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Channel: Les commentaires de Pointscommuns.com
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Psaume de l'Etoile de la Mer par Petit_chemin

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Un matin persévère en tout ça passagère allons aube où neuve tu vivras pour un peu de la plante et du vivre d'ici entouré de ton lierre en ton jardin de nuit les auteurs du levant ne sont pas éphèméres dans des rêves lucides en tes pauvres prières raisonnables en questions et résonnant encore un peu des pauvres dons qui te furent à l'aurore des doutes et des délires des esprits à rituels abandonne les montées vers le carton en pâte laisse tout ça dans l'horreur des processions de sel où s'abiment les statues qui simulacrent en mat la folle du logis vers le nul et son or si la raison de vivre reste encore la raison et la saison de suivre n'être plus la question laisse les suivre qui ils veulent ils ne veulent vrai plus rien mais toi demeure à vivre où le verbe dit toi viens Ad Te.

Voyage au pays de Rosa Luxemburg par F_for_fake

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Valérie Gaudissard réalise un film profondément original, qui a mis quelques années à trouver un distributeur (Clandestine, cherchez l'erreur) et qui ne sort que dans quelques salles privilégiées. C'est l'histoire d'une gamine de 12 ans qui fait une fugue pour aller répandre symboliquement les cendres de sa grand mère communiste... à Berlin, sur les traces de son idole improbable, Rosa Luxemburg. Son périple est un jeu d'enfant car le film se fiche de tout réalisme... elle passe les frontières au nez et à la barbe des douaniers et même avec leurs encouragements, car nous sommes en Utopie, en Utopie d'enfance. Même si la réalisatrice embarque avec sa protégée quelques migrants sur le chemin du retour, dans des scènes un petit peu longues, passage obligé de tout film politique aujourd'hui, on rit et on est ému devant ce road movie poétique, tendre et fantaisiste, où même la comédie musicale a sa part ! http://www.dailymotion.com/video/xq92n6_ich-bin-eine-terroristin-extrait-2_shortfilms?ralg=meta2-only#from=playrelon-4

Petite séance ciné par Nonchalante

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Vite fait, en passant, petite impression sur le dernier Ken Loach : Hier au soir, avec quelques amis, nous nous sommes offerts un moment fort de cinéma. Le dernier film de Ken Loach est encore meilleur que les précédents. Il a su désamorcer le côté désespéré de toute une jeune génération sacrifiée sur l'autel de la mondialisation en suivant quelques "cailleras" (c'est eux qui le disent !) qui, dans le cadre de travaux d'intérêt général, vont découvrir, grâce à un modeste mentor, les vertus du très bon whisky, voire du très rare whisky. Ce film violent à plusieurs degrés est surtout bourré d'humanisme, d'humour, de tendresse, d'amour... Les principaux personnages, vrais jeunes de la banlieue de Glasgow en totale déshérence, recrutés par Loach se révèlent d'excellents acteurs. Le scénario est bien ficelé, l'histoire surprenante, l’Écosse magnifique alors quoi demander de plus ?

Humeurs noires par Rolando68

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Humeurs noires * Quoiqu'il ne soit pas actuellement dans mes intentions de mourir, j'aimerais, le cas échéant, que l'annonce de mon décès apparaisse dans le journal "Le Monde". En effet j'ai remarqué qu'on y mourait vieux et décoré, ainsi qu'accompagné d'une nombreuse famille, triste et au regret de ne plus vous compter parmi elle. * Passe encore l'obscurité et le silence sépulcral qui m'entoure... Passe encore d'être couché sur le dos, moi qui d'ordinaire dort sur le ventre... Passe encore d'être dans l'impossibilité de me redresser, mon front ayant heurté, aucours d'une de mes nombreuses tentatives une surface lisse et dure... Passe encore le froid qui me transperce jusqu'aux os... Passe encore la faim et la soif qui taraudent mes entrailles... Mais pas une minute de plus je ne supporterai l'odeur de terre humide et de fleurs pourrissantes qui flotte à l'intérieur de l'endroit où je me trouve! * Il gara sa voiture le long du trottoir puis coupa le contact et tira le frein à main. Il se laissa aller sur le dossier de son siège et continua d'écouter Glenn Gould jouant les partitas de Bach, une cassette qu'il écoutait en rentrant le soir pour oublier les bouchons sur l'autoroute. Il comtempla sa maison, un banal pavillon, semblable à ceux qui bordaient la rue. Dix ans qu'il vivait là, dix années d'une existence terne et mesquine. La rue lui fit penser à l'allée d'un cimetière, et les pavillons, à de petits mausolés élévés à la gloire de la famille, du travail et de la propriété privé. Quand la cassette fut terminée, il descendit de voiture et traversa la chaussée. Avant de rentrer chez lui, il s'arrêta devant sa boite aux lettres et lut son nom précèdé de Mr. et Mme, comme s'il s'agissait d'une épitaphe.....

Single Cask 2o12 par JANUS72

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" La part des Anges...." Que l'expression est Belle ;-) Non ? Ce Vide sidéral créé par l'évaporation, l’absorption des fûts de chêne contenant depuis longtemps, des alcools vieillis avec amour en Pays d'Auge - Martinique - Charente-Maritime & Armagnac ou encore sur Château-Chalon et avec les mystérieux Vins Jaunes Jurassiens. Idem pour le véritable Vinaigre Balsamique, du côté de Modène, là où ils fabriquent aussi de jolies Motocyclettes rouges... Dans le Nouveau Monde, avec les Bourbons et Rye. Et également en Ecosse, du côté des Highlands, des Îles de Skye - Orcades - Jura - Mull & évidemment Skye ! Chez Ken Loach, " la part des Anges" serait plutôt la part d'humanité, d'amour, d’empathie et de partage qui existe, parfois bien enfouie, dans chaque Être. Son scénario, bien ficelé, n'est encore qu'un prétexte pour souligner son propos de toujours, ses obsessions sociales et ses rêves diront certains... après "Carla's Song" - "My Name is Joe" - "The Navigators" ou "Looking for Eric" ( Ben voui....) A 76 ans, il ne lâche rien et continue son chemin, celui d'un Homme Libre, Honnête & Tenace qui n'a ce cesse que de remettre la pendule de l'Humanité à la bonne heure, celle de la vie, du sourire et du dialogue. Cette Comédie est jubilatoire à plus d'un titre, surtout pour un amateur de Single Malt. Drôle, enlevée, incisive et parfaitement maîtrisée, Ken Loach n'est jamais saoulant, et, les effluves qui nous resteront dans les papilles seront teintées de rires, épicées d'espièglerie sur de belles ondes tourbées & iodées ! L'Ecosse, ça doit être plutôt sympa . . . 18 H 45 ! Alors on le prend ce p'tit coup ? "Talisker"

Par delà le miroir par Andy partridge22

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Par delà le miroir Marqué par le destin Je suis mon chemin Si je me perds Dis sauras-tu me retrouver Quand le temps Aura fait son dessein Et que je ploierais Sous le nombre des années Seras-tu là Pour me relever Je me suis fait la promesse De te retrouver Par delà Le miroir Quand le destin Nous aura rattrapés Dis-moi Que nous saurons nous retrouver Siouxsie & The Banshees - Hall Of Mirrors http://youtu.be/G0DQLBzUEKw

Where have they been ? par Petit_chemin

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Où s'en vont ceux là tous ils ont en eux soucis entrer dans la voie pousse la main vers l'infini la voix d'en haut le dit un désir simple porter un peu de vie ici puis mourir ainsi né la voix du bas dit non petit fausté qui dire le songe des démons qui croient pleureur ou rire tous ne sachant le lieu où se donne Nom qui vit naîs aux termes d'un adieu s'y devance ainsi Oui

10 Oiseaux d'enfer et de paradis par Abicyclette

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L’Outarde de Dijon - Le Canartichaut / le Canarnaqueur - L’Hirondelle de citron - Le Serin à cirer - La Vautourterelle / le Vautourtereau - Le Pivert de rouge - Le Goéland à la détente - Le Faucon comme un balai - Le Faisanzibar – Le Coucou Ginou. 1- L’Outarde de Dijon Echassier au plumage ocre-jaune à dessin en cotte de Maille chassé pour les qualités gustatives de sa chair : fine et forte à la fois. Ne pas confondre avec l’Outarde à l’ancienne, à la texture plus granuleuse. Existe en pot, en sachet, en tube. « Prrrt » fait l’Outarde en tube sous pression. 2- Le Canartichaut et le Canarnaqueur Curieux exemple de symbiose entre un sédentaire et un migrateur. Le premier ne peut vivre que de l’héritage du cœur que l’espèce associée a perdu. Le Canartichaut est sensible, prévenant, doux avec sa compagne, très aimant pour ses enfants. Le Canarnaqueur, lui, volète de site en site où il se régale de jeunes dindes et d’oies blanches. Une fois son vice assouvi il s’éloigne immédiatement pour sévir en d’autres contrées. 3- L’Hirondelle de citron Migrateur familier voyageant des vergers du sud vers les grandes villes. Inséparable compagne de la fleur de Coqtèle. En été on la rencontre le soir aux terrasses des cafés. Elle y déploie sa belle huppe décorative qui attire les grands assoiffés. 4- Le Serin à cirer Espèce placide, très difficile à faire réagir. D’un tempérament égal et indifférent à tout climat, tous lieux, même la cage. Sorte de réincarnation animale de Diogène ou du Bouddha, il se suffit à lui-même. Son nom vient de ce que les ornithologues observent qu’après lui avoir passé une épaisse couche de cirage il lui arrive parfois d’esquisser un sourire moqueur. 5- La Vautourterelle et le Vautourtereau Ne sont que coquetteries, roucoulades, frottis-frottas, becquées partagées. Les serres leur servent à se déchirer quelques années plus tard devant le juge aux affaires familiales. 6- Le Pivert de rouge Etonnant exemple d’éthylisme chez l’animal avec le Pivert Mouth et le Pivert bouteille. Espèce dérivée du Pivert à dents qui se nourrit exclusivement de dentifrice. Il existe une espèce intermédiaire, mélange du comportement bizarre et de l’éthylisme des deux précédents, que l’on pourrait définir du mot « artiste » : le Pivert Veronese. Autres branches : le Pivert solitaire qui fuit les bruyantes assemblées et le Pivert à soies, doux comme un cochon. 7- Le Goéland à la détente Poète marin. En période de reproduction la femelle doit longtemps exciter le mâle avant qu’il ne se passe quelque chose. Autre problème de vivacité, au sol : ses grandes ailes le rapprochent de l’albatros : « Exilé sur le sol au milieu des huées Ses ailes de géant l’empêchent de marcher » 8- Le Faucon comme un balai Vif à mine de rien. Faucon est un nom vernaculaire ambigu. Aussi est-il vrai que le faucon comme un balai cache remarquablement son jeu. 9- Le Faisanzibar Libidinal à plumes. Son nom vient de ce que toute son activité tend vers un unique but : la procréation. Après avoir gesticulé une sorte de danse comique destinée à attirer la femelle il doit ensuite, pour pouvoir se reproduire, l’amener à une position singulière et très compliquée bien connue de quelques furieux amateurs : la brouette de zanzibar. 10- Le Coucou-Ginou Espèce localisée dans les Alpes litrophes. D’une incroyable finesse de plume. Longues périodes de nidification. Pond peu. La forme parfaite de ses œufs force l’admiration des connaisseurs. 0- La bécasse toi pov’con - (plus répertoriée) - Espèce éteinte en 2012

A revoir sûrement par JANUS72

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C'est bizarre ce sentiment, l'impression que tout défile trop vite, s'emballe toujours et que l'on ne peut pas "se poser", reprendre son souffle pour faire le point afin de tenter une analyse.... Ce Film de Ridley Scott, 75 ans, m'a un peu chamboulé par sa Maestria, sa capacité à innover pour une 3D plutôt poétique qu’esbroufe, sa Virtuosité dans la mise en image (fils de Pub) et de l'utilisation des caméras. Un vrai Spectacle pour les yeux. Reste le scénario, c'est aussi là que le bât blesse... des invraisemblances, parfois limites risibles, des idées oui, mais presque trop, bientôt proche de l'overdose car ça part vraiment dans toutes les directions, expliquant sans doute mon sentiment premier (relire au dessus). Pas mal de "pompage" sur le 2oo1 de Stanley Kubrick, le plus flagrant étant Guy Pearce dans la peau de Peter Weyland, le centenaire patron-fondateur de la Weyland-Yutani Corporation, et la Suite où loge celui-ci dans son "Prometheus". Plusieurs niveaux de lecture... oui, certainement revoir cet opus, sorte de prologue au "ALIEN, le huitième passager" sorti en 1979 à revisionner dans la foulée. les 3 Films suivants: "Aliens, le retour" (1986) de James Cameron (vraiment Bof-bof...) - "Alien 3" (1992) de David Fincher (pas mal du tout celui-là) & enfin "Alien, la Résurrection" (1997) de Jean-Pierre Jeunet (pas si mal que ça pour une commande . . .) se situant à mon avis, un cran bien en dessous du 1er Film de Ridley Scott. Les acteurs sont très bons et évidemment assurent, Sean Harris en sale Con - Idris Elba en gentil Captain - Charlize Theron en poisseuse éminence grise & Noomi Rapace en Elizabeth "Mac Gyver".... Mais je retiens surtout (et encore...) Michael Fassbender, Impeccable dans un étrange personnage d'androïde, rejoignant Rutger Hauer, Daryl Hannah et Sean Young dans la Galerie des humanoïdes chers à R. Scott. Passionnés de S.F. n'hésitez pas et allez voir le Film qui donnent les clefs... même si moi, je ne les ai pas toutes récupérées ;-)

Avenir du Futur par Petit_chemin

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Dimanche 1er Juillet 2012, mon cher petit Luc , je t'envoie mes pensers fraternels d'un autre lieu que le tien . Ce matin, j'apprends que des milices s'en prennent à des morts quelque part au Mali, comme jadis d'autres bras firent sauter des Bouddhas sur les hauteurs des montagnes afghanes, comme jadis des assassins exerçaient leur métier sous l'uniforme viet-minh, ou états-unien, ou français, ou stalinien, ou chinois, ou japonais, ou frappé du sceau de l'H assassin deux fois réitéré . Nous sommes un petit monde mais ne le savons pas. Souviens-toi des uns et des autres. Sois humain, comme moi ... Joue collectif ! Enfin . Depuis que tu es né, tu vois en toi et hors toi, partout dans l'espace réel et visible la grande bouche du Moloch dévorer ses menteurs. Tu vois les rêves vrais et atestés de vivre se faire cramer au vent de la désolation, les peuples encore vivants détruits par le Produit, le sacré livre cher à étoile ou gourou, les délires industrieux du temps et du ventre fertile détruire de nuit en nuit le matin de nos vies, entre le Camp des Saints à bons et à méchants, la sainte connerie de la Gauche et de la Droite, la Race ( élue ! ), la Religion ( sainte ! ), la dictature du Prolétariat ( Classe élue, sainte et victime ! ), toutes les saloperies de la race humaine se disputer le privilège des morts avec, pour tout emballer, la sainte et noble Idole à quatre dimenssion : la Merde, le Temps, le Sexe et la Mort . Lundi prochain, tu auras quarante et quatre années. Le diable est un métier d'avenir, je te conseille le mal, c'est une bonne maison. La culture d'appartenance, les apparences, la surface et son traitement, la grammaire usuelle des femmes et des hommes, la spiritualité nuageuse et sectaire, surtout choisis bien ton apprentissage ... La maison, Luc, est ancienne et ne fait pas crédit. Pourquoi t'obstiner à le nier ? Je sais que j'ai raison . Et que déjà, et quelqu'en soit le non-lieu, partout je l'emporte sur l'esprit . La matière, mon petit, la matière ... merde, alors ! Oublie donc la dispersion de tes mémoires, et rejoins-nous : l'enfer, le plus grand site de rencontre ... Je t'embrasse, même si tu ne m'aimes pas . Immature que tu es, qui crois encore en l'amour . Tu n'es plus un enfant, voyons ! Ton ami, Lucifer Post Vitam : n'oublie pas qu'ici-bas les bonnes âmes te déposeront des étoiles ... La sanction anonyme est mon seul sacrement .

PCC, le break par Sablaise1

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Le 31 mai dernier, après un commentaire intitulé «Tri sélectif » sur mes préparatifs de déménagement, je me suis dit que j’allais faire un break PCC d’un mois à l’occasion de cet événement personnel. J’allais avoir tant de choses à assumer dans le monde réel qu’il valait mieux oublier pour un temps le monde virtuel. Pas de blague, me suis-je dit, tu le fais vraiment ce break. Non tu ne vas pas lire les commentaires, même ceux de tes rédacteurs préférés, ni réagir dessous. Non tu ne participes pas au concours cette fois même si tu aimes cet exercice. J’ai souvent été tentée mais j’ai tenu bon, juste répondu à quelques messages personnels et publié un petit commentaire pour attirer l’attention sur une émission d’Europe 1. J’ai eu tout mon temps pour mettre en caisses trente années de ma vie, déménager, nettoyer la maison à rendre et la maison à prendre, défaire les caisses, tout réinstaller et monter quelques meubles nouveaux . Sans parler des démarches multiples, prévisibles ou imprévisibles comme le changement des plaques d’immatriculation de la voiture. Je suis dans ma maison neuve et je l’investis peu à peu, j’y installe les livres et les objets qui me sont chers et me rappellent ma vie passée. Elle est vaste, claire et fonctionnelle comme je la voulais, je lui sais gré d’être à la fois tout près de l’océan et dans une petite rue calme et arborée où l’on entend peu de voitures et beaucoup d’oiseaux. Moi qui ne tiens guère du loir, j’y dors tout de même un peu mieux. Elle n’est pas tout à fait finie, les travaux s’éternisaient et je ne pouvais plus attendre, alors il y a encore du passage de différents corps de métier et moi non plus je n’en ai pas tout à fait fini avec mon stress de maître d’ouvrage dépourvu de maître d’œuvre. Côté jardin j’ai pour l'instant un carré de terre derrière et un triangle de terre devant mais j’attends très bientôt l’homme de métier qui va m’aider à verdir tout cela. Quant à PCC, ce mois « sans » m’a permis de mesurer l’importance de mon appartenance au site, tout ce qu’il m’apporte, mais aussi de vérifier que je ne suis pas victime d’une addiction véritable. En même temps ça fait un bien fou au bout de deux ans de décrocher un peu et je vais sans doute prendre l’habitude de le faire de temps à autre. Il a dû s’en passer des choses en un mois, s’en dire des belles et des moins belles, des tristes et des drôles, des vertes et des pas mûres sous la plume des uns et des autres…mais pas question de revenir en arrière, un break est un break ! Aujourd’hui c’est avec grand plaisir que je reprends ma place parmi vous sur ce site point commun…et même rare.

Nuit magique par Cypou

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Nuit magique Derniers croissant de lune. Ne vous désolez pas du passage à cet instant magique ou de concave vous la verrez devenir convexe Moment ou tout bascule…. Soirée ou nul vent ne fait frémir le feuillage alentour. Seules les chauves souris ont succédé aux martinets pour être témoins de ce partage par moitié d’une lune lorgnant a demie nue comme pour prédire une complicité équitablement partagée. Etrange moment ou l’atmosphère devient irréelle…. Basculement du temps ; moment privilégié ou danseront les flammes des bougies sur fond sonore d’une musique d’ambiance douce et apaisante. Musique de jazz ou flute de pan …..flute ! Milles bulles s’émerveillent de pouvoir rejoindre le firmament des étoiles que le crépuscule fait poindre. Alors commence ce duel sous la voute céleste. Qui de la lune ou des étoiles couvrira de ce duvet étincelant cette nuit particulière ? La flamme des bougies vacillent, troublées par tes lèvres frôlant le verre de cristal. Se dessine sur fond de lueur sensuelle la grâce de ton bras de danseuse de flamenco, prélude à la plus belle des aubades….. Demain lune et nuit vont reprendre le chemin de la plénitude La musique s’est tue ; les chandeliers se sont ornés de leur plus belle parure de cire rose festonnée ressemblant à ta robe de flamenco que j’imagine tournoyante. Nuit magique entre ciel et terre Nuit bien trop courte entre printemps et été ……pour deux corps enivrés

Auto Con par Lechainonmanquant

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L'auto con, Pas de méprise, je ne parlerai pas de mécanique ou alors juste des mécanismes de la vie, des circonvolutions qui nous font quotidiennement mal au coeur et qui ma foi nous font cracher notre bile. Nous sommes tous (et toutes) le con de quelqu'un voire de plusieurs personnes, ce qui peut nous faire penser que le con n'est pas à usage unique, mais plutôt récidiviste selon la bienveillance d'âmes bien pensantes, il serait universel comme la pince multi-prises pour pouvoir s'adapter aux circonstances.. Rassurez vous, pas besoin d'être invité à un dîner officiel pour une consécration, la conspiration transpire dans les circonscriptions et vous serez toujours l'élu de ces vices. La grandeur humaine devançant les manques de la nature, par contradiction conférera aux cons le droit inique de définir sa propre condescendance Il était las devant moi, il me regardait, il ne me comprenait pas. Je le regardais me regarder j'étais là, à l'attention de tous ses regards mais je le comprenais, moi qui ne me comprenais plus. C'était mon con, ma conséquence optique, l'interférence de ma réalité, mon bon miroir me racontait la connerie réfléchie de mes tâtonnements. Il se tenait en face de moi, imitait tous mes faits et gestes anticipait les contours de mes doutes. Une fois de plus dans ma solitude je comprenais que je n'avais besoin de personne, mon narcissisme m'avait guidé dans ma propre quête du sacré con. J'étais certifié et me proclamais auto con Lcm

Un moment Solognot! par Agnes51

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La chaleur du soleil était enfin là Pas trop assommée en début de journée Juste un pincement dans le fond de la poitrine Là où se situe notre moteur d'émotions Je sentais que cette journée serait soleil Au dehors comme au dedans la chaleur se propageait J'avais habillé mes yeux de bleu Le ciel m'en avait donné l'envie de cette couleur de méditerranée Ce joli village Solognot se paraît ce jour de quelques Vieilles voitures dont l'âge était fort respectable Elles habillaient la petite Place de chromes rutilants Qui aux rayons répondaient par des éclairs aveuglants La petite maison solognote devenue restaurant S'ouvrit sur une fraicheur venant de ses belles tomettes brillantes On se retrouva face à face pleins de sourires et d'émotions la réalité était aussi réussie que l'image de la caméra Cette complicité recherchée était évidente Même pas étonnés de nous savoir si bien Nous avons parlé au présent et au futur proche Profitant de ces instants en souhaitant d'autres face à face Rien ne nous en empêche c'est ainsi quand on ne cherche plus C'est une moment vécu qui en annonce d'autres prometteurs Pas de grands projets simplement être bien Joindre deux solitudes qui s'accordent si bien Et que de rires et de partages joyeux Qui font dire qu'il y a plaisir à se retrouver deux, On pose des petits cailloux et on laisse la rivière couler doucement ! Agnès

Comment définir l'injustice ? par Tamae

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Elles sont trois : Succulantes vieilles dames poudrées, parfumées, installées autour d'une table élégamment dressée pour le thé, Il y a des scones, de la marmelade et du vrai beurre salé, Au centre resplendit un de ces élégants plat à dessert à 3 niveaux qu'on appelle " compotier" Chaque niveau déborde de mets sucrés : tartelettes aux mytilles, petits cakes parfumés aux épices rares, muffins à la cannelle et au gingembre et pâtés aux raisins de Corinthe, avec un zeste de whisky ( spécialité de Misses Welldown ) ; Un authentique service en porcelaine anglais (dessiné et peint par un artiste réputé et déniché chez "Harrolds"par Misses Roses, une cousine de Misses Homesweet) ponctue cet espace gourmand de touches colorées, tendres et sucrées - et rappelle aux amies leur jardin fleuri du Sommerset, ce qui évidemment ajoute à la réjouissance du moment. Coquettes coiffures, ongles soignés, fraîches robes d'été, (à pois, à feuilles, à tiges et à fleurs : magnolias, roses et même quelques marguerites) et cliquetis des bracelets, accompagnent le goûter de ces dames pétillantes, lesquelles devisent et se piffrent avec des gestes distingués ; bref : l’atmosphère est joyeuse. Un "lovely" concert, de voix colorées et d'haleines parfumées, se déploie dans cette jungle profonde, tandis que, comme tous les mercredis à l'heure du thé, Misses Welldown, Misses Homesweet and Misses Happyever échangent leur point de vue sur les potins du jour... avec délices, d'autant que cette fois, les dernières galipettes du garde champêtre fournissent un abyssal sujet de conversation.... --------------------------------------------------------------------------------------------------- Quant tout à coup, ce charmant tableau vacille : un intrus vient de s'inviter sur la scène ! A l'angle du plus haut baobab, juste derrière le charmant fauteuil en osier (peint en rose- pêche- et expédié de Brighton) où est insatllée Miss Homesweet, un monstrueux gorille, poilu, ventru, lippu, biglu, dentu, louchu.... la gueule béante et l'oeil lubrique , et, comme a pris le temps d'observer Clara Welldown : bavant et exposant des dents jaunes de fumeur de bananes, d'un geste souple et viril induisant une force phénoménale, écarte les lianes qui gènent sa marche, et d'un bond souple -et tout aussi viril- atteint le fauteuil de Misses Happyness, saisit celle-ci par la taille, la cale dans l'angle de son bras gauche ( il a en effet une vilaine inflammation au bras droit depuis quelques jours) et... ...disparaît aussitôt qu'il est apparût, derrière un lourd rideau de lianes... emportant avec lui bien plus que la dame ... comme nous l'allons le voir tout à l'heure.... Toute la scène s'est déroulée en moins d'une minute... Misses Welldown et Misses Miss Homesweet n'ont pas sourcillé, ni même émis le moindre raclement de gorge... Cependant qu'un sentiment * méconnu d'elles jusqu'à ce instant leur interdit de croiser leur regard. Le silence qui vient de s'installer autour de la table est à peine interrompu ça et là par quelques bruits familiers de la Jungle ; Un temps s'écoule (traversé exclusivement par des anges du Sommerset, venus d'ailleurs jusque là, en pestant contre l'humidité ambiante et leurs heures sup' insuffisemment rémunérées) Miss Happyever risque enfin un regard vers son amie (tout en se re-versant une nouvelle tasse de thé- auquel elle ajoute cette fois, il est vrai, en plus de la dose habituelle, 5 morceaux de cet exquis brown sugar - expédié à grands frais de Londres, par sa soeur Rosemary Broothshortfiels) Enfin, la voix de Misses Happyever raisonne de toute la contrariété dont elle est capable : - "ET QU'EST-CE QU'ELLE AVAIT DE PLUS QUE NOUS? ", dit-t-elle enfin avec un air désappointé, à vous tordre l'âme.... ...et le cliquetis des bracelets, et des cuillères contre la porcelaine, reprennent .... FIN

Liberté prise ( et trouvée) avec Matisse -2ème édition par Tamae

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J'ai envie d'arriver à retransmettre, au moins un peu, de ce que l'intérieur de cet homme là m'a apporté- de ce qu'il en donne à voir, ici, au Centre Pompidou à Beaubourg. - Et d'un : de la joie, de l'étonnement, un sentiment de liberté . - Et de deux : une meilleure appréhension de son travail et de sa personnalité : rien d’obsessionnel dans ses traits, ni dans ses coups de pinceaux- il semble que ça lui soit égal ; pas son fil conducteur, pas son cheval de bataille. Je m'explique : les formes sont souvent contournées par un trait, ce trait est rarement rigoureux, il peut même sembler maladroit par endroit, et n'est jamais clos, vous voyez ? C'est une respiration ces espaces non clos de trait ! Même chose avec ses coups de pinceaux, aucun maniérisme, je dirais même, presque, aucune attention : le pinceau colore, voilà, c'est son rôle ici, c'est tout ; "comment" il colore on s'en moque, mais en quoi et avec quoi il colore...nuances, contrastes, tonalités... tout est là, et là, c'est souvent une fête. Virtuose de la couleur, il jongle avec des gammes difficiles à travailler entre-elles, comme les rouges ou les roses - toutes ces couleurs qu'il choisit, se répondent, en parfaite harmonie ... c'est jubilatoire ! Enfin, devant ce maestro de la composition, on a souvent un sentiment d'équilibre, là, atteint ...sentiment rare et qui fait du bien. La forme existe par sa présence même et par cette sorte de dialogue qu'elle entretient avec les autres éléments de la toile et jamais par une définition qui lui soit propre : il y a une couleur oui, mais elle n'est pas là, seule, on ne peut guère l'isoler ; c'est comme les notes dans une partition, vous écoutez l'ensemble, obligé. En y prêtant attention, on reconnaît des objet ou des meubles (tabouret, canapé, banc, chaise, table, vase) qui reviennent dans plusieurs toiles - mais l' histoire est à chaque fois bien différente - ça nous dit, en partie, quelque chose de l'intimité que Matisse entretenait avec eux - mais ça nous donne surtout une idée de la force et du renouvellement constant de sa créativité capable de rebondir sans cesse, à partir des mêmes objets, des mêmes scènes- Il cherche toujours ; il cherche, mais avec une vigueur, un allant qui vont, grandissant, avec le temps. Il a fait appel à un photographe pour fixer l'évolution de certaines de ses toiles ; il fait des choix mais ne revient jamais en arrière- évolution étonnante, parfois fascinante- C'est un peu comme si, lui, Matisse, accessoirisait ce que d'aucuns tiennent pour essentiel, tandis que lui rejoint... euh... l'universel ? Fin de parcours de l'expo, l'apothéose : au terme d'une vie de travail et de recherches incessantes, Matisse s'est délesté de tout ce qui pouvait encombrer son oeuvre ; on est devant si peu de matériaux ! Voire ces silhouettes de femmes, aussi douces et présentes que le bleu qui les occupe et qui sont contournées ou traversées par un fond blanc qui vient avec amour, oui, Amour, donner existence à un mouvement, à une pause ; une sorte de positif / négatif ; et on ne sait plus très bien, qui fait exister quoi : du fond ou de la forme... ou de l'amour... Certaines de ces silhouettes ont été découpées dans du papier, d'autres sont peintes. Beaucoup, parmi les toiles exposées, viennent de loin - pas certain qu'une telle exposition soit réitérée avant longtemps- et être devant ce peintre là, Matisse, c'est toucher un peu du doigt ce qu'est la créativité exercée dans une vie qui n'a pas dû trop faire place au compromis- chance ou détermination ? Cette expo fait du bien, elle est riche en oeuvres aussi et à (à mon sens) présentée de façon vraiment appropriée. Voui, deuxième édition, ben...le mérite non ? Matisse s'entend... ----------------------------------------------------

bel au bois dormant.com par Varoumnirnirnir

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Maître Renard Huissier de Justice Madame, Monsieur, Nous vous adressons la présente lettre en notre qualité d'Huissier de Justice, mandaté par notre client, le sieur Varoum de Nirnirnir. Notre client est titulaire de la marque Varoumnirnirnir qui se décline en produits de la gamme "Le bel endormi", "le bel au bois dormant", "Le petit bleu dormant", "Warum Varoum" ainsi que "Le seul bleu dormant de pcc" et du slogan "Varoum, l'effet vibrant qui vous tient éveillé" qui sont des marques déposées à la société pcc et dont le label contribue à la richesse et à la notoriété de cette société depuis le 1er janvier 2008. Pour rappel Les produits répertoriés sous ces différentes gammes sont les suivants : Varoum, des histoires à vous endormir (contes pour adultes) ; Le réveil matin du bel endormi ; La montre sans tic-tac du petit bleu dormant ; La pendule pole Nord (ne fonctionne que six mois de l'année) ; La pendule pôle sud (ne fonctionne que les six autres mois) ; Les somnifères nir nir nir, pour bien dormir ; La tisane Vavaroum, pour aller plus vite au lit le soir (tisane anti-durétique) ; La bicyclette à une roue du bel au bois dormant pour aller au travail sans risquer de s'endormir en chemin ; et enfin dans la gamme pour adultes : Nirnirtoy, l'accessoire qui vibre et réveille ce qui dort. Le sieur Varoum de NirNirNir, étant titulaire du droit exclusif d'exploiter cette marque sur les territoires nationaux et internationaux, aucune reproduction ni aucune utilisation de celle-ci, non plus que de son logo (le plus beau visage de garçon endormi du net, en noir de gris) ne sauraient être effectué sans autorisation expresse et préalable de la part du propriétaire de ces droits. Et vous pourrez toujours courir pour espérer l'obtenir. Cette interdiction concerne : tous les produits identiques ou similaires, ainsi que les imitations vaguement grossières. Nous vous rappelons que l'article L.713-2 du Code de la propriété intellectuelle prohibe en l'absence d'autorisation du propriétaire de la marque, la reproduction, l'usage ou l'apposition d'une marque, même avec l'adjonction de mots tels que : "formule, façon, système, imitation, genre, inspiration, méthode", ainsi que l'usage d'une marque reproduite, pour des produits ou services identiques à ceux désignés dans l'enregistrement. Or, nous avons pu constater depuis quelques temps que des produits dérivés façon "le plus bel endormi du net", circulaient de manière aléatoire sur ce site, sous la forme d'un logo abominablement caricaturé, le visage étant inversé et la personne réellement endormie au lieu que dans l'original, le bel au bois dormant sourit discrètement. Ces odieuses contrefaçons en couleur ne trompent personne. Dans le cas où une part des bénéfices de cette notoriété usurpée ne reviendrait pas à la Société Varoum, (les indemnités en nature étant acceptées), moi, Maître Renard, Huissier de Justice, mandaté par le Sieur Varoum de Nirnirnir, entamerait en son nom les poursuites. Veuillez, agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos sentiments respectueux. Maitre Renard, Huissier.

De ce qui permet d'être libre, hélas (réédition) par Jirofar

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Notez bien : ceci est inventé, oeuvre de fiction comme un collage est pictural. J'espère y avoir mis suffisament de vie pour qu'à un moment ou un autre chacun puisse se sentir interrogé, sans plus. J'ai mis tranche de vie, mais aussi bien ce serait "tranches ..." qu'il aurait fallu mettre. Place au texte, que dans ma fatuité je présente à nouveau à vos yeux fatigués. (1ere édition, heuuu mars 2011, "hélas" rosarum ) Hier j'ai encore bu. J'avais viré ce salopard avec lequel je suis mariée. On s'est juré fidélité pour le pire - il était mon pays, ma foi, mon chariot. J'étais sa femme, sa princesse, sa figure de proue, son étoile polaire. Il me bat. Surtout quand j'ai bu. Il me harcèle alors je l'insulte. C'est embêtant les coups parce que ma peau marque, je cicatrise mal, ça fait des bourrelets. Le matin ça a été, j'ai été voir la maîtresse à midi. Elle était là, dans sa classe, à son poste de bureau devant le tableau. Les élèves sortaient comme se vide une salle de spectacle Elle à son estrade lisait en marmonnant : " Hier, j'ai vu Grü... Manbert, LE cas...Ommiers, lui, il coule... Tal, je le vois quand ?..." Quand ils sont tous sortis, les élèves, je suis rentrée, et elle m'a vue. "ha madame Petrosenguedaw. Bonjour". Et là, moi aussi je l'ai vue. L'alcool, les coups et les larmes, la colère et les mots qui font mal, plus à soi qu'à l'autre, quand on s'en souvient. La rancœur subie, éprouvée. Qu'on aimerait pleurer mais qui ne sort pas alors on la boit. Puis on la lui aboie, quand il revient. Oui il tape - comme on corrige un animal à la campagne. Si je l'ai vue c'est qu'elle m'a vue aussi. Cet éclat de miroir ne se voit qu'au fond d'un abîme qu'on partage. Puis elle a baissé les yeux, m'a dit que ma fille avait des résultats en chute libre, sa voix haut perchée d'anglaise se répercutait en écho sur les murs verts d'eau de cette école. J'ai expliqué la situation, ce qui lui a fait dire qu'elle comprenait et qu'elle y ferait attention. M'a proposé de voir l'assistante sociale. J'ai dit non, ça va aller, avec ce sourire courageux qui serre les fesses. Dernièrement ma voisine s'est fait enlever ses enfants. Elle boit encore plus que moi, enfin je crois. Mais surtout elle est trop bête, elle raconte ses problèmes à tout le monde. Il faut se cacher. Bref, elle comprend mais si la gamine ne se reprend pas c'est le redoublement. Et si je ne me reprends pas, c'est le placement. Enfin je crois. En rentrant j'ai demandé au voisin de passer. Avec sa voix douce, avec ses yeux clairs...il est pas mal fait, et si gentil. Je voulais qu'il m'installe ma box internet et mon ordi que l'autre malade mental avait démonté en partant. Je l'ai invité au café. J'avais déjà un peu bu. Je suis triste d'avoir viré le malade, je n'aime pas être seule. J'ai envie de calin. Il a bien travaillé et m'a tout installé. J'étais si contente que je l'ai pris dans mes bras et embrassé. Lui aussi est en manque de calin. Il dit qu'il donne mais ne reçoit pas, qu'il est fou de frustration. Il ne doit pas bien connaître le vrai comportement d'un fou. Quand il a eu testé internet sur l'ordi j'ai été contente encore, je l'ai ré embrassé. Je l'ai invité à manger. Puis je lui ai demandé de partir. Je ne me sentais pas prête. Il est gentil il m'a bien dit que ce ne pouvait pas être une vraie histoire d'amour. Que ses enfants, les miens, en avaient assez vus. Lui était cool. Mais il ne voulait pas d'ennuis. Moi ça irait ? "Ho oui, moi c'est fini, plus d'amour pendant 5 ans au moins." j'ai dit. Il a dit "fais attention à toi, tu sais mème un couple merdique c'est un deuil. Le deuil ça donne envie de baiser. ne mets pas tes sentiments là dedans. baise et ne tombe pas amoureuse." "Des hommes qui donnent envie de les baiser et qui ne sont pas les bons pour toi - tu as donné. Baises les et endurcis ton cœur. Tu choisiras après." Oui... il avait envie de me baiser mais pas des embrouilles. Il l'avait dit "je suis un homme". En théorie je suis d'accord. Presque. Quand je l'ai embrassé, encore, il m'a caressée, les fesses. Il m'a dit "calypige" à l'oreille. J'avais des trucs à faire alors on s'est dit "à plus tard". Il m'a regardée bizarre et a dit : "non, on est trop fragiles tous les deux ; c'est pas possible." "tu as raison" j'ai dit. "c'est assez fréquent". Se prend pas pour de la merde lui non plus, tiens. Enfin je crois. J'ai bu. Et je suis retournée le chercher. Là il m'a expliqué que je n'étais pas gentille de faire courir des lapereaux devant un loup. Que j'étais saoule et aussi vulnérable qu'un faisan d'élevage. Quand je l'ai encore embrassé il m'a tout de suite mis la main au pubis, à la chatte, m'a caressée. Je l'ai repoussé, "je suis pas comme ça , moi" tu parles avec ma voix qui vacille comme une quille frôlée par la boule. Il m'a dit "Ha, et moi je suis du genre à abuser d'une femme saoule qui va me pourrir la vie après ?". Pas méchamment. Mais j'ai compris. Ce n'était pas à lui de me corriger.

quand une femme nous offre "son" islam... où tournent les derviches par Enoracath

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Elif Shafak est turque, d'une enfance voyageuse, fille d'ambassadeur, elle nait à strasbourg... je viens de refermer son livre que j'ai aimé "à la fureur". Elle se démultiplie et prend la place et la parole de chaque protagoniste,leur accordant le jeu du "je" dans une alternance d'histoires qui se croisent et nous font voyager entre 2008 aux Etats Unis et le mi-temps du 13éme siècle en Anatolie. L'Anatolie du XIIIsiècle était en proie déjà aux heurts religieux, les rivalités politiques, les luttes pour le pouvoir mettent à sac Constantinople où les turcs affrontent les turcs, les chrétiens combattent les chrétiens et les musulmans, les musulmans combattent les chrétiens et d'autres musulmans. Au nom de vérités si fluctuantes Constantinople vit dans l'hostilité et l'angoisse. Dans ces tumultes, en 1244, Rumi, érudit musulman,fait la connaissance de Shams de Tabriz, un derviche errant, peu conventionnel aux déclarations dangereusement hérétiques pour ceux qui s'arrogent "gardiens de la foi". Leur rencontre bouleverse leurs deux vies, l'amitié, l'amour, les unit dans une union d'âmes que les soufis comparèrent à l'union de deux océans. Rumi devient un mystique engagé, un poète passionné, un avocat de l'amour ! de leur rencontre naît la danse d'"extase des derviches tourneurs et un engagement peu conventionnel dans un islam où le coran est ouverture et tolérance vers une spiritualité universelle. Au lieu d'un Jihad orienté vers l'extérieur, défini comme la ""guerre contre les infidèles", Rumi plaide pour un jihad orienté vers l'intérieur dont le but est de lutter contre son propre égo, ses erreurs et ses excès. La beauté comme la laideur ne sont pas dans ce que l'on regarde mais dans l'oeil de celui qui regarde. En 2008, Ella se voit confier la lecture d'un livre d'un auteur inconnu "Doux blasphème".... Elle fait partie d'un comité de lecture chez un éditeur américain .... elle sortira différente de cette lecture qui la mènera jusqu'à Aziz. Shams et Rumi furent cruellement séparés mais leur esprit est encore vivant ... Ils tournoient parmi nous. Hommes et femmes de tous horizons, de l'athée aux croyants, de la foi au dieu unique à l'animisme qui accorde une âme à toute création de la nature et où les énergies feu, eau, air, terre, pensées, et vide... se caressent et tournent .. que l'amour nous accompagne toujours et nous entoure. "Peu importe qui nous sommes et où nous vivons, tout au fond de nous, nous nous sentons tous incomplets. C'est comme avoir perdu quelque chose et éprouver la nécessité de le retrouver. Quel est ce "quelque chose" ? La plupart d'entre nous ne le découvriront jamais. Et parmi ceux qui y parviennent, plus rare encore sont ceux qui étaient parti à sa quête." Puisse l'amour trouver chacun de nous, quand nous l'attendrons le moins, et où nous ne le cherchions pas... C'était la minute "spirituelle".... mais pas follement marrante.... :)

La vie , devenir... et partir. par Persone_sz

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Lors de notre dernier entretien, vous m'avez demandez - en substance - quel était mon rapport au monde... ? J'aurais pu vous répondre quel monde... ? Mais je vous ai dit, que j'étais -aujourd'hui- plutôt dans l'être que dans l'avoir et plutôt dans le savoir que dans le paraître. Que depuis quinze ans j'avais infusé dans ce Monde, pour arriver à une stabilisation sereine sinon correcte, dans la situation qui est la mienne. Je suis dans le présent en considérant le monde qui m'entoure, et en occupant ma place dans le monde qui m'intéresse. Ma relation au monde est dense. Elle me permet de voyager ( librement en deuxième classe ) dans l'espace et dans le temps. ( Tout ce que je n'aurais jamais imaginé sans cette lente et divine infusion ! Elle est aujourd'hui source de tant d'inspirations et de tant d'expirations. ) Je pense avoir trouvé ma voix et je chante, peut-être plus juste... D'aucuns diront que c'est la maturité... ! Etre dans la maturité... Qu'est que cela signifie p r é c i s é m e n t ?... Est-ce perdre son regard d'enfant curieux, est-ce nier les idées d'absolu de son adolescence, est-ce faire table rase de ses projets d'homme encore jeune ? Si c'est cela, la maturité, alors je lui donne rendez-vous tout au bout du chemin, là, où m'attend déjà, ...La Mort ! Mais pour l'instant je suis en vie. Simplement, je vis avec en mémoire mes vies d'avant inscrites dans mes réflexes et pensées d'aujourd'hui... On naît ce que l'on devient. ( La vie, devenir... et partir. ) Je sui né à Strasbourg après être né à Lomé. Et je suis moi en écrivant, en voilà de la bonne imposture. Mais c'est une authentique imposture, une posture qui aurait les moyens de survivre dignement, même s'il faut bouffer un "big Mac" nageur ! L'écrivant respire et sent le mot et il se met en bouche avec la première phrase. Il passe à la ligne et il en saute, si l'encryptage l'exige, bien entendu. Il faut avoir bu, dégusté,digéré sa vie dans son rapport aux autres, au monde. L'écriture résonne la raison et la déraison et alors en écrivant tu risques, en conscience d'être... Lu ! .
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