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Channel: Les commentaires de Pointscommuns.com
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Au fil de l’heure par Alioth

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Matins gris, souvenirs, fleurs de roses fanées Mélancolie tendre et douce des années Vieilles chansons d’antan, romances surannées. Mystérieuses voix des forêts et des champs, Sons grêles, irréels, lointains et fragiles, S’égrenant dans les soirs empourprés, les couchants. Tout ce qu’au fil des jours et des heures je glane Sensations ailées de la pensée qui plane Sensations du cœur, quand il est las et flâne…. Charme des souvenirs, ardente nostalgie Des jours heureux où souvent je me réfugie Comme dans une folle et prenante magie… alioth

C'est beau l'amitié entre les peuples par Sablaise1

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C’est passionnant la rencontre des cultures, c’est bon la fête et c’est une semaine super que nous venons de vivre tous les Olonnais grâce à notre municipalité qui a décidé de réunir ses quatre jumelages, une semaine qui s’est terminée comme vous le verrez plus bas par un très beau geste de solidarité. Ils étaient venus par cars entiers de Worthing (Grande Bretagne), A Laracha (Espagne) et Murat (Cantal). La délégation de Gourcy (Burkina Faso) ne comportait que huit membres en raison du coût du voyage mais elle a su prendre toute sa place. Le temps fort de la semaine était la journée de jeudi. Un petit village de tentes avait été créé où chaque jumelage ainsi qu’Olonne sur Mer, ville d’accueil, avait installé sa rue animée. Dans notre rue, la burkinabé, on trouvait un stand d’artisanat africain, un petit marché africain recréé, un stand de boisson et restauration du pays et même un immense baobab en papier mâché crée pour l’occasion. Pendant la journée les gens visitaient les différents stands et goûtaient aux spécialités locales entre deux animations musicales. Perso j’ai fait la totale pour le repas de midi : Apéritif vendéen, la troussepinette Tapas de Galice Beignets de haricot burkinabés à la sauce arachide avec bissap, boisson à base d’hibiscus. Fromage du Cantal Assortiment de gâteaux anglais Côté musique il y avait une chorale de Worthing, un groupe folklorique de Galice avec ses gaitas, un groupe folklorique du Cantal qui nous faisait danser la bourrée et surtout un groupe de jeunes musiciens et danseurs burkinabés absolument incroyables de fougue et de rythme. Ce que j’ai adoré, comme pour le repas, c’est le mélange. Nos huit invités burkinabés dansant la bourrée d’Auvergne, laquelle devenait tout à coup très chaloupée… Autrement il y avait plein d’occasions d’échanger, un vrai bonheur pour ceux qui comme moi parlent espagnol et anglais. Chacun s’étonnait des particularités de l’autre et cherchait des explications, on s’apprenait mutuellement plein de choses. Il y avait aussi toutes sortes de jeux traditionnels organisés, le lancer de palet vendéen, la « boule carrée » auvergnate, l’awalé africain et la « chave » de Galice. On s’est beaucoup amusés mais en même temps on a tous récolté des fonds à nos stands, ce qui pour nous était important en cette année où notre ville jumelle africaine est confrontée à une grave famine. Lors de la cérémonie de clôture de la semaine, nous avons appris avec émotion que les trois villes jumelles du Nord avaient décidé de donner leur bénéfice de la semaine à la ville sinistrée du Sud et que notre municipalité avait décidé de doubler la somme qui serait ainsi récoltée par une subvention exceptionnelle. Enfin, bonheur suprême, on nous a annoncé que ce geste allait probablement déboucher dans le futur sur un véritable partenariat des quatre villes du Nord pour venir en aide à celle du Sud. Quand je disais que c’était beau l’amitié entre les peuples… J’invite tous ceux qui sont abonnés à revoir tout ça en photos, je viens de mettre vingt photos de l’événement dans ma galerie.

c'est le grand départ et ce sera moi le premier à l'arrivée par Haidaline

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Tout n'est qu'intestin grêle desiderata sans queue ni tête Y'a qu'à faut qu'on patati et patata tu le vois mon doigt Y'en a marre foie de pâté de canard c'est les vacances Plus de gros yeux ronds plus de képi au rond point on se barre là adieu les gens tous les ballons sont lâchés la grande évasion On va patauger faire des ronds dans l'océan et oublier le temps !

une intélligence qui prime l'autre par Lemignon65

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Quand une rose veut séduire un bleu,elle préfère souvent le sens figuré . ainsi,au premier rendez-vous,elle déc rit l'univers comme un livre dont le bleu représente ses paragraphes ou/et le monde est un ensemble de nuits dont le bleu représente la durée de vie du rose;des fois ,le bleu devient la vue de la rose quand elle voit l'horizon sous forme des yeux;alors que lorsqu'elle imagine que l'univers est un ciel ,il est bien évident que le bleu prenne place de la lune. pour un bleu;la séduction doit se faire au sens propre déguisée par un poème d'autrefois: QUAND je vous jure (la rose)un éternel hommage VOULEZ-vous qu'un instant je change de langage VOUS ,seule,captivée mon esprit et mon coeur QUE je puisse goûter avec vous le vrai bonheur JE t'aime ma belle et ma fleur en délire COUCHE sur ce papier que je n'ose dire AVEC soins de mes vers lisez les premiers mots VOUS saurez les remèdes à porter à mes maux ?

Un chat à sa toilette + Le manouche + Sous le camaïeu gris... par The Dreamer

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Un chat à sa toilette Tout contre l’éventail qu’agite une mousmée, Un voile où les lueurs s’éteignent en mourant, J’ai cru voir un ciel noir sur un lac, entourant, Deux noyaux d’oliviers dans l’eau et la fumée. Un fantôme au regard lumineux et sévère, Ganté du linge bleu qu’enveloppait la nuit. Alors que j’approchais, j’entendis le doux bruit, De la flûte au long corps où souffle le trouvère. On dirait un danseur, un vieux livre d’estampes, Une ligne dans l’air qui tangue en ondulant, Gribouillis au cahier de l’enfant turbulent, L’ombre qui naît le soir et vole au cul des lampes. Le Manouche Intrigué par ce cri de l’âme dévêtue, Ce qui semble vouloir vous parler… sans un mot, Troubler l’enfant qui dort, bienheureux - le marmot. Regardez-le ! Comme on regarde une statue ! Que son sculpteur aurait façonné et qui suinte, Sous le marbre si chaud des chairs où le burin Cogne, au centre où le cœur palpite… un tambourin, Un chant sourd et sans fin, une trop longue plainte. Une boucle d’argent et aux doigts quelques bagues, Pend au lobe où l’on voit couler comme un sanglot, Une perle, une fleur d’or sombre dans le flot Sableux de ses cheveux que tourmentent des vagues. Sur son torse s’étend, il est libre et sauvage, Jésus, les bras en croix qu’un baiser va trahir, Après trois chants du coq au lieu de l’affranchir, Sous le pinceau vibrant d’effroi du Caravage. Gadjo ! Il est d’ailleurs, des plaines qui s’allongent Imperturbablement sous le pas des chevaux. Que le vent souffle fort, tresse des écheveaux Au col humide et froid des nuits qui se prolongent. Sous le camaïeu gris... La plaine s’étalait si lisse - un geai des pins, Loquace sautillait au large des papilles Et les mots - des colliers – se pendaient en pampilles, Aux lèvres - guillerets - comme sur des sapins. Parfois, il arrivait qu’ils se perdent en route, Se cognent sur les dents avant que de chuter, Noyés, sur le chemin où s’en va caillouter, Paisiblement l’esprit au son… du goutte à goutte. Dans ces moments, ses mains, comme un petit enfant, Gravissaient l’alphabet aux sommets où la neige N’accrochait plus le blanc aux cheveux, mais, le beige Aux robes, quand la fleur, danse en se dégrafant. Bien au chaud dans le creux de son nid, la fauvette, Nichait sous le genou, l’été chassait l’hiver. Le vent soufflait si fort, couchait le vétiver Dans les vieux souvenirs perçus à la sauvette. Elle avait ses vingt ans blottis au fond des yeux, Sous le camaïeu gris des lunes de tisanes, Des sourires figés aux pieds des courtisanes Et les tendres propos des hommes ennuyeux.

Un alien dans le frigo par Grenadine75

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- Oh Maman, tu as préparé de la langue de bœuf en gelée ! Tu sais que je déteste ce machin, tu en as préparé pour toute la semaine ? - Florence tu le sais, ton père adore ça, il faut bien que je lui fasse plaisir de temps en temps tu ne penses pas ? Maman était une excellente cuisinière. Sa spécialité n’était pas le bœuf bourguignon ou le poulet basquaise, mais les recettes d’Europe Centrale, avec une prédilection pour celles de la cuisine yiddish. Elle est arrivée de Pologne dans les années 30. Dans la modeste cuisine de la rue Amelot, ma grand-mère lui apprenait ses secrets de cordon bleu. Une transmission ancestrale parvenue à ma vie de petite fille parisienne. La famille et les amis adoraient son gâteau au fromage : je me souviens avec émotion de ses yeux brillants de fierté lorsque les compliments fusaient de toute part. Pour la fête de Pessah, Maman se surpassait : carpe farcie, bouillon de poule accompagné de locksen, de kneidlers, sans oublier les cornichons Malossol. Le tout fait maison ! Lors de cette première soirée de fête nommée le Seder - préparation sans farine ni levain - la maisonnée embaumait d’arômes épicés. Un jour, je devais avoir 5 ou 6 ans et j’entrouvre en douce la porte du réfrigérateur. Je m’apprête à chiper une part de strüdel à la cannelle, quand je suis saisie par une odeur répugnante. Imaginez des fruits avariés mixés avec de la térébenthine ! Sur mon visage se dessine alors une horrible grimace : berk berk berk ! Je claque la porte du réfrigérateur aussitôt ! Curieuse de nature, je la rouvre quelques instants après. Sur la largeur d’une étagère, trône un plat ovale en grès où tremblote une masse grise et molle. Cet aspect gélatineux me révulse encore plus : « ça se mange ce truc ou c’est pour une bouillie pour le chien ? Me dis-je en me pinçant le nez. Je devine que Maman nous proposera cet Alien culinaire en plat principal. A la table du déjeuner, il faut vite trouver une excuse : je dis à mes parents avec un regard implorant que je n’ai pas très faim. Je me contenterais ce jour là d’une entrée et d’un dessert. Sauvée pour cette fois, ouf ! Des dizaines d’années ont passé, mais il est hors de question que je mange une langue de bœuf en gelée, même préparée par Paul Bocuse !

Désir de silence délire par Elorah

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A abondance de mots ,faire succèder le précieux silence Opposition nécessaire au  bruissement des doucereuses paroles qui rendent folles les têtes bien remplies Se mettre en retrait , de la rumeur assourdissante, dissonant bourdonnement ,vibrant douloureusement au tympan Ne plus entendre , et sans attendre,couper le son du discordant écho de la souillure de honte S'en  purifier par le souffle  du vent ,par la flamme  du soleil qui dore la peau devenir caramélisée , bonifiée comme une pêche sucrée Comme un enfant , grimper tout en haut du plongeoir! Fermer les yeux se pincer le nez et faire un grand plouf! Ne pas avoir peur de la vacuité, sans crainte ...Sauter! S'immerger dans l'eau limpide, qui tempére nos corps et en rafraichit les ardeurs Se secher, s'exfolier avec bonheur au gant de crin d'une réche serviette Rire aux éclats en s'enivrant du  nectar qui rend amnésique en se gavant de délicieuses pastèques à la chair béatifique Se vetir de lin blanc parfume au musc blanc en esquissant des pas de ballet ,en l'honneur de la voute étoilée Ne plus écrire. Ne même plus avoir envie de lire,ni d'entendre aucun son de lyre S'adonner au désir de silence délire... S'abandonner au revivifiant silence précedant le désir à venir E. De la souillure par Mary Douglas non référencé par PCC Je cite Mary Douglas était une des figures les plus notoires de l’anthropologie sociale britannique. Son parcours intellectuel ressemble à un sans-faute : dans les années 1950, son travail d’ethnographe sur les Lele du Congo lui vaut l’estime de la profession et un poste à Oxford. Dans les années 1960, son livre sur les interdits du Lévitique, De la souillure, la fait entrer dans le cercle des auteurs dont on ne cite pas seulement les matériaux mais les idées : avant elle, nul n’avait fait connaître à un texte biblique les rigueurs de l’analyse structurale. Son livre est devenu très vite un classique, mais elle a su s’investir aussi dans des domaines différents de l’anthropologie, et notamment dans ceux de l’économie et des institutions. Qu’il s’agisse des sociétés occidentales ou de celles dites primitives, l’ouvrage De la souillure montre que les rapports à la saleté et au désordre sont fondamentalement symboliques. Les notions de pollution et de pureté permettent de faire face au désordre et au malheur. De la souillure est devenu un ouvrage de référence de l’anthropologie grâce au réexamen que fait son auteure des rites, qu’ils soient ou non religieux, à la lumière des catégories de souillure et de pollution.

le blues funéraire par Anais9

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Blues funéraire « Arrêtez les pendules, coupez le téléphone Empêchez le chien d’aboyer pour l’os que je lui donne Faites taire les pianos et sans roulements de tambours Sortir le cercueil avant la fin du jour que les avions qui hurlent au dehors Dessinent dans le ciel ces trois mots Il est mort Noyez voiles noirs aux colonnes des édifices Gantez de noirs les mains des agents de police Il était mon Nord, mon Sud, mon Est, mon Ouest Ma semaine de travail Mon dimanche de sieste Mon midi, mon minuit Ma parole, ma chanson Je croyais que l’amour jamais ne finirait J’avais tort Que les étoiles se retirent Qu’on les balaye Démontez la lune et le soleil Videz l’océan Arrachez la forêt Car rien de bon ne peut advenir désormais. » Ce poème est de Wystan Hugh Auden (1907-1973) Blues funéraires (Chanson IX / à partir de deux chansons pour Hedli Anderson) qui fut interprété dans « Quatre mariages et un enterrement ». Le poète était alors décédé, c’est ce poème qui l’a rendu plus « populaire » en Angleterre…….. Je mets en ligne ce poème parce qu’il me transperce le cœur. Les personnages dans cette comédie à l’apparence simple, sont complexes comme dans la vie, bien que tout soit embelli, on est bien d’accord, surtout avec Hugh Grand, brillant, beau jeune premier, si charmant, Andie MacDowell : la beauté naturelle incarnée et la fraicheur si touchantes, Kristin Scott Thomas avec sa beauté sombre est la gravité savoureuse. Elle aurait pu avoir le premier rôle féminin. Mais avec sa formule de « tronche de cane » pour parler de son ennemie celle qui l’énerve, elle incarne avec force l’intériorité d’une femme amoureuse frustrée et fière. C’est sans compter avec l’ambiance, l’humour British, et le talent de toute cette bande de jeunes artistes, dont la vie professionnelle fut embellie après le succès du film. Malgré cela, je tiens à exprimer ici, que je m’exprime sur le poème Blues funéraire, ce poème introduit dans un passage dramatique, et qui m’a fortement bouleversé. Je le dédie à tous ceux que j’ai aimé, que j’aime toujours, absent pour l’éternité, puisque ces mots résonnent encore en moi: blues funéraire. Je ne suis d’aucun monde, ni sur ce site, ni ailleurs.De passage seulement et bien consciente lucide. Je suis appréciée ou pas, très peu peuvent attester me connaitre vraiment. Personne même, il y a l’image, l’apparence, et ce qui se joue au fond de chacun soi. La gravité, ce soir est mon alliée, mon amie et elle me soutient…………… « Démontez la lune et le soleil, videz l’océan, arrachez la forêt, car plus jamais, rien ne sera comme avant. »

Oui, c'était bien le 7-7 par Melle_m

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Oui oui ...deux personnes dans le doute "je crois que c'est ton anniversaire aujourd'hui".... Pour moi c'est ce jour-là que je reconnais les gens qui me suivent depuis longtemps, ceux qui ont une petite pensée pour moi...J'aurais aimé m'étaler sur les "festivités" de ce week-end bien mérité mais... J'ai encore de la vaisselle à faire et de la lessive à étendre avant de me coucher tout en écoutant les lmentations des gens (à croire que j'ai raté ma vocation de psy) sur Europe 1 (ah! lalalala la nana de 22 ans qui ne sait pas comment s'y prendre avec les hommes et qui est complexé par son surpoids et par le fait que ses copines se marient ou du moins se fiancent!!!! pffffff ! faut arrêter de vouloir ressembler aux autres !!!!) Bref! Je suis tombée sur un vieux texte que j'ai écrit le 7-7-2006 ..bon des fois je ne comprends même pas à quoi je faisais allusion mais bon.... "Rentrée hier à 23H les chips étaient bonnes et l'ambiance aussi....sauf que le vent nous a joué un tour. Un sale tour pour moi. J'avais un panda dans mon dos et pourtant froids. Rentrée dans la veste d'un homme, un gentleman mais nettement plus géant que moi. La veste me chatouillait les cuisses...donc voilà une bonne façon pour draguer un homme :s'habiller légèrement afin qu'il vous propose sa veste peut-être même son pantalon s'il reste aussi beau en caleçon. Mais ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui car aujourd'hui « c'est un grand jour ». Rentrer à 23h. boire un réveil fruité (pas de marque). Glander devant un film comment il s'appelle déjà ce film « une voisine troublante »..le genre de film que tu dois regarder et que tu ne peux jamais suivre des WC, non pas possible d'écouter car ...il y a de l'action dedans eh oui ! enfin le genre d'actions lassantes...En gros le genre de film qui passait avant sur m6 et que je regardais à l'âge de 16ans pour « mâter » et pour me rendre quelques années après (non ça ne m'a pas pris beaucoup de temps) que c'est archi----nul de chez archi---idiot. Pas vraiment le choix. Comme bruit de fond je pouvais pas rêver mieux. Je pouvais facilement mettre du Barry White dessus. Juste l'envie de me couper du monde (il y avait les infos partout... on ne parle que du lancement des missiles ah ! ces imbéciles) Bref ! une présence d'esprit comme j'en ai rarement m'a fait penser à mon téléphone portable qui est souvent silencieux ; à 90% silencieux. Je voyais la tête de ceux qui m'appelleront au coup de minuit en tombant sur mon détestable répondeur. Je comptais un, deux , trois...trois au minimum. Ça valait la peine d'activer le mode général. Et d'ailleurs pour l'occasion me suis décidée à changer pour un jour de sonnerie. Il faut qu'elle soit tonitruante pour qu'elle me réveille si jamais je m'assoupis car j'étais prête à m'assoupir intentionnellement juste pour ne pas être émue, trop émue en entendant la voix de ma nièce, toujours expéditive cette nièce de deux ans. En deux mots elle te boucle tout. « Bonnzour tata inès. Lèbès. Zozani niver saiRRReee. bye.(tout sec son bye, style fiche-moi la paix « et ma sœur qui essaye de lui arracher le téléphone. Mais non quand je dis elle boucle tout , elle boucle tout et finit par m'envoyer la porte. Clac...tout ça pour dire ... Pour une fois j'avais l'impression que c'est un concours où on s'empressait de me rappelle que je dois mettre un 7 à la place du 6. juste pour me rappeler que je vieillis d'un an mais qu' on a confiance que je vais rester la jeune fille aussi délurée et folle qu'à mes vingt ans . cool pour le moral ! effectivement ce n'est pas parce que je n'ai plus vingt ans que je me débarrasse de ma peluche qui servira peut-être un jour. Sait-on jamais.... Tout ça pour dire qu' il fallait aussi que je me lève tôt et ce Bizet a très bien fait les choses car avec la migraine atroce que j'ai je n'étais pas prête à me lever avant 10h. il fallait que je courre arrêter les tambours. » Où est-ce que j'ai laissé ce maudit portable. Allez continue à sonner. Voilà !! » Il envoyait les signaux de détresse plongé dans le pouf sous une pile de vêtements (tiens ! j'ai rêvé de cette pile de vêtements , une fille me volait ma nuisette rose...non elle est bien là ma nuisette Rose...ce n'est qu'un rêve)...ouf ! enfin (ah oui je tiens à sauver les gens qui ne veulent pas tomber sur mon répondeur) ! « allooooo »j'essaye d'avoir une voix coquine mais pas trop...une voix normale mais pas trop...surtout pour éviter la question « tu vas bien ? tu viens de te réveiller ? t'es malade ? t'as fait quoi (entendu t'as bu quoi) hier ? etc etc Personne ne croira que j'ai une migraine à cause du vent (assez frais) et d'avoir couru pour être au rendez- vous des chants... Voilà c'est fait ..cinq appels. Je ne m'attendais pas à plus. Disons que c'est une limite. Déjà que je m'attendais à trois. Hé ho ! il faut pas rêver plus ! (même si t'aimerais bien attendre les 7 appels comme ça il y aurait de la cohérence arbitraire blablabla. Et tu donneras un cadeau peut être pour la 7ème personne qui t'appellerait ? allez arrête de déconner. Café café café. Maintenant je peux revenir au silence (de mon portable). T'inquiète pas Carmen (la Callas), je te programmerai toujours pour les réveils difficiles à condition de ne pas trébucher dans la pile des livres près du lit ou dans le fil de la TV (tiens il faut peut-être que je vérifie qu'elle marche encore //au fond j'aimerais bien ..non j'ai rien dit) Sur ce... Zut ! merde ! il fallait que je me souvienne de cette info entendue hier en zappant...oui j'ai presque failli oublier que le 07-07 c'est aussi un an après l'attentat qui a eu lieu à Londres. Allez ! Bonne journée avec le moins de catastrophe possible.. enfin ! on verra ! tiens je viens d'entendre...7 missiles. (c'étaient mes bougies d'anniversaires fort probablement !) " des années après (6 au juste) mon rapport avec mon téléphone portable n'a pas changé...:) j'ai un neveu de 3 ans...et deux ans après un homme m'a filé son pull et son coeur et depuis j'y séjourne. Il y a tant de choses qui ont changé...du beau temps, des tempêtes et puis des éclaircies...Pourvu que ça dure (comme dit l'autre)

Jamaouse ( Dialogue avec ma fille ) par Lechainonmanquant

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Il y eut un temps mort, comme un blanc dans le silence que j’écoutais. La femme de bonne aventure lisait entre les lignes de vie et versa dans l’inquiétude de son avenir en construction. Je l’écoutais distraitement cherchant à me soustraire de cette adolescence qui m’avait quitté depuis de nombreuses années. Entre mes mains, sous l’assiette, la nappe en papier se tordait et se pliait en éventail amorphe. Devant mon attitude vagabonde qui se perdait dans l’exploration d’un monde imaginaire, elle mit des points de suspension à sa lecture autobiographique et m’interrogea sur le devenir de l'essuie main que j'avais pris en grippe. Je lui répondis sans détour de mains de maître: - C'est important de plier les nappes, quand celles-ci sont pliées, tu peux penser à ton avenir, tu viens de tirer un trait sur ton passé et ça permet de libérer ton esprit, tu te laisses aller à reconstruire une nouvelle jeunesse et à imaginer le dessert que tu vas commander (nous sommes au restaurant). Dans les dialogues de fous il suffit d'être simple autodidacte, de poser ses valises remplies du temps qui passe et de savoir crier son silence quand la parole vous est donnée pour se comprendre sans se commette au compromis. Elle levait les points de suspension et ouvrait les parenthèses de ses œillères pour libérer l'expression de ses interlignes, ses doigts froissaient le papier voué à la tâche et donnaient naissance à des rails aux contours parallèles exprimant un sens commun à la voie sur laquelle nous étions engagés. Nous étions dos aux murs, nos miroirs légèrement décalés de la parallaxe projetaient à l’infini notre recherche du sens de la vie. Lcm

Je me suis réabonné à PCC par Sentiers 79

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Je me suis réabonné à PCC Et bien voilà ! Le drame est arrivé. Je m’étais abonné à ce site pour trois mois, et mon abonnement se terminait le cinq juillet. Je m’étais juré de ne pas continuer. Non pas que ça ne soit pas intéressant, bien au contraire, j’y avais croisé quelques belles personnes, mais je sentais bien que j’allais passer trop de temps sur ce site. J’avais échappé à l’alcool. Je n’avais jamais touché à la drogue, à l’exception du jour où je demandais un arbre à came à mon garagiste. J’avais échappé à l’addiction au chocolat. Ma consommation se limitait à quatre carrés par jour, et encore à la condition que les carrés aient leurs quatre côtés égaux, et voilà que je n’avais pas su résister à PPC; Je venais d'ans l'addiction. Le 6 juillet au matin, alors que je ne pensais plus que mon désabonnement prenait effet ce jour-là, voulant écrire quelques gentillesses, à mes nouvelles relations, je m’aperçus que l’infernale machine de PCC était bloquée en bien des cases et qu’il ne m’était plus possible d’adresser mes messages à mes très chers amis. Vous l’avez dit ! Des amis très chers, puisque qu’il fallait que je refasse chauffer ma carte bleue. J’aurais voulu éviter tout cela, mais je sentais trop mon corps et mon esprit se dérober. Quoi faire, lorsque votre corps se crispe, que votre souffle est court, que vous sentez vos yeux exorbités, que votre tête cogne, et que vos pauvres guiboles en sont à ne plus pouvoir porter votre vieille carcasse ? L’effroyable manque, cette absence de l’autre… Non la situation devenait inhumaine. A cet instant ou la vie devient impossible, tant le manque est présent, vous savez que vous allez replonger. Vingt fois dans la journée, j’ai essayé de me persuader… Non sentier, ne fait pas cela, soit fort, saut au-dessus de cette addiction, prouve toi que tu peux dépasser cet état minable, et bien non, j’ai craqué. J’ai honte, je n’ai pas eu la force de caractère nécessaire, j’ai replongé, c’était trop difficile. Je ne pouvais pas rester avec ce corps tremblant et transpirant, je ne m’acceptais plus dans mon enveloppe charnelle qui avait tout d’une machine à vapeur déréglée. Il y avait urgence, j’ai même pensé appeler le 15 tant la souffrance de mon être était si intense. Puis je me suis ressaisi. J’ai beaucoup réfléchi, je me suis dit qu’il fallait que je fasse une économie sur autre chose pour ne pas grever mon budget, mais je ne pouvais plus resté sans être à nouveau abonné à PCC ? Mais économiser sur quoi ? J’ai tout passé en revue. Et d’un seul coup ! L’idée fulgurante. Il ne faut pas croire ! Il y en a la dessous ! J’allais économiser sur l’heure. Ne plus porter de montre, ne plus jamais regarder une pendule dans ma maison. Pour aller jusqu’au bout de mon idée, j’en vins jusqu’à désactiver la petite icône qui m’indiquait l’heure, le jour, le mois et l’année au bas de l’écran de mon ordi. Pas icône l’idée ! C’est vrai que je m’étais bien rendu compte, que de regarder ces pendules, leur faisaient dépenser de l’énergie électrique qui, forcément m’était facturé par EDF, et que dès que je ne les regardais plus, mon compteur électrique tournait moins. Un seul exemple : 3600 secondes x 24 h = 86400 secondes x 365 jours =31536000 secondes x par au bas mot 0,000015 € de la seconde = 473 € à l’année divisé par 12 = soit 39,42 € par mois pour la seule lecture de l’heure. C’était bien plus que m’en couterait mon réabonnement à PCC. Je me suis empressé de prendre ma carte bleue et de me réabonner. A l’instant d’après, les ordinateurs de PCC tournent tellement vite, j’ai pu retrouver mes amis. Je retrouvais ma sérénité, l’absurdité ne m’avait pas quitté, je redécouvrais tout l’intérêt pour les mathématiques, vous pouvez en jugez par la formule mathématique ci-dessus. Les Thalès, Barème et autre Pythagore peuvent aller se rhabiller…

oser la mer par Elena21

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on a tué les algues et l’arbre aux feuilles d’or pourtant je veux encore tenter oser la mer m’enivrer de tempêtes et de froissements d’oiseaux emprunter à leurs cris l’archaïque alphabet émaillé de silences le feu demeurera à la main suspendu la terre rougeoiera tremblante de poussière déliant doucement des remous de vagues claires ….. E.

On va pas y passer la réveillon ! par Capucine7434

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Leurs clients disaient d'eux sur un air où flottait un nuage d'ironie : "il n'y a rien à dire, ce sont des bosseurs qui mènent leurs affaires comme personne". Il est vrai que personne n'aurait travaillé comme eux... Sans relâche, ne s'accordant jamais de repos, le dimanche ils ne connaissaient pas et les vacances encore moins... Dans les années 30, les vieux avaient fait fortune, amassant sous par sous en vendant les produits de leur ferme, aux marchés de la grande ville voisine, puis en ouvrant un magasin d'alimentation dans ce gros bourg pour écouler fruits, légumes, œufs, fromages, lapins et volailles et autres salades, tant leur terre était productive et généreuse... Peut-être aussi un peu de marché noir pendant la guerre... Leur patrimoine avait grossi à vue d’œil, l'argent gagné aussitôt investi dans la pierre, ils étaient à la tête de plusieurs immeubles de standing dans plusieurs villes environnantes... Les années passant, le magasin s'est avéré trop petit pour satisfaire une clientèle toujours plus nombreuse, et la mode était aux supermarchés, alors ils s'étaient lancés dans une moyenne surface toujours en tant qu'indépendants...D'autant que leur fils venait de convoler et que pas moins d'une quinzaine de salariés faisaient tourner la boutique... Les vieux étaient toujours là, la retraite ils ne connaissaient pas, le père au rayon fromage, la mère au rayon légumes...Elle servait elle-même les fruits et quand elle pouvait fourguer un fruit daubé, elle n'avait aucun scrupule à le faire,... et jouait l'innocence quand la cliente lui faisait remarquer... Et puis, à nouveau le magasin est devenu trop petit, il a donc fallut passer à la taille supérieure avec près de cinquante salariés... Les vieux ont disparus, mais les jeunes ont gardés le goût du travail et de l'argent,... le patron dans sa blouse bleue pour ne pas faire des envieux, sa femme avec des tenues luxueuses, oui, mais sous sa blouse... avec toujours une poignée de gros billets dans ses poches... Lui ne connaissait pas la générosité, et jamais il ne faisait profiter des bonnes affaires à son personnel... Il préférait jeter plutôt que donner... Une veille de noël, après avoir porté la recette dans la case de la banque voisine, prévue à cet effet et vérifié toutes les sécurités protectrices, il était plus de vingt et une heures... ils avaient réuni tous les produits en fin de course dans un caddie et ont pris le monte-charge pour aller les verser dans la poubelle à l'abri des regards indiscrets... Quand ils ont voulu sortir de l'ascenseur, la porte a refusé de s'ouvrir, ils ont bien appuyé sur l'alarme, mais personne ne pouvait l'entendre, le monte-charge étant dans les dépendances du magasin,... ils ont donc passé la nuit du réveillon au milieu des yaourts, fromages blancs, charcuteries sous blister et autres produits dits frais, mais sur le point de ne plus l'être... enfermés dans leur pingrerie sans boire ni manger... C'est leur fils, au matin, en ouvrant le magasin qui les a trouvé, épuisés par cette nuit mémorable et sans sommeil, ... d'autant qu'il fallait encore assurer la matinée de travail... Oui, ce magasin ne connaissait jamais de jour de fermeture, sauf peut-être pour le premier Mai, et encore ? Et toute la ville affichait ce petit sourire narquois quand l'affaire s'est éventée... Capucine7434 ... 12/ 07/2012

Le désir du néant par Abicyclette

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Masaï (2) par Lechainonmanquant

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La saison des pluies avait commencé à humidifier le masai mara, quelques herbes éparses commençaient à reverdir mais n'étaient pas encore suffisantes pour nourrir les grands troupeaux d'herbivores. Les graminées à hautes tiges allaient se régénérer et se gorger des sels minéraux prisés par les gnous et les zèbres. La grande transhumance se préparait du côté du nord du Serengeti en Tanzanie, quelques centaines de milliers de gnous auxquels viendront se mêler les zèbres topis et impalas entreprendront le grand voyage qui durera trois semaines environ. Les nuages ont pris d'assaut le mont Kenya, à 5199 m c'est le deuxième sommet d’Afrique, il se gorge copieusement d'eau des moussons en janvier et septembre jusqu'à faire grossir toutes ses rivières qui y prennent naissance et iront mourir dans des deltas intérieurs.et les grands lacs. Plus au sud sur les contreforts du mont Longonot, le lac Nakuru abrite la plus grande colonie de flamands roses du continent, ce réservoir naturel collecte les sources pluviales et donne naissance à la rivière Mara qui parcourt la grande plaine du masaï Mara irriguant des marais dans le sud et va se perdre dans le Serengeti. Au troisième jour Youkoumé poursuivait sa quête, sa route n'avait pas encore croisé de mâle solitaire pour pouvoir confronter son courage aux esprits de la savane, la saison sèche avait repoussé toute la faune vers le nord dans la région des marais. Depuis qu’il avait quitté son village aux premières heures du jour il avait pris la direction de l’ouest, il parcourait les pistes qui longeaient les rassemblements de Zèbres évitant ceux des gnous qui étaient accompagnés de loin par les fauves qui chassaient en groupe. Les lions solitaires préféraient s’attaquer au jeunes zèbre, les troupeaux d’équidés étaient plus dangereux d’approche mais moins véloces ce qui rendait la chasse individuelle plus fructueuse. De loin en loin sur les petits promontoires pierreux les topis, sentinelles de la savane veillaient et donnaient l’alerte aux herbivores de la plaine quand le danger s’approchait. Youkoumé était très attentif à ces antilopes brunes ressemblant à des chamois, le proverbe Africain dit : « Dans la plaine si tu ne vois pas les animaux eux te voient ». La vigilance se devait d’être de tous les instants. Il avait passé les deux nuits précédentes dans des villages massai qui faisaient partie de sa communauté. Chaque village possédant son propre élevage d’animaux domestiques étaient espacés d’une vingtaine de kilomètres pour permettre d’utiliser un maximum d’espace pour les troupeaux et pour la cueillette des plantes et racines destinées à l’alimentation et aux préparations médicinales, les anciens des villages se réunissent régulièrement pour procéder à quelques trocs et aux arrangements des futurs mariages. Les guerres tribales passées avaient laissé leurs strates dans l’esprit des quelques dizaines ethnies qui composent la corne de , l’Afrique elles avaient renforcé la fraternité et l’hospitalité dans les tribus nomades. Cette nuit il dormirait dans la savane sous la voûte céleste, il se rappelait les quelques nuits passées en plein air avec son père et des hommes du village pour faire paître les troupeaux sur des terres éloignées lors de périodes de sécheresses persistantes. En groupe avec les veilleurs qui se relayaient et entretenaient le feu, il n’avait jamais ressenti la peur. Celle-ci l’accompagnait depuis qu’il était parti et il devait l’apprivoiser, ces grand moments de solitude faisaient partie du cycle initiatique. Arrivé près d’un passage escarpé de la rivière il choisit de s’installer le long d’un piton rocailleux haut de quelques mètres et possédant une anfractuosité dans laquelle il pourrait se nicher. Le grand disque solaire s'approchait du sol, sa lumière chancelait derrière le passage régulier des nuages, elle teintait le décor rocailleux de la plaine du jaune fauve au rouge terre de sienne incendiant les herbes ivres de chaleurs. Près de l'équateur la transition diurne nocturne est rapide, Youkoumé rassembla quelques pierres qu'il disposa en cercle devant l'emplacement qu'il avait choisi pour la nuit, au centre il installa en étoile trois grosses et grandes branches qui prenaient appui sur les pierres et les maintenaient légèrement surélevées, à l'aide de brindilles et d'herbes sèches il alluma un feu, il lui suffirait de rapprocher les branches au fur et à mesure que les extrémités se consumeraient pour maintenir le foyer toute la nuit. A l'aide de son coupe coupe il cueillit de grandes brassées d'herbes hautes qui lui serviront à réactiver le feu ou à faire jaillir de grandes flammes si des animaux téméraires tentaient de s'approcher de son abri. Il creusa une rigole selon une courbe hémisphérique qui délimitait son campement et la remplit de cendres pour empêcher les animaux rampants et les insectes de franchir cette barrière, il utilisa aussi la cendre pour s'enduire la peau afin de se protéger des parasites. L’odeur de la fumée et le crépitement des flammes suffisaient à inquiéter et tenir à distance les animaux. Lcm

Le CHOC PSA par Safouan

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Conférence sociale : enfumage et choc des réalités ! Le consensus ronronnant 9 et 10 juillet, 2 jours de déclarations, d’échanges de mise au point d’une méthode et d’un calendrier. Culture de la négociation sociale, compromis positif, dialogue, inscription du dialogue social dans la Constitution appelée d’ailleurs de ses vœux par Parisot et le MEDEF afin de rendre le contrat supérieur à la loi, installation du Haut Conseil pour le financement de la protection sociale en septembre … Certes les problèmes ont été listés et certaines mesures prises par la droite abandonnées comme les accords compétitivité-emploi) : salaires, emploi dans la fonction publique, précarité, RGPP, indemnisation du chômage, emplois d’avenir (100.000), contrats aidés … Les grands médias ne cessent de célébrer le climat nouveau, l’entente, le respect, le "diagnostic partagé " Une nouvelle conférence sociale prévue dans un an pour tirer le bilan du processus engagé. Le nouveau pouvoir veut se donner du temps et donner du temps au dialogue social ! Le choc PSA Mais dès jeudi matin les réalités de terrain viennent rappeler à tous qu’à présent comme avant, les décisions patronales sont pilotées exclusivement par la recherche du profit et se foutent du sort des travailleurs : dès le matin le couperet du bourreau tombe : la fermeture du site de PSA Aulnay est annoncée pour 2014, le site de Rennes est aussi touché par ce plan de restructuration.1 400 emplois concernés sur un total de 5 600 salariés. Au total ce sont 8000 emplois qui passeraient à la trappe ; sans compter tous les emplois induits par cette activité industrielle ! Mais dès jeudi matin l’urgence est venue télescoper cette stratégie d’enfumage consistant à gagner du temps pour conduire les organisations syndicales à accepter quoiqu’on en dise des décisions déjà prises sous couvert de concertation dans la durée ! D’une manière générale, sur les questions d’urgence comme les plans de licenciement massifs programmés dès l’élection passée dans l’automobile, comme dans les télécoms (SFR et Bouygues), Carrefour, Air France, la Société générale, Arcelor-Mittal, Sanofis...) au total 80.000 emplois directement menacés silence radio !!! C’est "l’état ne peut rien !" du Jospin de 97 qui revient sur le devant de la scène ! Après les effets d’estrade électoraux sur la démondialisation et la résistance aux plans de licenciements viendrait le temps du réalisme ? C’est-à-dire de la soumission aux intérêts patronaux, à ceux des privilégiés et des marchés financiers ! Tandis que sur d’autres plans l’avenir se présente de manière sombre, concernant par exemple les retraites et la CSG dont l’augmentation est bel et bien prévue, les retraités étant si l’on peut dire en première ligne. D’autant que sur ces questions le gouvernement socialiste pourra compter sur Chérèque qui se déclare partisan de la retraite par points et de l’allègement des charges patronales par un report sur la CSG ! Entre F. Hollande, le MEDEF et les dirigeants de la CFDT au-delà des postures de façade il y a accord sur l’idée que les problèmes de compétitivité de l’économie française résulteraient des rigidités du marché du travail et du"coût du travail", le président de la République déclarant en ouverture de la conférence "La détérioration de notre compétitivité est aussi une conséquence de certaines rigidités dans la structure des coûts, notamment concernant le coût du travail ». Comment à partir de là s’opposer réellement aux plans dits "sociaux", aux fermetures d’entreprises, aux licenciements ? Pas d’autre alternative que la lutte et le TOUS ENSEMBLE !

Ma parole ça marche par Kawouak

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La place n’était pas rouge, elle était triangulaire ; c’était en été sur l’empreinte de Juillet facile ; en principe, un triangle a trois coté comme la courbe a la faucille, ou des faux-cils. Un coté était une façade d’une dizaine d’immeubles serrés les uns contre les autres comme des sardines ; un autre coté était la façade d’une église toute grise de son éminente position ; le troisième coté était le bord des Halles, un immense gouffre en chantier commercial. Pour ce troisième, il y avait une rue, la rue Rambuteau qui n’avait pas fini d’en faire boire au préfet des assainissements. Pour l’église, il y avait sa colonnade et sa haute porte d’entrée dans l’ombre, et son parvis dégagé, mais pas de trompe d’eustache en vue ; Et pour les immeubles haut est serrés aux toit d’ardoises et de zinc, il y avait la rue du jour. A la confrontation de la rue du jour avec la rue Rambuteau s’angulait « Le pied de cochon » ; c’était un restaurant à la terrasse couverte grouillant de mangeurs affables ; aussi bien le triangle n’était pas fermé dans ses angles, ça fuyait de partout comme pour un tourniquet de feu d’artifice. Surtout par la rue Rambuteau, qui était un fleuve d’humanité chargés d’ambitions ; on ne savait pas lesquelles, mais elles étaient à la hauteur de tant de démarches parallèles plus ou moins sur les qui-vive. La rue du jour n’était qu’une éclaboussure en regard du fleuve Rambuteau. En effet, elle ne pouvait être que le rejet de quelques égarés, de quelques professions de baguenaudes extrapolatoires, et s’expatriant du flux continue avide de promesses. Cependant, deux jeunes femmes en robes d’été y été assises sur un banc de bois devant leur magasins de vêtements suspendus; elles y prenaient une pause cigarette tout en discutant, et sans trop regarder le mouvement des vagues populations. Du coté de l’église, aussi il y avait un couple de jeunes femmes assises sur un bloc de pierre, et qui mangeaient leur « crudités »ou leur sanwidch ; de loin, elles paraissaient moqueuses et observatrices du débit populacier. Sur le parvis il y avait un réverbère qui ne faisait plus l’éclairage, mais de l’observation discrète et distinguée. Il était assis sur un banc de pierre lisse et froid ; du reste ce n’était pas un banc, il n’y avait pas de dossier, sinon un grillage repoussant les arbustes quelconques par le derrière; aussi il n’y avait pas d’accoudoir, pas d’accusés non plus ; mais plusieurs gens y étaient assis sur toute sa longueur . Monsieur Bleuvert s’était assis lui aussi, là où il avait trouvé un endroit laissé libre, à un mètre des sacs de poubelles. Il pouvait s’y reposer un instant ; il pouvait même y rester un temps indéterminé ; le spectacle du fleuve humanoïde était un spectacle en lui-même, et monsieur Bleuvert ne dédaignait pas le spectacle de la faunitude qui se croisait sans arrêt sans se toucher, à son regard amusé. Quel fatras de chair et d’accoutrements, quel fatras de vêtements couvrant les espaces de chair, pensait monsieur Bleuvert. Il aimait bien le mot « fatras « ; ça lui faisait vomir les limaces à son chou-fleur de cervo-boate ; Et dans son chou encore vert de pensitude, des mots s’y splashaient au hasard qui seraient comme des graffitis sur le cours des murs en us et coutumes. Ainsi il avait autrefois pensé , monsieur bleuvert …et cette pensée revenait quand il était bien assis à ne rien faire pendant un moment ; la pensée était : « je vous salie ma rue « et il s’en excusa aussitôt au réverbère ; aussi il avait pensé trop fort et les yeux ouverts ; alors il les refermait pour voir comment ça se passait en-dedans ; Et c’était les nouvelles pensées mises à jour de Monsieur Bleuvert : « je vous savons pas où y rondelle et je m’en citronne comme en Tarente Une Natalie m’a rendu l’outrage de la parole Elle était là toute entendue Et je l’ai étendue étant tout tendu Entendez –moi je ne savons pas les fondues L’usage de l’outrage dans les fendues poignardes Nous l’avions bullé pourtant le bu des oranges Nous l’avions ut l’outre des housse-party Aurait-elle fui abandonné sa venue Elle était là toute sandale dans le myocarde Et j’ai confondu ses pas avec mes scandales Et la capitale continue de patibulairer ses dérobades Tamponnez-moi et je serais une autoclave Les noirs soupirs au fluo jaune vont s’esclaffer Avec leurs blanches nuits de grutages tauromachiques Et tout ne sera plus mes fanges honnêtes Et tout ne fera plus mes morales abstraites Autour d’eux le mot rôde aux fesses Guettant le moment précipice Mieux vaut Tardieu que Tarpé Sienne Le mot « marchant » est entré sur la mienne Ou est-ce un autre mot que j’aurais vissé Tant plis c’est le mot « marchant » qui charme Je vous salue ma place pleine de rênes Les cavales sont avec nous "

Henri IV année 57 par Ulissey

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C'est un petit gars de la cambrousse, fauché et blond comme les blés, une bouille de chérubin et les yeux bleus comme une chemise de mousse après deux mois en mer, qui porte des chaussettes tricotées par sa mère et escalade les grilles du Luxembourg quand les flics le coursent. Les yeux perdus au plafond gris de sa thurne à l'internat d'Henri IV, il s'endort en écoutant tourner le microsillon 78 tours de son co-thurne breton et plus argenté que lui.Il rêve qu'il perd enfin sa virginité dans une surboum avec une ibère incendiaire. La chanson vient d' Amérique, il a envie de sauter sur ses pieds dès que le rocker rauque entonne :"C'mon everybody!!!" Quand Roger et Jean se réveillent, le pick -up crachote encore.

Brassica oleracea par Kunu

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Ma chère Kuku, Permettez ce tendre sobriquet qui vous sied si tant bien. Vos aventures parisiennes m’ont fait mourir de rire, et dieu sait que je ne ris guère. A mon âge, on a déjà ri de tout et en rire à nouveau friserait la lourdeur. Il est grand temps de venir prendre vos quartiers d’été et vos bains d’iode et de sel qui vont si bien à votre postérieur. Vous vous ennuyez à mourir à Paris, pourquoi n’ouvrez vous pas une boucherie chevaline ? Vous n’avez pas franchement la fibre du commerce, c’est le moins que l’on puisse dire, mais je vous verrais bien cernée de grandes carcasses saignantes et fraîches suspendues à des crochets que vous vendriez par tranche hachée menu, tant un bon steak de cheval vaut souvent mieux qu’un long discours. Et puis il faut bien incarner ses idées : mettez vous donc à la carne. Comment ça : « je n’ai plus un gramme de salive à donner aux palabres, dieu fasse qu’il m’en reste encore pour des jeux plus sensuels » ? Seriez-vous devenue bavarde ? Inutile ? Vaine ? et disons le tout bonnement : kuku ? Pouah ! revenez vite à vous-même ! Ici, tout vous attend, et surtout ce qui ne se voit pas, enfin ce que moi, avec mes yeux fatigués je ne vois plus : tous ces mondes que vous déterrez sous le sable et sous les galets, étouffant sous des hordes d’habitudes et de flasque désarroi qui ruissellent en gouttes de sueur le long des corps qui ne savent plus de quel côté se retourner pour échapper aux brûlures. Avez-vous entendu parler de monsieur Le Loreur ? Lisez plutôt cela cet extrait de Rêveuse Bourgeoisie :« Vous allez vous baigner tout à l’heure ? » demanda-t-il Il n’en voulait pas à Agnès de sa nigauderie : tout ce qui la maintenait à un rang modeste le satisfaisait, le rassurait, l’encourageait . « Oh non, c’est Dimanche » « Moi je vais me baigner avec mon ami Le Loreur » Il était fier de son ami Le Loreur. Agnès le regarda un peu moins furtivement. Elle le trouvait admirable. Si droit, plutôt grand, lointain. Il la dédaignait tellement » Cette lecture n’est pas un bonheur, c’est un plaisir si délicat, si fin, si subtil qu’il me semble ne plus rien pouvoir faire d’autre que de m’y vautrer jour et nuit. Il arrive que je ne sois pas très loin de la nausée. Contrairement à la jouissance salutaire, le plaisir de la lecture nous plonge dans d'interminables préliminaires que rien ne vient jamais conclure. Je vous présenterai un ami dont je suis très fier également. Il est peintre et obsédé par les choux fleurs qu’il peint sous toutes ses formes. Il a créé une série intitulée « Brassica oleracea » (le nom latin du chou fleur) et dispose d’un talent incroyable lorsqu’il s’agit de représenter de manière extrêmement réelle le grain blanc qui couvre le dôme de ce légume fleur bien pauvre d’intérêt. Il a également peint un triptyque qu’il a nommé « l’enfermement du chou», où trois panneaux renvoient à des bocaux à l’intérieur desquels sont agglutinés des morceaux de chou fleur. C’est d’un ennui fantastique. Je suis certaine qu’il vous plaira. Considérons dès à présent, ma chère Kuku, que vous êtes enfin arrivée au bout de cette longue jetée où vous perdîtes vos glandes salivaires en bavardages un peu idiots, et qu’enfin nous allons pouvoir ensemble nous amuser un peu. Je vous attends demain de pied ferme en gare de Ploplotte. Soyez digne quoiqu'il arrive. (je le remets pour la suite, je pensais pas que, maintenant je pense que, ceux qui l'ont lu hier sont pas obligés d'y revenir, c'est le début des chroniques de Ploplotte, y'a une suite en fond de cale pour ceux qu'auraient rien d'autre à foutre, y'en a toujours :)

La mutation du Herisson par Smart-herisson

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Je ne me vois pas transformé en téléphone fut il smart... Quoique, ça dépend... Si tu passes ta journée à m'effleurer du bout des doigts. Si tu m’envoies des billets doux, je les graverait dans ma mémoire, Si tu me portes à ton oreille pour m'écouter susurrer des mots doux, Si tu m'emmènes partout avec toi, blotti tout contre toi, Si je dors près de toi, mais en mode avion pour les ondes, Je te jouerai de la belle musique, Je te ferai rêver, en te faisant découvrir le monde, Plus jamais tu ne sera perdue, je te guiderai partout, Par contre j'ai beaucoup de besoins, Besoin de recharger mes batteries tous les jours, Besoin qu'on me parle, qu'on me touche, qu'on m'écoute. Je te ferai vibrer. bip ! mince 15 appels en absence...
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