Ils n’auraient peut-être pas besoin d’aller beaucoup plus loin !
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